Carnet de voyage

Vendredi 20 juin ( début préparatif)

Dimanche, l'Ardèche nous attend. Elle ne dit rien, mais je sens son regard, lointain, majestueux, posé sur moi. Demain pour le voyage, mais surtout à partir de dimanche, la terre sera brûlante. Pas de brume légère, pas de matin frais rapellant nos contrées. Le ciel annonce sur la semaine son règne de feu, et déjà la lumière du soir pèse comme un avertissement. Oui, le temps passant, le Dieu Soleil n'est plus tout à fait mon ami et me pèse de plus en plus.

Ce matin, avec mon ami Michel, nous avons préparé nos montures, la remorque mais aussi tout le nécessaire pour le groupe. Et, même à 10h, l'ombre a chaud. Chaque geste devient plus lent, plus precis, comme pour économiser l'effort, avant l'épreuve.

J'ai fait vérifier mon VTT par un spécialiste, et il est là, immobile. Comme un fauve dompté, aux crocs de métal, je l'ai nourri d'huile, inspecté ses os, son souffle, son râle. Dans le silence du garage, chaque geste devient un rituel. Je touche la gomme, je jauge la chaîne, le corps s'équipe et l'âme s'éveille. Mais ce que je redoute, c'est l'air. Non pas celui des chambres à air, non celui qui ne nous rafraîchira pas, celui qui écrasera la poitrine et qui rendra la poussière plus lourde que la pierre.

La tension, elle aussi est chaude. Pas électrique - non. Elle est lourde, profonde, comme un souffle dans la gorge. Ce n'est pas la tension habituelle que j'ai connu à la veille des 9 éditions précédentes. C'est une alerte animale. Mon corps sait que dès que l'enfourcherai ma monture, il va fondre. Qu'il faudra boire le courage à même la poussière et grimper sous un ciel sans pitiè.

Cette après-midi, je me suis allongé, sans sommeil. L'air dans la chambre est déjà un désert. Mon esprit roule. Il devance l'aube et je me vois les bras brûlés de soleil, les lèvres sèches et le dos ruisselant sous le camelback. Oui, dans cette montée interminable, où l'asphaste fond et les cailloux crient sous les pneus, le casque est fournaise et le souffle se raccourcit. Mais, mon regard reste droit et c'est là que tout se jouera. Tenir...Car le sentier ne sera pas simple. Je sais déjà que le sentier sera un fil tendu entre effort et volonté. Un ruban de terre, d'ombre, de lumière, où chaque caillou deviendra prière.

Et pourtant, dans cette fournaise annoncée, il y a une joie étrange, un appel brut. Celui de se mesure au ciel, de trouver dans cette fournaise, dans cette Ardèche sauvage, une part nue, vivante, invincible. Cette semaine, ce ne sera pas la vitesse qui comptera, ni même la distance. Non, ce sera juste la résistance. La capacité d'aimer encore le CHEMIN, quand tout pousse à l'arrêter.

Et ce soir, je le sens en moi, ce feu qui monte, ce feu qui ne brûle pas encore, mais qui attend comme une bête sauvage. Et je me prépare à y laisser un peu de peur, un peu de peau, mais surtout, un peu plus de moi. Je ne suis pas tout à fait dedans, mais pas tout à fait dehors. Je suis ce battement, un peu plus fort, cette tension qui n'est plus stress, mais ENVIE pure. C'est comme une musique avant la scène. Elle est saine. Elle est preuve de ma présence au monde. Dimanche, je ne serai plus spectateur, je serai là, DEDANS, dans la poussière, la sueur, la fournaise. Peu importe ce que je trouverai tout au long du chemin, ce sera moi, vraiment moi.

Samedi 21 juin ( rassemblement de la Team et rejoindre l’Ardèche)

Nous voilà sur la ville d'Annonay, en cette veille de notre Raid. L'atmosphère est lourd avec par alternance de très grosses gouttes qui tombent de haut et font mal. J'espère que la fête de la musique ne sera pas gâchée par un orage. Mais, avant d'entrer dans cette journée qui nous a amené à notre point de départ de notre périple ardéchois, je voulais revenir un peu en arrière et vous faire partager le sourire qui c'est installé. Hier soir, pendant que j'étais allongé à vagabonder et à suer, mon ami le Pirate, plus communément appelé Michel était parti sur un autre sujet. Testeur de caisse à savon pour la descente infernale. Il n'y a pas que la descente qui est infernale....

Img 2192

Denis et Jean-Yves sont réglés comme des horloges suisses...une ponctualité à la minute. Du coup, sans précipitation, sans stress apparent, avec des visages rayonnants et la blague facile, le montage de toutes les montures et le chargement du véhicule en besoin technique et les bagages nous prient une grosse heure. Comme il n'y eut aucune surprise, il resta un peu de temps et Michel présenta sa dernière acquisition : un Van. La matinée s'est terminée autour d'un brunch à la maison avant de prendre la route. 
Img 2196
Img 0762

Img 2200

Soirée très sympathique à moins de 50 m de l'hôtel, en plein de ville et pratiquement au milieu de la fête de la musique. Un seul bémol, pas facile de discuter entre nous. Néanmoins, j'ai une preuve montrant que malgré le brouhaha ambiant, on peut créer un lien....certains diront que le gars était en recherche de sponsors ( l'ancien président refait surface)

Img 2201

5a0753fd 500d 4b97 85d9 187140441690

 

Me voilà seul dans la chambre en cette dernière soirée, veille de notre grand raid. Il y a toujours une ambiance particulière d'autant que ce soir, y était accolé la fête de la musique. On s'est retrouvé autour d'une table, dans un coin d'ombre, là où la chaleur du jour commence à décroître doucement, autour d'une ambiance festive créée par la fête de la musique. Avant de sortir, nos VTT sont prêts ainsi que nos sacs. Reste à charger nos poches à eau demain matin.
Malgré le brouhaha, on a bien rigolé de nos histoires, aventures et péripéties des uns et des autres. Demain c'est la première étape mais, de mémoire, cela doit être la plus longue du raid et celle comportant le plus de dénivelé...c'est pour cela que nous avons avalé une très belle pizza arrosée d'une bonne bière " juste pour goûter "....

Chacun gère sa veille d'épreuve à sa manière, mais tous, nous partageons cette même chose : l'impatience, mêlée de respect pour la journée qui arrive. On n.ose pas parler de la chaleur qu'il va faire. On la connaît déjà. Elle a régné toute la journée de voyage, mais nous avions la "Clim". On sait que demain, ce ne sera pas qu'une simple sortie. Ce sera un combat lent, sournois contre la soif, la rudesse du parcours, la poussière et soi-même. On essaye de ne pas trop y penser, tout au moins pas frontalement. Ce soir, on est ensemble : une équipe, une bande, une tribu. On s'est regroupé, recentré, crée du lien, du solide. Parce que c'est aussi ça un raid : ce n'est pas que des kilomètres. C'est "ceux qui la partagent".

Je vais arrêter pour ce soir car la nuit finira plus tôt que d'habitude. Mais personne du groupe n'est rentré sans avoir senti cette chaleur humaine. Celle qui, demain peut être, fera toute la différence. Car quand le soleil cognera fort et que les jambes commenceront à douter, le groupe sera UN.

Dimanche 22 juin :: Annonay à Devesset - 64,5 km avec 1710 m de dénivelé positif

J'ai une grosse tristesse ce soir. Non pas en regard de la journée mais du site du blog. Depuis plus d'une grosse heure je suis dessus et avant d'attaquer ma prose, j'enregistre toutes les photos. Mais mon site est bloqué en terme d'images ...je leur ai écrit, par l'intermédiaire d'un robot qui m'a donné un ticket de dépannage et j'espère que demain cela s'arrangera. Néanmoins, je vais consigner le journal de bord de cette première journée.  
Tout le groupe a respecté le tempo donné hier soir. Nous nous sommes retrouvés, après avoir chargé les bagages, autour d'un copieux petit déjeuner comportant aussi bien du salé que du sucré. Mais ce n'était pas le but du jour. Après la photo de famille à 7 h45, il est tôt en ce dimanche matin et la place des Cordeliers, si animée, n'est plus qu'un désert de détritus d'après fête.
5c9df289 4421 467b 981d 7e8a512a3f36 1

Mais déjà la chaleur est là, pas accablante encore mais lourde, poisseuse. Le genre de chaleur qui colle à la peau avant même que l'effort commence. La ville dort encore après la fête. Les volets sont clos et les rues désertes. Mais rapidement nous prenons une piste cyclable qui était la voie du tacot. On longe un beau torrent et la voie est ombragée. Un pur bonheur pour la mise en route. Cette voie royale prend fin au bout de 7 kms et le chemin s'arrête là. Les inondations de fin d'année ont emporté le pont et nous oblige à faire un détour pour trouver un autre pont pour traverser la rivière et rejoindre notre trace.

Ba89e4bb 07ab 4807 be65 fe98cbb7dac6

Dès le retour sur la trace, les premières pentes. Ça monte tout de suite et longtemps. La piste, parfois roulante, mais souvent piegeuse. Pierres roulantes, ornières sèches, racines. Tout est réuni pour accentuer notre petit défi pour rejoindre le sommet. Mais on sait pourquoi on est là : pour ça.
E3e72f8c 70c9 4cc6 a06b 82d8021ce221C561d104 1222 4765 8cbd b423fa1e10eb

Pour la solitude, pour les crêtes, pour les kilomètres gagnés à la sueur. Car Dieu qu'il fait chaud. Il est 9 h30 et nous sommes déjà à 32*C....oui le soleil s'impose très vite. Les arbres ne suffisent plus à faire de l'ombre, l'air semble vibrer. Le maillot est trempé, le casque devient une serre.

Img 2287

 On boit souvent mais pas assez. L'eau est tiède. A certains moments, la piste s'ouvre et laisse voir l'immensité des reliefs ardéchois : collines douces au loin, mais ici, c'est sec, rocailleux, rude.
Img 2216

Dans une descente sans danger, Didier accroche une clôture enroulée avec son guidon et fait un vol plané. Heureusement plus de peur que de mal. On croise quelques fermes isolées, mais pas d'âme qui vive. Le silence est profond, brisé seulement par le crissement des pneus sur la terre sèche, et parfois, le bourdonnement insistant des insectes. Maintenant l'effort est mécanique. On avance lentement parfois, on pousse et pas seulement dans les bosses.

77bd1650 5710 46ab bb4e 06fc000256e1428dff03 719b 4deb b593 1a2542d7a7832b5f6905 ff61 40e4 baa5 d105c3b480be 1

Des descentes empierrées et pleines d'ornières nous imposent la prudence et nous réalisons ces portions à côté de nos montures avec une double difficultés : ne pas tomber et retenir le vtt. La chaleur fatigue l'esprit autant que le corps. Les kilomètres passent mais pas trop vite. Après avoir retrouvé Claude qui s'était égaré, une analyse du restant à parcourir avant la pause méridienne démontre que le temps est court. Nous décidons de suivre la route à côté du chemin afin de récupérer du temps. Nous réalisons 8 kms sur la route et à l'instant où nous reprenons la trace, Arnault nous attend sous un coin de verdure. Endroit réconfortant car cette ombre est salvatrice.

B6b64860 e083 462e b1fc c384a6f6df6bAprès restauration légère car nous n'avons guère faim et dévorons plutôt melons et pêches, le groupe repart et, comme convenu le matin, j'assume la conduite et Arnault prend la route avec les copains. En effet, nous sommes 7 et il y a 6 étapes.

65b805d0 2e87 4831 acec 67b27fd651c1
Donc l'étape la plus dure est scindée en deux. En rentrant, j'aperçois les panneaux de la trace qui coupe mon itinéraire.

Img 2293

J'arrête le véhicule et vois peu de temps après l'arrivée des VTT, qui, malgré la chaleur, ont le sourire. Il est vrai que maintenant, bien que cela soit que le début de l'après midi, la chaleur est moins forte que les 36,4*C d'avant la pause méridienne. Cela provient que depuis la reprise, la trace n'a fait que de monter. Et nous sommes à plus de 1000 . Je rentre directement au gîte. Les amis ont une dernière portion entre pins et genêts et, d'un seul coup la forêt s'ouvre. Le plateau de Devesset apparaît, large et calme. Et le lac, immobile, presque irréel est posé sur cette etendue plate. En le contournant apparaît entre les arbres, l'Ousreau, l'oasis du soir. Pas de nettoyage du matériel, ce qui active la dégustation du bonne bière locale avant la douche et le repas du soir. Le fait de faire un peu de route a réduit la distance. Nos compteurs annoncent 57,3 kms et 1420 m de dénivelé positif 

 

Lundi 23 juin : Devesset à Antraygues - 39,2 kms avec 862 m de dénivelé positif

Le petit déjeuner est à 8 h ce matin. Nous avons tous passé une excellente nuit très salvatrice car, étant à 1100 m, la nuit n'était pas trop chaude. Du coup, le temps de tout ranger, préparer glacière, poche à eau....on s'est élancé peu après 9 h.

Img 2339

C'est aux confins nord du département, dans le calme serein du plateau de Devesset, que débute cette journée de VTT, à la croisée de la Haute Loire et de l'Ardèche. L'air est relativement frais, chargé de l'odeur des conifères et du silence des grands espaces. Le lac, vaste miroir d'altitude entouré de sapins, marque notre point de depart. Les VTT sont prêts, les équipiers sont affûtés' et déjà le relief annonce la couleur : cette, bien que peu longue ni avec beaucoup de dénivelé est physique, exigeante, mais profondément sauvage et gratifiante. Il a fallu encore poussé mais aussi retenir nos montures dans des portions à forte pente, mais surtout très, très empierrés.
Img 2348

.Dès les premiers kilomètres, le terrain alterne entre pistes roulantes et monotraces forestières, tantôt tapissées d'aiguilles, tantôt caillouteuses. On grimpe, on relance, on s'échauffe aidé aussi par le soleil. Les jambes se réveillent sur les pentes du Haut Vivarais, cette Ardèche rude et minérale où les villages sont comme posés sur la pierre, incrustés dans le temps.
0fcc08c9 3d1d 4b2c aa4b 71390c0fb5d6

La progression se fait à travers des forêts profondes, entre murs de pierres sèches, terrasses abandonnées et ruisseaux clairs. Quelques passages techniques nous forcent à rester lucides : racines, petits passages très étroits, descentes serrées en sous-bois. Mais la nature nous récompense à chaque virage : horizons ouverts.
13a1b13f 5ef8 49dd 896c 36f16eb2f0eb

14ff1c7a 9443 45fd b946 190ffbf8b619
Après un col dont je ne me souviens plus le nom, le décor change.

D7e3b1a6 aa8f 47a7 94bd 12808fc55158882d5b56 de08 4ea1 b5e1 9a0c5ec10285

On plonge littéralement dans une autre Ardèche, plus tourmentée,´plus escarpée, plus volcanique. Au fil de la journée les cuisses ont bien chauffé et la concentration était vitale. Il faut en permanence gérer son effort, anticiper les successions de bosses, et bien doser l'hydratation.
0b0222ac ebe3 4613 86c3 a8020ee8b8d75790b65e 77f7 4233 96f1 1187f5341886

74428c92 2fe5 4095 ba9e fb15f776a0db
Mais quel terrain de jeu. Chaque montée nous offre une nouvelle perspective, chaque descente un flot d,adrénaline. C'est du vrai vtt de montagne, sans artifice, en pleine nature. Dans notre dernière descente, sur macadam pour rejoindre l'hébergement, nos roues faisaient un bruit d'enfer.....le goudron fondant collait après les pneumatiques... Cette sortie, de faible amplitude, nous a permis d'arriver tôt. On a profité pour nettoyer nos montures poussiéreuses et Jean-Yves de réparer sa selle télescopique avec l'aide de Michel.

2eb880cf 6b9d 4d67 8270 3063381297f8
 

Puis, moment de détente avant le repas et un lit qui nous ouvre ses bras 

1fc5ab7f 2091 4e85 a81c 4179c89f3d7eFf402dd0 a62a 4f01 bb85 08ee21cc76d1

Mardi 24 juin : Antraygues à Astet ( col de Chavade) 58 kL et 1370 m D+

Quelle journée de folie....la distance et le dénivelé n'étaient pas démesurés mais trois autres paramètres n'étaient pas programmés. Le premier est les cailloux. Depuis que j'ai entrepris les raids, et les copains qui sont dans l'aventure depuis le début, jamais, je dis bien jamais, nous avons eu des pierres aussi grosses, variées, des plates, des rondes, des murs dans lesquelles nous venions buter et nous immobilisants. Et c'était fini de l'avancée sur le vtt. En parallèle, avec l'hiver pluvieux qu'à eu le département, les chemins et plus particulièrement ceux empierrés, nôtre piste se résumait souvent qu'à un ruban car le chemin était ravagé par le ruissellement qui avait creusé des ornières monstrueuses.

Enfin le soleil, épouvantable, lourd. Il est vicieux. Lentement il monte, implacable. La lumière gagne en intensité, devient plus blanche, plus crue. A mesure que les heures s'étirent, le peu d'ombre se raccourcit, se resserre sous les roues. Le sol, les pierres commencent à restituer la chaleur, rendant l'atmosphère presque irrespirable. Vers notre pose méridienne, c'est un feu blanc au zénith. Le soleil n'éclaire plus, il écrase. Chaque souffle est arid. Même les oiseaux se taisent et la vie semble se tapir, écrasée par cette charge de lumière. C'est un soleil de plomb, sans répit ni clémence, tombé du ciel pour imposer son règne -lourd, aveuglant et sans partage.

A ce rythme, chaque coup de pédale, chaque racine est une épreuve. La sueur brouille ma vue. Mes mains, cramponnées au guidon ne sont que deux crochets douloureux, martyrisés par les chocs avec les pierres. J'avais entamé cette journée avec la fougue des grandes ambitions, le souffle gonflé d'espoir et de défi personnel. Mais les heures avaient défilé, les kilomètres s'étaient empilés, et mon corps, peu à peu s'est effrité. Il y eut d'abord d'abord ce silence dans les jambes, comme une absence. Puis la brûlure dans les cuisses, implacable. La tête me semble vide, sauf pour une pensée obsédante : continuer ou s'arrêter. La solitude est totale dans ces moments là. A cet instant, j'ai compris que ce n'était pas le corps qui décide mais l'âme. Et la mienne, usée par la lutte, n'avait plus la force de croire à l'arrivée. Au ravitaillement, j'ai posé pied à terre. Ce n'est pas un drame ni un cri, juste le son du VTT qui chute doucement sur le sol et moi, tel un naufragé, cherchant l'air et de l'eau fraîche. Je n'ai pas gagné mais je n'ai pas fui. Pour la première fois, j'ai reconnu simplement mes limites et pris conscience que le soleil fort est un ennemi mortel. Mais avant la pause du midi, nous avons avancé sur la trace. Départ à 7 h45 avec une bosse à 5% sur asphalte pendant trois kilomètres. On croit l'effort fini quand on vire sur un chemin rejoingnant la forêt. Mais nous constatons très rapidement notre erreur. On vient d'entrer dans l'enfer.

 

Img 2395

 

Img 2400

Img 2398

Et cela dure une éternité. Il a fallu pousser sur une distance folle avec des portages de nos montures pour passer les obstacles. S'il y eut une ou deux accalmies, la punition dura jusqu'au sommet du Mont Mézenc. Pause de récupération et de contemplation.

Img 2401

6038d5cc 44e7 43fd 9cbd 416bf3291239

2809d147 3d41 4010 86b4 4880bdf841b1peu à peu le terrain devient volcanique et nous sommes très en retard pour rejoindre la pause. Décision est prise dès que nous arrivons à la route de voir où l'on est. 8 kms du Mont Gerbier de Jonc. Afin de récupérer et rattraper un peu de temps, on reste sur la route. Nous étions au niveau du partage des eaux et cela descendait des deux côtés....la fatigue aidant, on prit le mauvais côté. Plaisir immense mais bref car au bout de deux bornes je vis un panneau indiquant le mont dans l'autre sens....et c'était reparti pour grimper avec un soleil de plus en plus haut et qui nous arrosait dès ses rayons brûlants. La source fut appréciée pour la pause.Et dire que ce petit filet d'eau sortant de la roche est la Loire. Certains ont même pris la pause en ayant un pied de chaque côté de la rive....
Img 2477

0357a215 f9d6 40d9 b49f 9865942c3448Img 2402De48efc6 da53 4458 9e95 710342c9ee93

 

817ae5c9 8e9c 4d90 b000 c5cc48a6803d

4ac85432 71de 438c 8eab 501c36c04c36Dfe104d0 44a8 42fb 951e a5821cb5fb0c

4a71f715 aede 472b a45a dd4399fe6e8e6a7acb43 97e3 4d03 86f6 cdf766d41d3a

Le plaisir est toujours présent et partagé. Mais cela n'enlève pas la rudesse de la trace. Dés les hectomètres suivants, j'ai compris que la suite ne nous ferait aucun cadeau. La trace, si l'on peut encore appeler un chemin, est un tapis de Pierre-Éloi instables, de marches naturelles et de racines croisées comme des pièges. Le genre de parcours où tu n'as pas le temps de te poser la question : est-ce que je pousse ou je pédale? Parce que tu fais les deux en même temps. Chaque coup de pedale demande tout : jambes, bras, souffle et mental. Les mouches et les taons tournent autour et si tu veux pas être attaqué, il faut rouler. Que la pause semble loin. Les kilomètres deviennent interminables et les arbres sont la bête de Gevaudan.

Img 2470

Après une bonne restauration préparée par Michel sous le seul arbre disponible, l'Equipe repart et je rentre car épuisé. Lorsqu'ils sont arrivés, le choix de m'arrêter, au delà d'une forme de courage fut une sage décision au regards des obstacles de l'après midi.

F9662355 0019 4dec b13d ba2cb0d14ad7

54660478 2478 427f 96fa 7d4ed36d5fde

E99541e0 9cbf 4a34 97f7 6d6b4aedbe47

42d25f7a c04b 4862 9ef8 6573db587df56038d5cc 44e7 43fd 9cbd 416bf3291239

Dfe104d0 44a8 42fb 951e a5821cb5fb0c

64b101f9 2e67 4a73 b042 49d47a4a9dd2

Un seul moment de béatitude et de sérénité au détour d'un virage finissant une belle galère : les ruines de l'abbaye ruinée cistercienne de Mazan, suivie quelques kilomètres après d'un havre pour la nuit : le gîte de Chavadou et qui est un abri pour les Ânes.....

Mercredi 25 juin : Astet à Payzac 68 km et 1320 m de dénivelé.

A notre depart du matin, vers 7 h45, le hameau sommeille encore, blotti contre la montagne. Jean-Yves est au volant et doit remonter sur la trace d'hier pour trouver une petite épicerie pour le ravitaillement car la GTA nous amène loin de toute trace humaine. Nous avons décidé de commencer l'étape par la route sur 8 km car la montée par la trace est sévère tout comme par la route, mais le rendement est meilleur. Le ciel commence à rougir à l'Est avec une promesse de feu. Nous enfourchons les VTT avec le cœur un peu lourd et les jambes déjà chargées. L'air est frais, mais nous savons ce qui nous attend : la fournaise. La route s'enroule dans la forêt sombre. Ça tire, ça chauffe mais ça monte. Au 8 km, la trace vient mordre sur la route. Le groupe est prêt et chaud pour tenter l'aventure sur la trace. Je préfère rester encore quelques kms sur la route mais leur demande d'y aller. Seul Claude ne voulant pas me laisser seul m'accompagne. L'air sent la résine chauffée, le pin et la poussière. Bien qu'ayant les GPS, le balisage rouge et blanc es rassurant  Pendant que je file pour rejoindre le prochain croisement route /trace, les amis s'engagent dans les monotraces, entre châtaigniers et rochers roussis, en direction de la haute vallée de la Beaume. La trace est rude, mais la beauté sauvage du plateau récompense l'effort. Les VTT grincent, les pneus accrochent la rocaille. Parfois la piste devient sentier, puis presque torrent de pierres.

0c0f4253 3be4 4baa 866c d449da9cc16c 1

La jonction se fait au niveau du belvédère peu avant d'arriver à Loubaresse.Le village semble figé dans le temps, maisons de schiste et toits de lauzes. En pleine descente technique vers Pradon, la chaleur devient écrasante car plus de forêt. Le sentier est exposé, sec, presque brûlant. Chaque pause est une bénédiction sous les frondaisons rares. On entend les cigales, assourdissantes. Même les cailloux semblent vibrer sous le soleil. Il faut faire un point avec Jean-Yves et parfois savoir où sont les copains après prise de clichés.

Img 2580


 

 

Bd08d7ab 63ce 4fd6 8dc6 f8ccf38a583e 1

 

 

 

 

Img 2581

 

 

 



0014e99d 6180 4213 bbf9 1fdfe7a7bbb3 1

Des rencontres de transporteurs de bois en direction des papeteries de Tarascon l'approche de la pause méridienne est usante, un peu par le terrain, beaucoup par le soleil mais permet de voir un paysage constitué de boules de granit sculptées par l'érosion au fil des millénaires. En approche de Montselques, qui possède une remarquable petite eglise.

9508481e 011e 4e29 8f01 71dc0f92ae97

 

A4c39f2f 2d3e 42c4 99fb b860cf7c4e97

9636a44d 705b 4b00 9bb9 f9be51554c46

 

Img 2531

Je prends la décision de ne pas continuer et échange avec Jean-Yves. Non pas que je sois exténué bien que bien entamé, mais je veux me mettre à jour du blog et ne pas me coucher tard. Le soir est encore loin et la chaleur est explosive cette après midi. Le paysage change peu à peu. La montagne se fait colline, la roche s'adoucit. Payzac est là, quelque part derrière les cyprès et les lauriers. Il faut encore grimper, pousser.L'arrivée à la chambre d'hôtes est une libération.

Img 2569

 

067ebc96 543a 438b 9366 6f5a530253c4

 

713f2810 cacf 4a8f ba18 738fffdfac8e

 

0c0f4253 3be4 4baa 866c d449da9cc16c

 

 

Af70d4d8 4fc4 486c ae35 aa9e2a6272fd


 

 

Img 2578

 

Img 2560

Les copains sont épuisés. J'ai pu réceptionner la chambre à 14h et me mettre à jour. Il est l'heure d'aller dîner et je répondrai aux messages au retour.

 

Img 2564

 

 

Pas de trophées, pas de bières.....seulement une eau maison infusée menthe et citron...et une douche f

 

 

 

Jeudi 26 juin : de Payzac à Barjac 67 kms et 1150 m de dénivelé


Encore une journée, non pas épouvantable car plus de grosses pierres comme un torrent asséché mais des pierres plates de différentes hauteurs assurant une vibration permanente de tout notre corps. Et le dénivelé de la journée était de 900 m. Mais une journée de brute avec une chaleur omniprésente et en fin d'étape, nous avons atteint 39,9 *C....

Aussi, un peu de poésie dans cet univers fait du bien et nous a apporté des senteurs provençales.

51c4942b f5f9 4fc7 92c3 80ada8ceb030

Nous avons forcé un peu nos hôteliers à se lever un peu plus tôt afin de partir avant 8 h. Devant la canicule du jour annoncée, nous décidons de profiter de la route sur les 8 premiers kilomètres descendants pour devancer la lutte que nous devrions avoir avec l'astre "soleil ". Le matin s'étire doucement sur Payzac, joli village de pierre et de silence posé comme un galet dans l'écrin des châtaigniers. Le soleil lèche déjà les toits,mais la vitesse nous protège d'autant que la descente est ombragée vue l'heure. Nous voilà rendu aux Vans où nous rattrapons notre trace. Aujourd'hui le parcours aura un détour spectaculaire par un site emblématique : l'Arche naturelle de Vallon Pont d'Arc.

 

Img 2594


Img 2596


 

 

A10a6998 fd8f 4d15 8a7a 1bf6cf1d37ae

les premiers kilomètres sur la piste traversent les bois et les plateaux ardéchois, où chênes verts, genêts et pierres sèches sculptent les bois décor. La montée vers le plateau des Gras se fait en douceur, mais le terrain devient vite joueur : alternance de monotraces, de descentes techniques et de passage en balcon, avec des points de vue magnifiques sur les Cévennes. Après avoir longé les gorges du Chassezac, le parcours devient des chemins plus confidentiels et secrets.
 

 

Img 2595

 


 

 

A135c184 9f03 4ef8 a3e5 136fa3475ba9

 

 

 

53e336b0 3d78 484e 836f dcea37d919bb

 

 

7553830e 54f5 4006 a19d ccc92ca318e7

 

 

 

Ef0c022a f9e5 4483 8d23 84930c6876ea



C89814a5 13dd 4544 9d71 784ccac9337d

 

 

 

Aeb849f8 e782 412b 82bc f47fe3895fa9

 

 

45dc2e7f 9da8 4f8b 9a49 2948fd85ccf0

 

 

66064c77 b64e 439a bde4 d7e85973fb93

le seul avantage de ce passage fut l'ombre....mais quel plaisir de retrouver Claude avec ses amis d'Annoix avec lesquels nous avons partagé le casse-croûte du midi. On serait bien resté pour une petite sieste mais 24 kilomètres restaient à faire. Le détour vers Vallon Pont d'Arc est fastidieux juste après cette belle pause. Mais soudain elle apparaît. L'Arche, monumentale, sculptée par la rivière Ardèche pendant des millénaires, se dresse au dessus de l'eau, comme une porte ouverte sur un autre monde. On s'approche à pied de la plage pour admirer l'ensemble.  Après une pause bien méritée et quelques photos, il faut remonter vers le plateau. La reprise est raide et nous décidons de rejoindre Barjac par la route à 8 kilomètres sous un soleil venant frôler les 40 (39,9)....
 

 

4b42a8d2 5144 48b1 a47e 16d5dbcee9af

La petite bestiole qui grimpe après l'arbre est une nymphe. Elle vient de sortir de terre et monte sur l'arbre. Elle commence sa dernière mue et la cigale se transforme alors en un insecte adulte pour se reproduire seulement 1,5 mois et enchanter la nature.

8d4cfd2d 4ef1 4ecd af5b 585e6d019092

 


 

Img 2635

 

 

F4c6e824 7d86 42f6 9242 8804c0561608

 


 

 

00eb9043 40a6 4caf bb78 e17fe68813da

enfin arrive notre hébergement en Yourtes et une piscine nous ouvre ses bras.

Img 2650

 

Img 2670

 

 

Vendredi 27 juin de Barjac à Uzès : 57 km et 860 m de dénivelé

Pas la prose du soir. Votre rédacteur, fatigué, a, peut être, non sûrement un peu trop arrosé . Les mots seront couchés demain.....la fin de ce raid.



 

Eea923b7 841d 4a3a a875 d59170ae00a0
 

 

 

 

678fe085 953c 4bef a748 2793df5083d7

 

 

 

 

 

Cf6b54dd 2c69 497b 8037 2d7ec292331b


 

 

 

Img 2678


 

 

 


 

C5eddb36 fbf6 4669 bf83 5dc75843e8b3

 

 

 

 

 

 

 

 

78759342 6642 4c42 aceb 50d87b51bbb6

 

 




 

1532b13d 8b1a 40d1 b476 df2dd7b7b5c7

 

 

 

 

 

Img 2744

 

 

 

 

 

8096f409 072d 4cd2 8581 486d7763e55b

 

 

 


6a85f467 3993 449d a1fd ffadd06615db

 

 

Aa027dbf e633 440f b724 ee8656a1d004

 

 

 



 

Img 2717

 

 

 

 

 

 

 

 

Img 2732

 

 

 

 


4e7bd679 2d0b 44e7 8537 23b95d0a18a3

 

 

 

 

 


 

Img 2753

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Img 2759

 

D86bb09b 08a7 48d0 94a8 cec9a9d5beac

 


 

 

 

D1db549a 17a6 492c b496 85f2a30adda3

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 27/06/2025

Commentaires

  • Riefer

    1 Riefer Le 28/06/2025

    Visiblement les chemins les plus pierreux vous ont rendu heureux
    Bravo à tous
  • Christine Macé

    2 Christine Macé Le 27/06/2025

    Bravo
  • Christine Macé

    3 Christine Macé Le 27/06/2025

    Bravo
  • Gilles

    4 Gilles Le 27/06/2025

    Bon retour et surtout bonne récup à toute l'équipe !

    Gilles
  • Riefer

    5 Riefer Le 27/06/2025

    Coucou Christian
    Pas besoin de te souhaiter du courage - il me semble le tien, le votre inépuisable
    Alors je vous souhaite une belle dernière journée et une super soirée de fête
    Bonne route et fin de raid
  • Marie France Détruit

    6 Marie France Détruit Le 26/06/2025

    Hello mes amis, WatsApp sonnent sans arrêt, vous ne me laissez aucun répit !
    Signe que vous vous portez bien quand même, vous êtes pèchus les gars ! Je vous admire .
    Bisous à vous tous.
    Marie
    Ps : et les étirements vous y pensez ? Vous arrivez de bonne heure alors pas d'excuse
  • Christian GUYOT

    7 Christian GUYOT Le 25/06/2025

    Bonsoir à toute l'équipe de baroudeurs, vous êtes impressionnants de volonté courage détermination sur des chemins qui n'en sont pas, par des températures de ouf , avec des vélos lourds qu'ils faut parfois pousser ou retenir...Je suis un adepte du vélo de route (Denis vous le dira )et j'ai fais une exception du côté du Mezenc la semaine dernière avec un VTT à assistance , trop dur même pour seulement 40 kms !! Je vous souhaite une bonne fin de raid, vous forcez l'admiration d'un cyclotouriste , bravo les gars pour votre esprit d'équipe ou rien ne semble altérer la bonne humeur et merci Christian pour ce carnet de route si richement conçu de mots et d'images ...c'est comme un roman dont on a hâte de lire la suite
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 26/06/2025

    Merci à toi Christian pour ce gentil mot. Mais malgré notre bonne humeur, on en ch…surtout de la chaleur d’autant que dans certains hébergements le petit déjeuner est tardif
    Amitiés
  • Laurence

    8 Laurence Le 25/06/2025

    Un petit coucou a Marie et Martine qui suivent certainement cette épopée en se disant ouf nous avons échappé a cet enfer bisous les filles
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Je ne suis pas d’accord. Les filles nous manquent et les garçons leurs manquent. Bisous
  • Laurence

    9 Laurence Le 25/06/2025

    Un petit sondage qui retournera en Ardèche faire du VTT ? Et vraiment pas la bonne semaine au niveau météo... Allez courage encore deux jours de galère ou de plaisir pour les masos du vélo et des bises bien fraîches mais virtuelles
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Pas de sondage mais tous sont motivés pour repartir. Une équipe soudée peut réaliser des choses incroyables et on positive tout le temps
  • Christine Macé

    10 Christine Macé Le 25/06/2025

    Bonsoir à tous.
    Cette année vous a gâté:chaleur,poussettes et grosses pierres.Rien ne vous épargne et pourtant vous continuez.Sportifs déterminés?effet de groupe?motivations?Bravo les gars!!!!!Bonne continuation
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    On a tous découvert un ennemi : la chaleur. Mais dans le Berry, à cœur vaillant….merci Christine
  • Laurence

    11 Laurence Le 25/06/2025

    Au début de ce quatrième jour de canicule je suis scotchée par votre envie de surmonter les dénivelés les pierres et la chaleur en gardant le sourire de vrais sportifs une bonne équipe avec une bonne ambiance mais cela ne fait pas tout CHAPEAU les gars
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Merci beaucoup à ma moitié qui me permet de faire des choses que nous ne pouvons pas partager. Bisous
  • Riefer

    12 Riefer Le 25/06/2025

    Coucou
    Pendant que nous vivons en ralenti pour cause de chaleur vous enchaînez des kilomètres sur les chemins qui ne le sont plus qu’un amas de pierres!
    Et l’orientation toujours parfaite - jamais un doute ! Quelle préparation!
    Bonne journée et beaucoup de plaisir.
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Nous aimerions vivre au ralenti mais il nous faut avancer….mais à plusieurs, la force est en nous et décuplée
    Bisous à vous deux
  • Christine Macé

    13 Christine Macé Le 24/06/2025

    J’admire les paysages.J’admire votre force collective.J’admire votre endurance.J’admire la prose de Christian.Je vous admire tous.Bon pédalage à tous!!!
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Trop gentille Christine mais perspicace car tu as deviné que 7 petits courageux développent une force inimaginable
    Bises
  • Détruit  Marie France

    14 Détruit Marie France Le 24/06/2025

    Hello Christian, je suis accro ! Je vous suis toute la journée ! Et le soir j'attends le compte-rendu avec impatience et quel CR, toujours aussi argumenté et bien écrit !
    Ces grosses chaleurs vous mettent vraiment à l'épreuve mais n'entachent pas votre bonne humeur , fidèles à vous même, quelle Equipe !
    A demain les amis.
    Marie
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Tu ne peux savoir à quel point ton petit mot nous touche tous. Je peux te dire que le groupe avait vu ton message avant moi et tu leur manques aussi. Bisous à toi et force en toi pour ton rétablissement
    De gros bisous
  • Ledoux Chantal et Jpaul

    15 Ledoux Chantal et Jpaul Le 24/06/2025

    Bravo les gars pour ce début d expédition !!!
    Toujours une très bonne cohésion.
    Malgré la fatigue légitime par cette canicule, vous savez garder le sourire.
    Toutes nos pensées les plus sportives à Michel. On te soutient dans ton effort !
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Merci à vous deux pour votre soutien. Michel et Didier sont au top
    Amitiés
  • Laurence

    16 Laurence Le 23/06/2025

    Deux jours sous un soleil de plomb et même si dame nature vous offre de jolies vues que cela doit être dur même en équipe unie et toujours de bonne humeur BRAVO cela fait plaisir à voir et bon courage a tous
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Réponse un peu tardive car très pris la journée et mort le soir
    Bisous
  • MABILAT Arthur

    17 MABILAT Arthur Le 23/06/2025

    Encore une belle épopée et une belle équipe.
    Merci pour le partage, profitez en bien
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 25/06/2025

    Merci à toi Arthur pour ton message de soutien. Je ne vois pas qui tu es mais ton message fait plaisir
    Amitiés
  • Riefer

    18 Riefer Le 23/06/2025

    Coucou pour départ numéro 2
    Pas de soucis Christian, nous avons suivis le jour 1 en images
    Comme dans un film muette, l.écriture a merveilleusement remplacé l’image.
    La sueur, le bonheur de réussite
    En avant pour aujourd’hui
    Bisous
  • Gilles Audot

    19 Gilles Audot Le 22/06/2025

    Je ne te savais pas poète mais après tout pourquoi pas ! Puiisse cet esprit vagabond vous accompagner tout au long de votre périple en dépit des conditions physiques de chacun et météorologiques des cieux. Allez, bon raid à toute l’équipe !
    Gilles
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 22/06/2025

    Merci Gilles pour ton message. Il est vrai que les prévisions très chaudes m’ont fait peur et j’ai laissé libre court aux divagations….
    Amitiés
  • Christine Macé

    20 Christine Macé Le 22/06/2025

    Quand vous lirez ce message vous aurez fait votre première longue journée avec du dénivelé.Vous attaquez fort.Prenez soin de vous et des autres!
    Merci Laurence pour ce gentil et bon brunch partagé avec l’équipe et merci Christian pour ce dynamisme constant et contagieux.
    Force
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 22/06/2025

    Christine je te confirme qu’avant la longueur de la journée, il y avait l’intensité de la chaleur qui use. Mais il y a toujours une solution ( voir le résumé du jour)
    Bises
  • Laurence

    21 Laurence Le 22/06/2025

    Quelle belle équipe avec une belle complicité bienveillante entre vous je l'ai ressentie en partageant ce moment brunch avec vous tous.
    Cette première journée va être dure et compliquée par le parcours et la chaleur mais j'espère que vous serez tous raisonnables sans prendre de risques inutiles le chemin est là mais le véhicule aussi si vous êtes au bout de vos forces .... Profitez bien de vos montures et des paysages et tous les matins j'aurai grand plaisir a vous lire
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 22/06/2025

    Tous ensemble on est une force qui permet d’avancer, parfois lentement mais sûrement. Et nous l’avons fait et dans la bonne humeur
    Bisous
  • Riefer monika

    22 Riefer monika Le 22/06/2025

    Bonjour christian
    Mon message du départ arrivera avec un peu de retard dû à l’heure bretonne :
    Vous êtes tous certainement déjà en route impatients d.aller au bout.
    Bon courage et aussi beaucoup de plaisir à vous - nos pensées vous accompagnent
    Monika et Roland
    jeannin-christian

    jeannin-christian Le 22/06/2025

    Merci à vous deux pour cette petite pensée dès la rentrée de vacances bretonne. On est bien parti et tout comme la minuscule fourmi, on avance, lentement mais on y va vers l’objectif
    Bises

Ajouter un commentaire

Anti-spam