Carnet de bord
Le compte à rebours
Dernière semaine
Samedi 12 octobre : jour de transfert
Joie d’ouvrir ce matin le véhicule de location avec la remorque chargée et attelée.
Un immense plaisir de se retrouver pour réaliser ce projet validé par nous tous et malgré cette joie apparente il y avait un petit pincement au cœur à laisser Arnault sur le trottoir....
N’est crainte l’Ami, ta place est réservée pour l’an prochain....
C’est sous une pluie battante que nous avons pris la route. Pluie qui ne nous a pas quittée de tout le trajet avec une intensité constante.
Le vehicule est tellement confortable et nous étions que cinq dans ce neuf places que très rapidement chacun partît dans ces rêves à l’exception du chauffeur.....
Au fin fond de la Nièvre, un petit village où la pluie dénia s’interrompre un instant nous permit de manger notre casse-croûte...oh, cela ne dura pas le temps de la demi baguette car l’ondée nous retrouva rapidement. On termina la pause méridienne dans un abribus puis le seul bistrot ouvert pour un petit café.
Notre arrivée, programmée à 15h sur Beaune pour réceptionner Marie à la gare est au top.....nous n’avons pas eu le temps de tous passer à la case « toilettes » que Marie était là avec sa petite valise....
L’arrivée vers 17h30 est super. La mise à disposition d’un garage permet de préparer nos montures et de les dorloter dans un lieu sur
Une réunion sur le programme du lendemain que j’ai modifié afin de ne pas quitter Montbéliard sans avoir vu ses principaux monuments mais qui impose de faire environ six kilomètres de plus est bouleversé....
Nous décidons d’aller voir ces curiosités ce soir afin de garder le programme initial qui prévoit 70 bornes et plus de 1500 m de D+....avec la crainte de trouver un terrain humide avec ce qui est tombé et malgré la belle journée annoncée pour dimanche.
Devant dîner à 19h45, nous avons galopé pour voir succinctement le château, l’église....
Ce n’est pas grave.....la bière fut dégustée au restaurant de l’hôtel et accompagnée d’une spécialité locale (choucroute comtoise en ce qui me concerne).
Il est 23h30 et tous sont dans les bras de Morphée, que je m’empresse de rejoindre.
Ce soir, et j’en suis étonné j’ai appris que Sochaux était le site de Peugeot sur Montbéliard mais que Sochaux en tant que ville.....comprend 4000 âmes avec Peugeot Sochaux à 14000...bizarre
Dimanche 13 octobre : de Montbéliard à Goumois
Dame Nature est de toute beauté et lorsqu’elle décide en plus de nous mettre ses habits bleus (un ciel bleu d’une pureté), elle nous permet d’avoir une journée exceptionnelle. Exceptionnelle à plus d’un titre car au delà du beau temps Le Doubs n’ Est pas aussi simple à franchir.
Ce jour nous avons parcouru 68 km pour un dénivelé positif de 1723m....pour une mise en jambes....ce soir, en attendant le repas, tout le groupe est affalé chacun sur son lit, jambes enduites de camphre et essayant d’oublier les douleurs musculaires. Car l’effort fut de 5h 43. Mais revenons à cette journée.
Depart programmé à 9h et dans la réalité, fait à 9h05. C’est un réel bonheur de marcher tous à l’unisson. Nous voilà dans les starting-blocks
Le fait de dormir à Montbéliard permet de commencer par environ 10km très plat. C’ est un bonheur d’échauffement d’autant que la trace suit une piste cyclable. La traversée de Montbéliard est un régal bien quand ce dimanche matin nous rencontrons un peu trop de sportifs (joggeurs, vtt’ vélos et skis à roulettes). On voit que c’est dimanche et que le temps est ensoleillé...
Après le petit échauffement qui a bien fait passer le petit déjeuner, nous arrivons sur Mandeure et son théâtre gallo-romain. Bien qu’à l’écart de la GTJ, nous y faisons un petit détour
Ce théâtre avec ses 142 m de diamètre et ses quatre étages de gradins pouvaient accueillir 12000 spectateurs environ..
Là nous commençons à buter sur les premiers contreforts de ces vallées encaissées. Mais le spectacle est magnifique en prenant de la hauteur
Pont de Roide vu de notre première bosse du jour. Au fur et à mesure de notre avancée sur la crête, nous découvrons des espaces aménagés à couper le souffle
Et jouons....
Peu après nous rencontrons le premier d’une longue série....passage pour vtt
Nous voilà dans la seconde difficulté du jour avec l’ascension d’une belle et longue bosse pour ne pas dire autre chose et nous menant au Fort des Roches..super vestiges du début du XX eme siècle
Tranquillement nous avançons sur de beaux chemins empierrés mais qui torturent nos vieilles carcasses surtout avec nos semi rigides.
La difficulté s’intensifie et chacun monte à son rythme. Parfois, le partage de la souffrance est mieux à deux....
Les kilomètres n’avancent plus et nous arrivons au monument aux morts du Maquis de Lomont vers 12h30....il nous reste encore 10 kilomètres avant de retrouver Denis pour la pause méridienne. Lui est à l’heure et prépare la table...
Sitot dépassé le monument, mon VTT fait un bruit anormal de l’arrière. J’appelle Guy pour qu’il observe ce parasite qui devient très gênant...Et pour cause. Le pneu arrière a une hernie énorme faisant en sorte de frotter sur La Fourche. En peu de temps, le liquide fuit ( je suis équipé de tubeless). Impossible d’aller plus loin. J’appelle Denis afin qu’il vienne sur le monument que je rejoins pneu pratiquement à plat afin de pouvoir avancer.
D’une pierre deux coups. Pause méridienne et réparation en transformant un tubeless en pneus classiques....heureusement que j’ai amené deux vieux pneus
la reprise des forces ne fut que de courte durée....montée dans un chemin ravagé par les engins forestiers au point de pousser nos montures
Apres une légère accalmie, le clou de la journée avec pendant plus de 7 kilomètres une pente entre 5 à 6%....Ce n’est rien sur un revêtement digne de ce nom. Mais ce n’est pas vraiment cela...arrivé au sommet, après une pause récupératrice on crut que c’était fini....nenni, ça grimpait encore...
Arrivé sur Fesseliers, sas d’entrée des gorges du Doubs, au delà de notre première église contoise, nous avons pris la décision de rentrer sur les 9 derniers kilomètres par la route. Tous, nous étions rincés ...
L’arrivée après avoir dévalé pendant quelques kilomètres une belle descente pour rejoindre notre hébergement au bord du Doubs fut une délivrance
Que La douche, le lit et l’huile de massage furent appréciés
Demain sera une autre journée, moins chaude mais aussi rude. La vivre pour en parler....
Lundi 14 octobre : de Goumois à Morteau
J’ai beau avoir de la bouteille avec mes 64 ans, je suis toujours sidéré par la capacité de récupération du corps humain. Hier soir l’ensemble du groupe était globalement plus bas que terre et ce matin, pour tous, tout était nickel....comme si rien n’avait eut lieu la veille.
Il en est de même du groupe. Je pense sincèrement que tous, moi y compris, on est un peu « fêlé ». De nous tous, je pense pas qu’un seul pense un instant à poser pieds à terre. On finirait à pieds, en rampant, mais le soir, on dormirait au lieu défini...comment ne pas être bien et en osmose
Après un bon petit déjeuner, nous avons enfourché nos montures à 9h10, sous un paysage embrumé mais de toute beauté malgré une température de 6.5C.
Ballade superbe en longeant Le Doubs afin de rattraper Goumois.
Goumois, cité qui a la particularité d’être sur deux pays : la Suisse et la France avec pour frontière la rivière le Doubs.
Pour passer en Suisse, aucun douanier à l’horizon
Goumois est la capitale aussi de la truite...
Une fois du côté suisse, on peut dire : c’est beau en Suisse.....
Nous avons pédalé pendant 8 km en Suisse en longeant le Doubs. Mais parfois nous étions 50m au dessus...heureusement qu’il n’y a pas eu 50m en dessous. Pendant cette traversée que je qualifie de douce avec le recul de la journée, que de belles visions au niveau des paysages avec un couple en voyage de noces....
Au delà de ces instants de détente, que la nature est belle dans sa texture originale...
Voilà que la partie Suisse se termine. Nous repassons la frontière côté Helvétique sans problème, mais côté français, un couple de douaniers était en poste. Heureusement c’était la pause café...
En Suisse, tout est doux....on a vérifié. Sitôt passé le Doubs, la pente pris de l’ampleur. Et inversement, les éclats de rire diminuèrent d’autant...jusqu’à atteindre le belvédère de la Cendrée après avoir poussé nos VTT deux à trois fois sur des portions nouvelles de la GTJ, à peine finalisées par les engins forestiers.
Rude matinée de 24 km avec 880 m de dénivelé positif...
Mais bien appréhendé car c’est à Fournet-Blancheroche que j’avais demandé à Dénis de nous retrouver pour la pause méridienne. Petit couac car la trace passée au bas du village et Denis avait préparé une magnifique table à la mairie, malheureusement 100m plus haut...la faim permet de réaliser des prouesses mais le jeu en valait la chandelle
L’apres midi se présentée sur le papier de meilleure augure
Avec la fatigue du matin, nous avons opté pour la version light sur environ 8km. Version permettant de gommer une centaine de mètres de dénivelé mais aussi d’emprunter des chemins usants les organismes. Malheureusement cette version était une succession de montagnes russes avec un vent de face assez fort.
Nous rentrâmes dans la forêt afin de récupérer plus loin la trace. Là, ce fut aussi un moment d’anthologie avec de nombreuses poussettes...
Et si cela ne suffisait pas, il y eut quelques devers avec passage étroit
Mais malgré ces difficultés le groupe solidaire avance sans broncher.
A traverser des espaces herbeux où la trace est intuitive amène des discussions sur la direction à prendre suivant la réactivité de nos GPS
Marie suit à son rythme. Pour réaliser ces journées de malade, elle ne se met pas dans le rouge lorsque la pente est positive. Mais dès que la pente s’inverse, elle nous fonce dessus, nous double à une vitesse incroyable et se détend en nous attendant...
Lorsque nous sortons de ce calvaire, à un embranchement, nous voyons « saut du Doubs » mais 125 m plus bas...D’un seul regard des yeux, la décision est prise....allons y.
Là j’ai une pensée pour les amis randonneurs. Il y avait de l’eau. On est pas venu en voiture....on ne peut pas tout avoir
tous nous appréhendions la remontée...Michel avait perdu ses lunettes de soleil peu avant. Il avait même rebroussé chemin pour tenter de les retrouver. Peine perdu.
Et là, au belvédère du saut du Doubs, juste avant de reprendre nos montures, les lunettes à Michel posées sur la selle. Il ne pouvait pas les retrouver car il était assis dessus
Une fois retrouvé les sommets, la longue descente sur Morteau en sous bois fut et régal et le centre disposé du nécessaire au nettoyage
Mais l’ivresse de l’altitude nous gagna. Où étions nous,,,,que de rencontres étranges.....
Rêvions nous...mais non, nous avons sympathisé avec les autochtones
Une fois les esprits apaisés et surtout après une bonne douche, nous terminons la soirée en fêtant l’anniversaire de notre orléanais Denis qui essaye de me rattraper mais j’aurais toujours une longueur d’avance.
pour clore cette journée, s’il faut retenir une seule chose c’est :: BON ANNIVERSAIRE DÉNIS
Mardi 15 octobre : de Morteau à Metabief
Quel contraste entre ce début de raid et la journée d’aujourd’hui.
En moins de 12h, on peut passer de la lumière aux ténèbres. C’est comme un transfert dans un autre monde.
La lumière
Un autre monde
La première chose que l’on remarque entre ces deux univers est la couleur du ciel.
Nous le savions que la journée serait maussade mais de là à imaginer la suite.
En regard de cette mauvaise météo annoncée mais aussi du kilométrage et de la difficulté, nous avions prévu deux choses: partir plus tôt et suivre aujourd’hui la GTJ en empruntant les quelques portions «light » afin de minimiser les risques de tomber sur des chemins détrempés.
Tout est respecté au départ; Coeur vaillant mais revêtu de nos belles combinaisons de pluie, nous attaquons cette étape de 67 km et 1400 m de dénivelé (dans la version allégée).
Un petit quart d’heure après, la pluie qui tombait faiblement s’intensifia puis tomba encore plus fort, pour parfois , tomber à seau....peu de répit avec une température glaciale de 7.8 C
On peine à sortir les appareils photos et le mien’ qui est sensitif ne reconnaît même plus l’empreinte de mes doigts....
Dès le départ, la route grimpe bien, c’est une bonne mise en jambes...
Aujourd’hui nous avions découpé l’etape en tronçons afin de garder le moral. Ce premier tronçon nous amena à un lieu dit appelé « La Perdrix » et situé à 19 km de notre départ et nous avions à nous élever de 480 m.
Sous ce déluge, nous avançons avec une alternance de petites routes forestières, de chemins et de nombreuses prairies où parfois, le passage de clôture n’existe pas. Il faut alors coucher la barrière électrique en faisant très attention et la remettre en place (rôle du dernier vététiste).
Nous croisons parfois de drôles de bestiaux....mais il est vrai que nous sommes sur «Rock Highland ».
Devant nous une des nombreuses fermes comtoises que l’on rencontre.ou ferme à tuyé.qui consistait à l’habitat traditionnel du « montagnons ». Elle était fonctionnelle pour faire face aux rudes conditions climatiques. Caractérisée par son immense toit, elle permettait de loger les grandes familles paysannes mais aussi tout le bétail ainsi que tout le fourrage des longs mois d’hiver.
Dès la fin du XVIII, la ferme à tuyé est agrémentée de nombreuses ouvertures permettant aux « paysans horlogers » de travailler « sur la fenêtre ».
C’est autour du tuyé, impressionnante cheminée de bois ou de pierres ques’articulait la distribution des pièces. Le tuyé permettait aussi de fumer et de concerver les fameuses salaisons du pays horlogé (saucisses de Morteau, Brési, jambon) mais aussi d’evacuet la fumée vers l’extérieur.
Peu après la Perdrix, nous trouvons un abri bus afin de manger un bout. Nous sommes transis et je tremble tellement que je peine à utiliser mon portable pour demander à Denis s’il est arrivé sur Portalier.
Nous décidons de laisser tomber la trace et de gagner le point de contact par la route et ce sera le terminus de l’etape.
C’est trempé jusqu’au plus profond que nous retrouvons Denis sous la halle. Lorsque je dis trempé, le retrait des chaussures permet d’evacuer un demi verre d’eau de chacune.
Si Marie est facile à reconnaître tentant de se changer afin d’éviter de trembler, je vous propose un jeu....celui qui trouve les personnages essayant d’en faire de même aura droit de participer au raid de l’an prochain qui sera la GTMC (Grande Traversée du Massif Central).
Vous avez trouvé....vite, poster votre réponse....
Comme toute bonne fin, cela se termine autour d’une bonne table
Notre journée s’achève là après 1h55 de selle, 28,6 km et 491 m D+
Demain le temps ne prévoit aucune ondée. Celle-ci a eue raison de notre rage d’avancer...
Mais aucun regret pour au moins deux raisons : il y plu tout le final en bus et il continue encore de tomber des cordes et , secondement, c’est sur ces mots que je termine mon blog alors qu’il est 17 h.
Quel plaisir d’avoit en perspective une nuit de bébé
Mercredi 16 octobre : de RocheJean-Metabief à Premanon où du Doubs au Jura
C’est une journée exceptionnelle et un vrai et grand bonheur de vététiste que nous avons tous vécu. Une journée à marquer d’une pierre blanche tant la beauté des paysages associée à du dénivelé à taille humaine ne nous mettant jamais dans le rouge.
ce n’est pas non plus de la frustration en regard de la journée écourtée d’hier. Non, ce matin était un nouveau jour qui s’annonçait bien avec un grand ciel bleu. Et le bonheur est venu au fil de notre avancée.
Malgré ce grand circuit d’azur la température était de 4*C et le pare brise du véhicule était gelé....le pourquoi de jolis canaris emmitouflés, enfin quelques uns.
Et après avoir fait les réserves d’eau à la fontaine, le groupe pris son envol à 8h45. Notre première visée est Mouthe. La trace de la GTJ ne fut pas facile à trouver du fait que l’hôtel était un peu à l’écart et le gain d’un départ avancé car on avait plus de 70 kilomètres fut perdu dans la première heure et, de plus, un bonus de 5 à 6 kilomètres....
Malgré tout nous vîmes Mouthe, pays où le Doubs prend sa source.
La sortie de terre est impressionnante...
On profite de la présence de Denis pour s’alléger en vêtements et prendre un café qui est le bienvenu. Après consultation de la documentation et du parcours effectué, nous définissons le point de repas du midi à mi parcours que l’on espère atteindre pour 12h30.
La féerie avait commencé et s’intensifia au fil des tours de roues....Dame Nature nous étalait toute sa richesse...les mots ne viennent pas pour décrire cette vision qui défilait...
Tout n’est pas de tout repos. Si les yeux s’en prennent de toute part, les jambes dégustent
Le terrain de pré bois, associant monts, forêts, vaux et prairies mais aussi des environnements de tourbières défile le long de la trace. Nous arrivons sur Chaux Neuve et la présence de tremplin à skis nous rappelle que la vie sportive, ici, et aussi, hivernale...
Vue du haut
Et au raz du tapis synthétique
Après de bonnes rigolades où certains ont descendu une partie du tremplin assis (arrière refroidi ensuite car postérieur mouillé), nous reprîmes notre avancée afin de retrouver Denis que l’on laissa en haut du tremplin de 120 m
Nous trouvâmes sur la trace des amis
La vie est simple et belle si on prend le temps de la recarder...
Enfin la pause qui se trouve dans le Jura
Dénis est un chef logisticien hors pair...menu varié ( ce midi, saucisson de Morteau) et succulent. Je n’en dirai pas plus car je ne voudrais pas qu’il demande une rémunération...
Nos VTT ne demandent qu’à reprendre le chemin pour profiter du terrain. Notre prochain RDV est Bellefontaine. Nous découvrons de beaux lacs.
de beaux points de vue et le groupe vit cela dans une communion totale et partagée
Marie qui, techniquement est la plus compétente, Nous apprend à franchir les dispositifs de franchissement de clôtures. Ce système, nous le rencontrons plusieurs fois par jour. Au départ, elle était la seule à oser. Et puis, petit à petit, s’affranchissant de nos craintes, on osa, pratiquement tous le même jour, et c’etait aujourd’hui
Bien sûr on peut la jouer en père de famille mais aussi en jeune loup
La mono loupa sa prestation...
Mais elle garde un sourire permanent
Au il de la semaine nous voyons la nature se revêtir de ses habits automnaux
Nous avançons mais la longueur commence à se faire sentir
A la sortie d’un sente descendante mais hyper caillouteuse que nous prîmes à pieds, sitôt la macadam retrouvé, je fis un soleil qui déchira le cuissard. Plus de peur que de mal....la cuisse bien rayée
La fin de la journée est difficile car l’etape fut longue. D’un commun accord nous décidons, après Les Rousses, de finir la journée par la route (5km).
Le tapis est doux et ne martyrise pas notre corps qui est, ce soir, au bout du rouleau.
La sortie de 8h30, dont 5h32 en selle, nous a permis d’avancer sur notre raid de 74,3 km avec 1517 m de D+
Demain, nous avancerons plus loin car Dame météo s’annonce clémente.
Jeudi 17 octobre : de Premanon à Giron ou du Jura à l’Ain
Le programme de la journée s’annonçait sympa avec «peu » de kilomètres et un dénivelé acceptable. Néanmoins nous décidâmes de partir assez tôt ( petit déjeuner à 7h30, c’est pas une vie....)afin d’essayer de devancer la pluie prévue pour 14h.
Heureusement que les vélos ne purent être lavé hier soir car après 300 m, ils et nous étions baptisés....
La pluie tombée la veille n’est pas la seule fautive. Il faut y associer les forestiers car l’activité dans ce secteur est énorme. L’epicea Est le roi de la forêt. Dans le secteur son nom est aussi « la pesse ».
passé les espaces meurtris par les forestiers la piste n’est pas facile car, et nous ne ferons que cela toute la journée, nous avançons sur des pistes de skis de fond.
Nous arrivons à maintenir une bonne allure et retrouvons Denis pour un petit déjeuner (café et gâteaux) dans un endroit au chaud et mis à disposition par la commune. Denis le « demerdard » trouve toujours le top.
Ceux qui ne prennent pas de café se tournent vers l’oranage.....
Petite pause car les copains s’aperçoivent que plus l’arrêt est long, plus le redémarrage est difficile.
Nous sautons de combes en pré bois, de petites routes forestières en sentiers nous menant à plus de 1300 m. Les pauses sont les bienvenues dans un camaïeu de couleurs.
Dans une forte déclinaison, Marie, qui depuis 2 à 3 jours, son mal de gorge se transforme en bronchite, n’a plus de force et est obligée de mettre pieds à terre.
Dans ces contrées où le réseau n’est pas la panacée, je réussis à joindre Denis et lui communique la position pour venir récupérer Marie.
C’est donc un quatro de sexagénaires qui repart en goguette....
Rencontres visuelles splendides mais qui se méritent par de gros efforts.
La trace n’est pas toujours évidente. Heureusement que nous disposons de GPS
Sur ce terrain gras, l’énergie dépensée est forte. Dans la matinée, et malgré le café pris, j’ai senti arriver une hypoglycémie...heureusement que nous disposons de barres.
Parfois, nous passons devant certaines fermes isolées qui ont pas toujours le grand confort...
Dans notre avancée, quelques chemins sont agréables
Mais le Jura a cette particularité d’avoir des descentes courtes suivies de raidillons à ne pas en voir le bout.
Après les pâturages, de sacrés chemins empierrés et pentus nous attendent
On comprend pourquoi les muscles des bras sont endoloris le soir.
Nous retrouvons nos cuisiniers à 13h à La Pesse, dans un endroit idéal pour pique-niquer....mais le vent que nous avons de face et assez violent nous pousse à mettre rapidement nos bousons
Il reste encore 16 kilomètres et il est 13h20. La pause méridienne est très courte car le ciel s’assombrit bien et si les prévisions météo sont correctes, nous devrions voir arriver la pluie avant 1 h.
La trace ne procure aucun répit. Dans un chemin bien caillouteux et descendant, je perds mon garde boue avant que je réussis à récupérer. Plus loin, c’est au tour de Guy de pincer son pneu et de crever au point de ne pouvoir réparer. Il faut carrément changer la chambre à air
Michel m’annonce cette panne mais je n’entends pas trop occupé à maintenir mon vélo dans cette descente infernale.
A l’intersection suivante j’attends les trois drilles une bonne dizaine de minutes et ne vois rien venir. La pluie a déjà fait son apparition et je ne peux les joindre (réseau absent). Comme il reste juste 4 kilomètres et pensant qu’ils ont pris une variante pour rentrer le plus rapidement possible, je décide de finir seul cette journée.
Chemin toujours aussi difficile et caillouteux mais une belle falaise se dessine entre les arbres
Une pluie battante m’accompagne jusqu’à l’hôtel.
Hotel vide...il est vrai qu’il est juste 15h. Je me mets à l’abri et essaie de joindre les copains car personne au centre. Même pas 5 minutes après mon arrivée les voilà...Guy porte sa chambre à air et je comprends pourquoi 10 minutes d’attente ne furent pas suffisant.
Sous une bonne pluie nous lavons nos montures avec le robinet et tuyau de cimetière.....On est obligé de laver nos chaussures et camelbacks tant ils sont crottés....
Il en est de même de nous quatre.
Depuis notre départ nous avons un gros plus....à l’exception d’hier soir, nous faisons laver et sécher nos affaires...
Nous voilà dans l’Ain.
Aujourd’hui, 54 kilomètres avec 1324 m de D+ en 3h 55 de pédalage alors que la sortie totale fut de 6 h10 ....
Vendredi 18 octobre : de Giron à Hauteville- Lompnes
Hier soir, la météo annonçait un vendredi pluvieux sur toute la journée. Ce matin, le curseur s’était déplacé avec un arrosage à partir de 12h.
Il faut y croire aux prévisions....À l’ouverture des volets à 6h45, tout était détrempé mais il ne pleuvait plus. Et à 7h, un arrosage conséquent s’activa.....Au moment du départ (9h), le ciel ne pleurait plus. L’étape initiale était longue et dure (65 km avec 1450 m D+). Vu les sols ruisselant, nous décidâmes, pour commencer de suivre la GTJ dans sa version « light », ce qui permet de rendre l’étape moins dure en prenant plus souvent des routes forestières macadamisées.
A partir de cette décision, nous gagnâmes St Germain de Joux par une longue descente (8km) qui fut avalée en un rien de temps. Notre première pose de la journée était prévue là afin d’admirer les marmites...
En en reprenant la route, une belle fresque....
Nous optons pour la version light car le dénivelé qui nous attend annonce 500m sur 10 kilomètres...par les chemins ou sentiers, nous le sentions pas bien ( tout pissait l’eau). Bien nous en a pris car sur 10 kilomètres, avec le vent de face, ce ne fut pas que du plaisir. Les cuisses criaient....le final fut dantesque. Le Kiki trouva une parade pour recoller au peloton sur le dernier kilomètre. Aujourd’hui il était là « voiture balais ».
plaisanterie, il prenait conseil auprès du Manager (Marie) pour savoir quand porter l’estocade....
Après ce passage, nous crûment que pour arriver à notre pose méridienne aux Plans-d’Hotonnes serait à dénivelé négatif. Grosse erreur....
Même l’arrivée fût immortalisée....il faut dire que lorque l’on est à l’arrière, les premiers jouent les photographes....
Le repas, tant le site que la table fut encore au top. Il faut dire que Dénis, qui a pris de la hauteur s’est adjoint une aide de camp.....au top aussi ( malheureuse Marie qui est, à son plus grand désespoir punie de VTT).
Après consultation de la météo qui annonce la grosse pluie pour 15h, les quatre mousquetaires décident de finir l’étape par la version classique (celle dans le GPS).
Beaux paysages car nous partons de haut
Très rapidement la trace rentre en sous bois vallonné et assez escarpé avec des passages de clôture où il faut s’ adapté
Dans ce désert du Haut Bugey, l’homme a laissé des traces de son travail (ici plus de 40 personnes pour tailler cette pièce d’un seul tenant)
Ensuite, nous rentrons dans de profonds ravins. Nous sommes au fond d’un V inversé et de chaque côté, aucune possibilité de sortie....De plus, de grands et majestueux sapins font des murailles infranchissables....Nous avançons péniblement sur un semblant de chemin recouvert d’un tapis de feuilles. Celui-ci cache des obstacles (pierres et racines) sur lesquelles nous dérapons de nombreuses fois. Du coup, nous avançons chaussures non en prises pour pouvoir réagir rapidement...Et comble de bonheur, le GPS ne s’est plus il est....lorsqu’il réagit un peu, on constate que l’on est hors trace. Celle-ci est au sommet de la Crète sur notre gauche. Il faut remonter le V inversé au travers la forêt...un combat de titan. En plus du dévers, de la pente, il y a plein d’épineux sur un sol glissant. Pour se sortir de ce pétrin, plus d’une demi-heure de lutte, chacun avec sa monture.
enfin, nous retrouvons un peu de douceur
La fin de l’étape approche et nous sommes heureux de trouver les premières habitations....
Sur place, il est à peine 15h et l’hôtel ouvre à 16h. En face se trouve la Mairie et M. le Maire retrouve l’hoteliere qui nous libère....
A 15h15, la pluie fait son apparition...de la chance d’avoit pu réaliser cette journée sans une goutte d’eau
La soirée se termine au Casino où nous faisons un excellent repas. Après cela, direction le Casino ou Michel double sa mise en moins de 10 minutes....The King
Cette étape de 50 km et 1310 m en 3h10 de selle laisse des marques malgré la version light du matin,
Nous sommes à la veille de notre dernière étape...cela va en définitive très vite mais la fatigue se fait sentir ( réveil de plus en plus difficile) et dans la journée cela se sent aussi.
Depuis 7 jours et malgré une étape tronquée, on en est à 330 kilomètres avec 8050 m D+ en 25h09
Samedi 19 octobre : de Hauteville à Chanaz où de l’Ain à la Savoie
Ce matin nous sommes cloués à l’hôtel. Une seule cause ne peut stopper notre avancée : la météo. Elle nous a déjà forcée à stopper. Ce matin, elle nous interdit pour l’instant le décollage.....
le ciel est très bas avec de gros nuages noirs qui courent accompagnés de roulement de tonnerre. Mais nous voulons finir. Malheureusement, aucune météo n’est identique.....attendre et garder espoir...
Les amis ne stressent pas car nous avons les chambres jusqu’à 11h et depuis 9h, rugby à la TV.
A plus
Je reprends la plume à 22h 40 non pas que la journée fut longue mais la fête de fin de raid fut à l’image de notre raid avec de la fraternité et des valeurs humaines fortes
Mais revenons à ce matin. Pendant que les copains regardaient le match à la TV, je scrutais la météo. Une fenêtre, petite certe, mais réelle se profilait pour 9h45. J’allertais le groupe et le départ fut effectif pour 10h15.
ce petit retard engendra une première pause au bout de 10 minutes....tellement il pleuvait
Qu’à cela ne tienne....Dès que le ciel s’éclaircit nous repartîmes le cœur vaillant sans savoir ce qui nous attendait...Oui, le temps exécrable Nous avait imposé de prendre la version allégée....mais le ciel électrique avait des répercussions sur nous. De 14 kilomètres allégés, nous en firent 20 pour rejoindre notre ravitaillement. De plus, l’allegé se transforma en un combat dans des sentes glissantes, caillouteuses et pentues
Du sport......
En contrepartie, la météo était bienveillante....mais menacente
A force de courage, on put atteindre notre premier point de liaison avec la logistique. Heureusement, car sitôt positionné sous le lavoir, un déluge s,abattit. Il est vrai que nous venions de descendre dans les nuages et que le roulement de tonnerre roulait avec une résonance accrue du fait de la vallée en contrebas
Nous dûmes attendre une accalmie pour reprendre nos montures
Au départ de cette étape ( Vogland), nous reprîmes la trace normale et decrouvrimes les gorges de Thurinin), à couper le souffle
De franchir ces gorges ne fut pas facile
Pas facile à franchir car glissantes surtout avec nos chaussures. Je passas la pierre à quatre pattes. Et Guy passa mon VTT.
Cela n’était qu’ une mise en bouche. La remontée des gorges fut un moment d’anthologie....
Dans ce genre d’aventure, j’ai appris et c’est un peu ma bible qu’après les galères, si on tient le coup, il y a toujours une accalmie et des plaisirs. Il faut attendre, vivre le moment présent, quel qu’il soit
Le ciel jouait avec nous mais la force était en nous. Il devait ressentir notre rage à aller au bout qu’il nous laissait toujours tranquille....
La trace devint plus humaine et nous offrît de beaux présents...
De belles sentes, plus douces, nous permirent de reprendre de la vitesse et d’avancer, car en sous bois, le décor, bien que naturel, est connu de nous tous...De ce fait, nous atteignirent Culoz, terme de la GTJ.
Oui, Culoz est la fin de la GTJ mais pas la fin de notre raid. Il faut encore effectuer 14 kilomètres soit disant par la via Rhona...Si l’atteinte de Chanaz fut réalisée par cette voie douce, elle nous permit d’ad, de loin, le Grand Colombier. Nous avions décidé de prendre l’arrivée sur Culoz par une voie plus sécuritaire vue la météo
Enfin, Chanaz, son pont et son surnom...la Venise du coin
Et là, le GO avait réservé une surprise « la surprise du Chef »...au lieu de rejoindre Portout par le canal ( 2 kilomètres et plat), la trace nous fit pédaler sur 5 km avec 200 m de dénivelé positif....je dirais 2,5 km pour faire cette ascension avec un pourcentage à 19% à un moment donné....
Cela justifia la merveilleuse soirée, clôture de notre aventure...
Périple qui se termine avec une dernière journée de 53 km avec 812 m D+ en 3h22 de selle.
Sur notre raid, en cumulé, nous avons abattu 383 km avec 8 862m D+ en 28h 31.
Ce soir, en clôture, je tiens à remercier chacun des membres de ce groupe. Sans votre personnalité, sans ce plaisir à être ensemble dans cet effort individuel, j’aurais et je pense Nous aurions pu vivre ces moments forts. J’y associe Arnault qui nous a continuellement accompagné
Merci à vous
Demain nous remontons.
La valeur et la force de ce groupe fait qu’il devrait y avoir des surprises...
a lire très bientôt
A+ et merci à tous pour tous ces messages
Bi
Dimanche 20 octobre : le retour
Journée sans sport, mais le petit déjeuner est copieux avec une vue magnifique sur le lac du Bourget.
Le réveil est matinal afin de positionner toutes nos machines sur la remorque avant de passer à table.
Je ne suis pas dans un enthousiasme monstre car cette aventure est pratiquement finie et nous allons, dans très peu de temps sortir de cet univers communautaire pour repartir chaqu'un vivre sa vie. Dès la fin du voyage, nous avons déjà nos agendas respectifs chargés....
Nous effectuons le tour du Lac du côté "piste cyclable" afin de passer récupérer des viennoiseries avant de déposer Marie qui nous accueille pour notre pause matinale et boire un petit café.....
La surprise attendue arrive peu après... Sophie, la fille de Guy nous rejoint avec sa fille Noélie (la première petite fille à Guy) alors que Guy est dans l'ignorance totale....
Séquence émotion....
Merci à Marie d'avoir permis cet instant.
Pause toujours trop courte dans ces cas particuliers....mais nous devons y aller car la route est longue....
Contrairement à l'aller, là, je pense que beaucoup des Amis sont aussi dans le fait que cette histoire se termine et le retour est d'un calme.....chacun doit revoir le film de la semaine sur grand écran (paupières fermées)....exception faite du chauffeur.
Date de dernière mise à jour : 20/10/2019
Commentaires
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BONJOUR A TOUS - quel magnifique périple et dommage qu'avec les années je ne puisse vous suivre!!!!!! - les photos magnifiques et font rêver - profitez bien de votre retour avec des images plein la tête - A TOUS BRAVO - dommage pour Marie qui n'a pu vivre à fond ce périple -
A BIENTOT - CLAUDE et EVELYNE
Nous partageons d'excellents moments dans d'autres activités et nous avons un super projet sur la base de lancement... A bientôt et bises à vous deux -
Bonjour,
Encore bravo à vous tous!
Bravo pour avoir surmonter les difficultés "dénivelés météo";
Merci pour ces belles photos qui nous ont fait voyager au plus profond du Jura!
En attendant le massif central l'année prochaine, "comté sur moi pour partager le mont d'or"
Encore une fois nos félicitations : la rue de La….
dany
Merci à Toi Dany pour ces gentils commentaires.... Je sens une pointe d'envie.... Ose..... Bises -
Bonsoir à vous tous
L aventure se termine.La météo n a pas toujours été avec vous mais vous avez su vous adapter.Nous avons partagé vos efforts mais aussi votre détermination et nous vous avons suivi grâce à Christian et son blog.
Bravo !!vous êtes des champions et tout cela avec le sourire et l esprit d équipe.
Merci de nous avoir fait vivre votre aventure et surtout compliments pour votre réussite.
Amicalement
Christine
Christine, tu n’as pas joué cette semaine pour gagner une place l’an prochain. Néanmoins, en tant que Voisine, si cela te tente, tu seras prioritaire.... Bises -
Bravo pour vos efforts.
Je suis sans doute passé par quelques mêmes chemins mais à pied, il y a quelques années quand j'étais bidasse à Lons le Saunier.
Jean-Paul, ami de Michel
Merci à toi Jean-Paul Michel te liras aussi -
Bravo à vous tous, de beaux dénivelés.
Faites vous plaisir pour la dernière journée.
On va essayer Arnault mais ce n’est pas garanti avec la météo. Mais on devrait trouver une solution. Tu nous connais À bientôt -
Pas facile de suivre tous ces fous, en parallèle je guette les exploits de mon gendre sur la diagonale des fous.Bonne douche et bon repos, la fin approche avec des souvenirs plein la tête ( et surtout les jambes)
Alain
Oui, les jambes aspirent au repos mais la langue sera active pour raconter cette aventure Amitiés -
Bonjour,
Malgré les difficultés, terrain et avaries la joie collective présente (vue sur les photos) montre un groupe uni "audacieux" depuis le premier jour. Bravo pour vos exploits! Les fidèles supporters de la rue de La…
Dany
Le dernier numéro sort demain...à lire Bises -
salut Michel et à toute l'équipe merci pour tout, ces beaux paysages. Bon courage à tous.
Bonne fin de randonnée à tous.
Amitiés. THIERRY
Michel te fait une bise et il récupère maintenant.... Amitiés -
Bonsoir à tous
Bravos pour vos performances, vos endurances et surtout vos sourires.
Je pense que la fatigue commence à être ressentie par tout le monde et que vous appréciez le soir un repas chaud et une bonne literie.
Les paysages sont magnifiques et tous les soirs vous égayez mon quotidien à la lecture du blog(perte des lunettes à Michel vite retrouvées.....)
Bon courage pour la suite
Amicalement
Christine -
Vous êtes beaux dans l'effort et la difficulté!
vos sourires témoignent d'une satisfaction personnelle et de bien être collectif!
Les paysages restent impressionnants malgré le temps gris et la pluie!
Profitez bien et bisous tout spécial à mon papa, papy, beau père.
J’espère que Papy est vu par les titis Merci et bises à vous six et à dimanche BISOUS -
Bonjour à vous tous, belle balade, beau paysage, une sortie sympa, un coucou à Michel.
bon séjour, Alex
Il est en récupération.....le coucou sera passé tout à l’heure à l’apero Amitiés -
Que de beaux paysages ! Et la bonne humeur à l'air au rendez-vous malgré la pluie...l'effort créé souvent de bons souvenirs en équipe ! Le soleil est revenu apparemment, pile poil pour équilibrer le tout. Régalez-vous encore !
Bises,
Lore Macé
Merci Lore pour ce petit mot gentil Avec une bande de joyeux drilles, la route est une histoire de rigolade Bises -
Bonsoir les amis
Hier la pluie a eu raison de vous,j espère qu aujourd’hui la météo sera plus clémente.Mais je vois que rien ne peut vous perturber .Si vous ne pédalez pas vous nous improvisez une belle séance de strip-tease
La séance n’a pas eu de succès mais aujourd’hui que du bonheur Je pense de plus en plus qu’il faut persévérer car après la nuit il y a du beau temps...suffit de persévérer Bises -
Bonjour les téméraires,
Température froide et cette pluie continuelle vous rendent une journée difficile "voir impossible" mais les sourires sont là". BRAVO! J'ai reconnu la deuxième face arrière pour avoir pratiqué le vélo derrière cette forme "et me dire -lâche pas le gros "..." de Christian. Amis j'espère que la boisson chaude était présente à l'arrivée. Demain, aujourd'hui beau temps.
Dany
Bien vu sur tous les tableaux Aujourd’hui un pur bonheur Un peu déçu car le Cul s’est affiné et tu le reconnais...cela doit être de l’ampur Bises -
Quand je vois les photos de ce jour, je mesure encore plus la chance que nous avons eu dans les Pyrénées !
Cela fait parti du jeu....parfois on gagne mais il arrive de perdre Mais pour l’instant on ne va pas se plaindre Après le noir, le blanc....aujourd’hui un pur bonheur Amitiés -
Cette petite journée de VTT vous aura permis de vous reposer et de nettoyer les vélos :).
Denis aura été un peu moins seul pour cette journée.
Bonne randonnée demain au soleil.
Ta prévision était bonne. Une journée de pur bonheur de vtt. Fatiguante car longue mais trop bien Bises à toi -
Bravo à vous ,mais pas de relâchement : attention à la prépa du paquetage : les lunettes, c'est comme les pneus, il faut en emmener plusieurs !!!! bonne journée;
Alain
Je transmets au Chef « mécanicien ». À bientôt Alain -
Les paysages sont magnifiques.
Je vois aussi que les étapes sont bien dosées en longueur et dénivelé.
Bon courage et faites vous plaisir
La dose est peut être bonne mais il faut s’adapter au traitement....qui est différent que de tourner autour du golf avec ses belles bosses...non ses dos d’âne Amitiés à toi -
Que de belles images....
Nous vous souhaitons juste le soleil qu'il faut
la pluie la nuit et beaucoup de plaisir de pédaler ensemble
Monika et Roland
Merci à vous les basques....le soleil je l’ai vu dans vos contrées il y a peu de temps. Ici c’est pareil mais je crois qu’aujourd’hui le rideau d’eau fera parti du spectacle.... Bises -
Bonsoir,
Fidèle lecteur et "suiveur" de vos périples, j'avais hâte de vous retrouver! Je suis prêt devant mon écran avec une "mousse" à mes cotés pour cette traversée du Jura!!! Les Téméraires à vous….
Si l’envie te démange de laisser l’ordi Viens nous rejoindre et amènes un pneu, cela pourrait encore servir car la route est encore longue Saut du Doubs, cela doit te parler... Bises -
Bonjour à vous
vivement ce soir que nous ayons de belles images qui reflètent vos efforts!!!! Bonne journée à vous;
Alain
Bonjour Alain Tu attends ce soir pour les images....et je me réveille à 6h pour te répondre...merci beaucoup à Toi, fidèle lecteur. Amitiés -
Bonsoir à tous
Soleil,parcours au top et une belle mise en jambes!!!!
Je pense que toute cette belle équipe va apprécier la douceur d un bon lit.
Bonne nuit réparatrice.
Merci Christian pour tes commentaires et photos, qui nous permettent à ceux rester chez nous de vous suivre et d être un peu avec vous.
Amitiés
Christine
Merci à Toi Christine. C’Est aussi un plaisir de rédiger ce blog pour se rappeler car tout va trop vite et demain on perd le fil de l’avent Et surtout les moments forts Bises -
J'attends avec impatience le résumé de la première journée.
De mon côté une heure et demi de VTT seulement car mal au dos d'avoir remuer de la terre.
Christian, je n'ai pas bien compris Sochaux Peugeot.
Bisous à tous
Bonsoir Arnault Pour moi je pensais que Sochaux était une grande ville Nenni Je n’ai pas vu le panneau de la commune et on ne voit que Montbéliard. Sur Internet, apparemment c’est une petite commune perdue dans l’immensité du site industriel de Peugeot C’est ce que j’ai cru comprendre et vu
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