Carnet de route

Un état serein m'a accompagné toute la semaine. Est-ce le fait d'une certaine habitude, est-ce la vie un peu trépidante qui m'a accompagné ce dernier mois.....toujours est-il que cette journée de préparation et de voyage à destination de Pont de Montvert fut cool. Si je devais donner un état du Michel et moi ce matin, je qualifierai la période de "no stress ". C'est ainsi que nous prîmes la route......avec la "Bébert" en souvenir pour ceux qui nous suivent depuis quelques temps....

Notre route fut cool sous un beau soleil.....qui durât jusqu'à la sortie de l'autoroute à la hauteur de Mende en Lozère. Là, le beau ciel d'azur devint un camaïeu de gris et la température passa de  28 à 12.....ce qui confirma la météo que l.on entendait depuis plusieurs jours et qui annonçait des orages sur les massifs du sud.....Dame pluie fit son apparition et fut bienfaitrice pour le pare-brise qui retrouva une propreté que même une heure de nettoyage manuel ne permet pas. Notre final sur de petites routes lozeriennes était de toute beauté.... et donnait envie de prendre nos montures....Mais cela ne faisait pas parti des options du jour. 

Équipe merveilleuse et solidaire....partie de trois coins de France ( Tarbes,Bourget du Lac et Bourges), nous avons stoppé nos véhicules à Finiels pratiquement en moins de 15 minutes....Merveilleux instants que ces retrouvailles que je considère comme des instants familiaux.....déjà 7 ans que nous nous retrouvons pour une semaine de partage d'une passion commune qui n'est peut-être pas le VTT mais le plaisir de se retrouver et de vivre ensemble la découverte de notre patrimoine,notre terroir, et le partage de très bonnes soirées autour, bien souvent de très bonnes tables.....et ce soir, l'entame de cette dernière partie de la GTMC est excellent.

Nous nichions dans un coin perdu à 1200m , près du Mont Lozère, au plus près de la nature. Même nos montures ont trouvé refuge dans la cabane à chiens....

Le temps n'est pas engageant....mais il est tard et demain sera un autre jour. Toute la troupe s'est assoupie, mais je tenai,avant de faire  moi aussi l'extinction des feux vous faire part de notre arrivée au point 0 de notre raid et de l'envie totale et entière du groupe de démarrer et être ensemble pour vivre et partager des MOMENTS que l'on espère FORTS....

Me voilà en forme...car je suis déjà debout à 6h30. Je ne veux pas jouer au petit éléphanteau et j'essaie de gagner la salle de bain sans faire de bruit afin de ne pas réveiller Jean-Marc. Douche tonique et au retour l'ami est sur son portable...Nous commençons par une bonne tchatche, histoire de se mettre en condition. A l'ouverture du rideau de fenêtre, un signe annonciateur d'une belle journée....je veux y croire....à ce ciel 

Des effluves de la cuisine remontent et l'appel du petit déjeuner est trop fort...à ce soir.

Garder l'espoir, y croire, le vouloir....et c'est presque fait. Il était annoncé 12 à 16 *C pour la journée et l'eau à partir de 11h. Non seulement il n'y a pas eu d'eau mais une grosse menace sur le final et elle est arrivée après la bière du soir, mais surtout on est parti à 14*C pour finir à 30....on a eu chaud. Bon, les montures étaient assez sales car avec ce qui est tombé les jours précédents....mais ce n'est rien, juste un coup de jet et un graissage demain matin avant le départ.

Sportivement la journée fut bizarre. De nombreuses descentes et cela sur plusieurs kilomètres et globalement que deux montées....mais deux montée sur plusieurs kilomètres aussi et avec des pourcentages et un revêtement à pousser les bêtes....oui on a fait au total 66,7 km pour 1268 m de D+ en 4 h 25 de pédalage. Et l'orque l'on a déjeuner à Flora, nous avion fait 30km pour 380 m de D+....donc l'après-midi permît de digérer rapidement le pique-nique du midi.....

Quelle surprise de débuter notre périple par une route avec un super revêtement permettant de rejoindre rapidement Le Pont de Montvert que l'on découvrit par une petite sente.

Après le passage sur le Tarn, virage à droite et dès la sortie du village, par une petite route très peu large mais bien carrossée, première ascension légère mais qui dura. Nous rattrapèrent un Gravel, qui parti de Clermont espérait rejoindre aussi Agde. Arrivé au sommet, à l'horizon les nuages arrivaient..

Ensuite , un pur plaisir de vététiste avec une longue, très longue descente pour rejoindre Florac, lieu de rendez-vous pour la pause méridienne. Didier avait trouvé un emplacement de choix, à l'ombre et disposant de bancs.

C'est au cours de la pause méridienne qu'Arnault exprima sa gêne au niveau des avants bras dans les descentes que l'on découvrit que sa fourche avant était morte. Renseignements pris, direction Alès à 45 bornes pour essayer de trouver une solution à cette problématique car il ne pouvait pas continuer comme cela. Bien lui pris, car comme dit précédemment, l'après-midi fut coriace....

Partant de Florac, que de souffrance, de brûlures dans les cuisseaux pour atteindre le sommet du cirque du Causse Mejean. J'avais appris au cours de mon périple à St Jacques que quelques soit les moments que l'ont vis, qu'ils soient des instants de positivité ou de souffrance, il y a derrière, et très rapidement, l'inverse du moment précédent. Et vous ne pouvez pas savoir à quel point cela est vrai....

Victoire sur soi même mais bonheur et contemplation devant le cirque du Causse Mejean.

Bien qu'à 16h nous soyons installés au gîte à siroter une bière artisanale et salvatrice, nous étions bloqués...aucune affaire pour se changer, pour se laver....tout était dans le bus qui rentra d'Ales à 18h 45 avec un vélo neuf....car la réparation demandait, à minima, 4 à 5 jours..Demain, Arnault sera très soigneux avec sa nouvelle monture....

A demain

Avant tout j'avais les nerfs à vifs hier soir. Arrivé au Mont Aigoual, centre météo equipé d'antennes balises avions, radio....et j'en passe et ne pouvait pas fournir Internet....pauvre France. Et le plus fort, nos portables, quelque soit l'opérateur, fallait être dehors pour que cela puisse passer....et nous avons pris un orage d'anthologie et nous pouvions ramasser les grêlons à la casserole...

La journée fut très dure physiquement avec une étape pas des plus longue (49,30) mais avec un dénivelé de OUF....1562 m. Et encore, si cela avait été continu, on aurait vu cela de manière plus positive....C'est le cas de parler de positivité...si on descend, il faut après remonter et en descente, on fait du kilométrage....donc les pentes sont raides....Aujourd'hui, il a fallu pousser 3 fois sur des distances de 800 à 1000 m....que ce fut long et dur. D'autant que la dernière poussette était mi positivé et mi negative mais le sol était un pierré à faire peur. Cette partie de la GTMC n'est pas praticable par des novices....et pour être honnête, j'ai songé à abandonner...car au bout du rouleau....mais l'effet de groupe apporte des énergies insoupçonnées.

Reprenons au départ de la journée...Dés le départ le chemin monte et la récupération est nécessaire pour le groupe, Nous ralentissons mais avançons quand même car le dur nous attend. Nous profitons dans cet espace cultivé où les céréales dansent au rythme du vent.

La trace commence à monter mais le chemin est large et, surtout, roulable....nous n'avons pas besoin d'une attention de tous les instants pour savoir où positionner la roue.

Nous atteignons enfin le Causse Mejean...Ne pas croire que le fait d'être sur le plateau,tout est plat. Nous rencontrons dans notre avancée les plus nombreux êtres vivants de la Lozère.

Nous passons par un terrain plus sérieux, difficile car il faut pousser mais roulable si l'on avait les watts

Avant d'attaquer la dernière et longue côte menant au Mont Aigoual, nous passons un petit ruisseau qui sera notre dernière détente de la journée.

Cette dernière ascension s'est opéré sans pause des pieds au sol mais avec des brûlures dans les cuisses et des hurlements pour aller puiser les dernières forces. La souffrance fut récompensé pour tous de par le panorama mais aussi cette victoire sur nous mêmes.

Après cette débauche d'énergie, la mousse fut appréciée....le ciel dégageait le fut qu'un temps....nous eûmes droit à un orage très violent. Nous étions dans un gîte de montagne avec dortoirs de 8.... et étions 9 à coucher car nous avions un Suisse qui faisait le tour de Gaule....Qui dit gîte dit soirée spartiate....au delà de l'absence de réseau, nous fîmes réchauffer notre repas du soir qui était dans le frigorifique et pour couronner le tout, pas de serviette de toilette....le personnel nous dépanna avec des torchons de cuisine....pour une récupération, il peut y avoir mieux...On  savait que la journée suivante serait une étape de récupération pour rejoindre le Vigan avec plus de 2000 m de descente pour seulement 800 m de montee

A  l'aubé puis sur le départ 

9 h pétante, nous prenions le chemin pour amorcer sur plusieurs kilomètres une longue descente pour passer sous les 1000 m, soit plus de 500 m de dénivelé....

Là, personne ne pris le temps pour faire une photo. Mais nous avions presque oublié qu'il y avait plus de 800 m de dénivelé....

Comme si cela ne suffisait pas, il y eut des franchissements de passerelles...que l'on prenait ou pas...

Notre ami Suisse , Jean Claude qui avait passé la soirée avec nous partit tôt mais nous l'avons rattrapé 

Ce fut pratiquement la seule parenthèse agréable car la trace devint non pas dure, disons sévère avec une accroche démentielle....il avait plu, donc ornières, feuilles humides, terrain gras, et des cailloux plus gros les uns que les autres....

Et parfois, dans ce monde chaotique nous trouvions une perle rare 

Parfois, pour nous faire oublier un instant carpe chemin inhospitalier, la trace s'aventurèe au cœur de hameaux cévenol 

Didier vient à notre rencontre deux fois par jour, après les courses du matin et avoir déposé le véhicule où je pense y être pour environ 13 h, et le soir, après la dépose du véhicule à l'hébergement suivant. Mais pendant nos parcours communs, il est dans la même ambiance..

Dans ces paysages très durs, Martine chutât deux fois sans trop de gravité si ce n'est qu'un bon mal de fesses, Quand à moi, je fis une première chute quelconque, puis une seconde sur un gros pavé qui m'écorcha le coude et enfin une troisième qui m'acheva....Peut-être ai-je pris une racine de travers sous un lit de feuilles, toujours est-il que je me retrouvai 3 m dans un ravin....avec dans la descente, la prise du guidon dans l'aine...porte bouteille et garde bout arrière mort et un œuf au niveau de l'aine,

La pause méridienne ne fut pas salvatrice, De plu, un orage nous tomba sur le dos....à la reprise, dès que nous mires nos roues sur du chemin rocailleux, la peur m'attrapa. Je décidai de rejoindre directement par la route Le Vigan, ce qui me réduisait la distance de 9 km et 200 m de dénivelé....et le ralliement sur fit en Securité sur une route toute en descente. Martine m'accompagnasse pour ne pas me laisser seul. Je donnai RDV à la troupe au Vigan intra-muros et sur la trace. J'en profitai pour aller dans une pharmacie montrer mon souci et je ne suis pas sur de partir demain, tant l'hématome est noir et de la grosseur d'un œuf.

Nous vîmes au bout d'une heure arriver la troupe et nous reprîmes le chemin à 7 pour finir la trace du jour et rejoindre Bez. Le départ fut sympa avec un cheminement le long du canal 

Pour sortir du chemin de halage, ce fut très chaud....et certains ne savaient plus où ils étaient....

Enfin Bez se présenta à nous. Groupe KO physiquement mais groupe heureux. Un bon nettoyage des machines, des femmes et des hommes et tout le monde se retrouva autour de la table pour fêter l'anniversaire de Marie, Soirée délicieuse car notre hôtelier était un amour

Avant de nous coucher, nous avons décidé de prendre une variante demain....attaquer la journée par 450 m de dénivelé sur 2 km, sur un chemin que l'on ne connaît pas....personne n'a envie de pousser pendant une heure 

Avant de vous commenter notre journée, je voudrais faire des éloges sur notre table d'hôtes de Bez. J'ai déjà vu des gens charmants, mais simple , aux petits soins et dévoués pour répondre à vos besoins....c'était exceptionnel. si vous passez à Le Vigan , allez à la table d'hôtes de Bez, un homme formidable....d'ailleurs nous avions oublié notre road book et il est descendu en voiture nous attendre à un carrefour pour nous arrêter et nous le rendre. chapeau bas Monsieur.

D'un commun accord, d'autant que la fatigue étant là, nous avons décidé de modifier notre trace du jour. 450 m de dénivelé sur les 2 premiers kilomètres ne mettait en joie personne. Donc, nous avons opté pour une solution qui évitait cette première difficulté, qui allongeait la trace mais nous voulions récupérer. D'ou l'option de faire la route pour rejoindre le cirque de Navacelle et de passer ensuite sur la trace à partir de Sauclieres pour finir par la Couvertoirade et Le Caylar. Donc sur les 72 Kms, 44 ont été fait sur route, mais cela nous a donné aussi un dénivelé positif de 1228 m soit une équivalence de 85 Kms et, ce soir, on peut dire que personne était cassé et mort....ce fût une journée de récupération.

Départ à 9h15 après graissage des montures, car le soir, à l'arrivée,mais après la bière, il y a un bon lessivage des VTT. Et c'est donc le matin, quand tout est bien sec, que l'on graisse nos belles mécaniques....

Les premiers Kms, tout en descente ne nous ont pas permis de se mettre en chauffe car la route était une belle descente....mais après la réception du road book, changement de décor....9 Kms de montée, régulière et ardue....pour atteindre 475 m de dénivelé sous un beau soleil qui monta jusqu'à 26*C. Mais une escalade dans ces conditions n'a absolument rien à voir avec du tout terrain.

La destination matinale était le cirque de Navacelle où nous sommes arrivés en même temps que Didier. D'où la visite du site à 8 avec nos Vtt car plusieurs belvédères permettent d'admirer cette merveille de la nature.

Derniers Kms à avaler pour se diriger sur Sauclières qui était le lieu choisi pour la pause méridienne. Ce qui fut extraordinaire au cours de cette matinée fut la cohésion du groupe qui resta constamment groupé sur ces routes très peu fréquentées. Sauclières fut une découverte particulière pour tous ceux qui travaillaient au niveau de La Défense...Nexter y possédait un tunnel pour texter les têtes militaires....D'ailleurs nous passâmes dans ce secteur 3 tunnels abandonnés, très sombres, au point d'avancer avec la torche des portables...

Première aussi avec un petit café après le repas au cul du camion..

Nous sommes sur la GTMC et donc nos montures prennent du plaisir. Départ sur de beaux et doux chemins aux revêtements agréables...mais cela ne dura pas. Rapidement, il fallut faire un peu de rodéo, de poussette, mais cela resta dans du normal et, surtout, sans casse

Sur le Larzac, on peut rencontrer des moutons et leurs abreuvoirs

La Courvertoirade surgit à la sortie d'une sente encadrée de haies. Sur ce haut plateau du Causse du Larzac, Belle cité qui raconte plusieurs histoires...celle des Templiers qui édifièrent le château, celle des Hospitaliers, qui, succédant aux Templiers, enfermèrent la cité dans une couronne de remparts. Enfin, l'apogée de la cité avec les belles demeures du XVII. Nous prîmes le temps de tourner dedans en VTT et d'admirer ce village hors du temps,

Le chemin est parfois agrémenté d'obstacles mais aussi encore des tunnels noirs à traverser 

Chacun passe les obstacles selon l'envie du moment, souvent reliée à la fatigue 

Plus nous approchions du but, plus le terrain redevenait inhospitalier..

À quelques encablures du Caylar, de beaux spécimens erraient dans la nature....Est-ce que dans le couple il y avait eu des infidélités....

Non, Michel ne faisait pas une sieste d'épuisement après cette journée...je dirai même qu'après une bonne journée, il trouva le temps pour intervenir sur le véhicule qui avait un problème. La soirée fut aussi très agréable avec des hôtes d'accueil super et nous fêtâmes officiellement l'anniversaire de Marie 

Avant d'aborder cette journée, je vous transmets 2 à 3 clichés d'hier que j'ai reçu avec retard mais qui montrent une atmosphère particulière. Pour commencer, notre hébergement du Caylar avec des gens très à l'écoute, la vision dans les 3 tunnels traversés et la vision du dernier vététiste à la sortie des tunnels 

C'est sous un beau soleil que nous prenons le chemin mais un vent frais nous accompagne et cela durera une bonne partie de la journée. Sitôt parti, nous passons sur l'autoroute pour gagner Lodève sur le côté droit de celle-ci en descendant dans le sud. Pratiquement juste après cette colonne vertébrale, notre trace entre pleinement dans le Larzac sauvage et cette dite trace se réduit de plus en plus pour rapidement avancer au cap avec le GPS bloqué sur la carte avec l'échelle au maximum. Et pour arranger le tout, l'herbe et des épineux faisant 1 m nous faisaient un obstacle.

Ce qui devait arriver arriva....Depuis le début, personne n'avait crevé mais ce jour, si le terrain était acceptable pour pédaler sans peur, il n'était pas copain avec les pneumatiques.... 4 crevaisons sur la journée avec la première pour Jean Marc.

Passage de nombreuses portes, voire de clôtures par dessus...

Nous pensions que l'étape serait une étape courte et de récupération....nenni, la première heure nous avions abattu 7 Kms....sur du plat mais en luttant et cela sans s'en apercevoir...mais ce soir, nous sommes tous " épuisés ". Après cette première heure catastrophique en terme de rendement car nous avions donné comme point de ravitaillement à Didier le km 35, le parcours redevint plus humanisé et nous reprîmes de la vitesse.

Dame Nature est très belle en ce printemps humide. Elle est luxuriante.

Didier qui avait bien anticipé arriva à notre rencontre une dizaine de kilomètres avant la pause et connaissant le terrain pour l'avoir fait dans l'autre sens, menait le groupe vers le ravitaillement...

Souvent quand on sent " l'écurie " , tout s'accélère....ce fut encore le cas car ce petit groupe ressentait le besoin d'un bon ravitaillement et d'une petite pause.

Ces arrêts "ravitaillement " sont nécessaires mais sont trop longs. À chaque fois, la reprise est difficile car les jambes sont un peu tétanisées, mais il faut avancer...

Dans une grande descente caillouteuse, Michel creva deux fois...une fois avec un pincement de chambre car pas assez gonflé et l'autre fois...quelques minutes après, à cause de la chambre à air qui était déjà rapiécée....et comme partout, il y a les bosseurs et les oisifs...

Après cette double pause technique, Martine chutât et s'eraflat bien un genou et le mollet opposé..

La route était encore avec de bonnes pentes sous un soleil devenant de plus en plus chaud. De nombreuses pauses furent nécessaires pour récupérer et si possible à l'ombre. Pendant ce temps, certains profitent pour traiter les problèmes 

Nous arrivons au sommet de la dernière grosse bosse avant une belle descente sur un chemin roulant mais parfois agrémenté de pierres. Nous apercevons, au loin, le lac de Salagou.

La fin approche rapidement et nous finissons sur du macadam dans les premières habitations de Lodève.

A Lodève, la montée vers la chambre d'hôtes nous demanda encore un gros effort....125 m de dénivelé sur 1,8 Kms....L'arrivée est appréciable d'autant qu'il faut laver les vélos, se désaltérer et aller chercher du carburant pour le véhicule....FATIGUÉ au soir de ce cinquième jours de raid....circuit dur, chaleur, accumulation et âge qui n'arrange rien.

Belle journée sur le plan sportif avec 57 Kms et 885  m de D+.A l'arrivée, Didier constatat aussi sa roue arrière HSb( la quatrième du jour)

Aujourd'hui, il n'y aura pas de photos sur les 20 premiers kilomètres....pourquoi ? ....Au réveil ce matin, Martine en venant au petit déjeuner traînait la patte, consécutivement à la chute d'hier. Tout devait redevenir normal après quelques hectomètres...Tout était faux. Premièrement, notre chambre d'hôtes étant sur les hauteurs de Lodève, les 3 premiers kilomètres furent en descente rapide....Mais ensuite, on aborda une côte macadamisée qui devint rapidement un chemin encore praticable. Mais au km 4.5, nous étions devant un mur rocailleux à escalader. Martine, avec son genou ne fit que deux pas sur cette escalade et pris la décision de contourner l'obstacle voir d'aller par la route jusqu'au lac de Salagou. Denis, qui était derrière pris la décision de l'accompagner et possédant un GPS, cela était plus facile de se retrouver plus loin. Et en terme de sécurité, c'était très bien. Nous voilà dons à cinq pour attaquer ce mur de terre et rochers. Difficile est un petit mot pour décrire l'effort fourni. Les vététistes mécaniques aidèrent deux fois les vététistes électriques à monter leur montures. Effort sur plus d'une demi-heure...Nous étions morts et les viennoiseries du matin toutes consommées. Après une récupération et une prise de boisson, nous abordâmes le GR7, plus roulant mais au combien pentu. Cela dura jusqu'au kilomètre 19;qui était la fin de l'ascension avant de plonger par un chemin sur le lac. Et nous avions fait un dénivelé de 860 m...dur,dur. Mais une chapelle marquait la fin de ce calvaire,

Sur le plateau, tout n'était pas une partie de plaisir...

Au bout du bout, le plaisir personnel et partagé se voyait mais il fallait en permanence ( toutes les demi heures être en liaison avec, d'une part, Martine et Denis et, d'autre part Didier qui venait à notre rencontre après avoir déposé le bus à Salagou 

A mi descente, nous tombères sur Didier qui poussait son Vtt ( lui montait)...Nous finires à 6 cette descente et un bout de plaine avant d'atteindre le site du lac de Salagou 

Martine et Denis venaient d'arriver au véhicule et lorsqu'il m'appellera, nous étions à 500 m de la pause déjeuner. Si nous étions sur le site du Salagou, nous n'avions pas encore vu le lac mais uniquement l'ocre.

Après un bon casse-croûte mais surtout un bon étanchement de la soif ( 3 l d'eau chacun dans la journée), nous partîmes à la découverte de ce site en faisant une boucle. Premièrement le bord du lac et au retour, les hauteurs du lac

À la fin de la boucle sur le sit, nous terminâmes par un single et la joie de chacun faisait plaisir à voir. Didier découvrait cette activité et, malgré une certaine appréhension, pris aussi du plaisir

Nous quittions ce site avec regrets mais il fallait avancer afin de visiter le site du chaos de Moulèze. Approche difficile car le chemin était encore bien pentu. La halte ne fut pas un plaisir pour les yeux, peu de chaos à voir. Peut-être aurait-il fallu marcher plus longtemps...Le temps gagné fut consommé assis au pied de l'église.....à siroyrt une bière réparatrice,,,,,dans l'institut cat il restait 10 kilomètres et 100 m de dénivelé.

Dans ce final { il ne restait que 3,5 km), la trace redevint impraticable,,,,des herbes hautes (passe encore), mais des genêts plus hauts que nous, obstruaient le passage. Usés et exténués tant par les efforts du jour que par le soleil, nous fîmes une pause pour analyser la trace sur le GPS.....et décidions de rentrer par la route. Oui, il faut que je vous précise que toute la journée nous avons avancé avec la trace inversée sur le GPS....erreur de titre....mais on a pu s'en sortir,

Denis ne participa à cette séance (de torture pour certains) et nous le retrouvâmes avec son cousin, qui habite dans le coin, au meilleur endroit pour boire un coup, sous une belle terrasse extérieure. Le centre ville pietonné s'articule autour d'une grande place rectangulaire plantée de platanes et tout le contour, agrémenté de commerces dont de nombreux bars et restaurants. De nombreux parents sont là et les enfant jouent au ballon, et d'autres courent partout. Lieu familial et convivial où nous terminons la soirée à une excellente table.

accompagnés tout au long du repas par un chanteur, mais aussi un homme orchestre.

Nous avions tous une crainte énorme ce matin....que la pluie soit présente à notre réveil. C'était les prévisions météo nationales, mais aussi de tous les sites que l'on peut voir avec nos téléphones. Aussi, lorsque que l'on a ouvert les rideaux des chambres, quelle jolie de voir un ciel très menaçant mais il ne pleuvait pas....

À 9h tapante, le départ fut pris et nous avions tous dans nos sacs cet accessoires "vêtement de pluie ". C'est dans une circulation dense que l'on réussit à s'extirper du trafic automobiles dense....on avait perdu l'habitude de ce bruit au sein de notre avancée de la GTMC.
Après quelques centaines de mètres sur le macadam, une bifurcation de la trace sur notre droite nous plongea à nouveau dans notre GTMC: à savoir : parcours entièrement dans la nature mais aussi les difficultés....Oui, ces deux premières heures furent très pénibles....poussettes, ornières, cailloux, pentes à plus de 20%....oui tous les ingrédients représentatifs de cette trace, au demeurant, magnifique.

A 10 km de notre parcours, nous avions déjà 476 m de dénivelé.

Nous venions d'atteindre la première grosse difficulté du jour et nous reprîmes un peu espoir de pouvoir rester sur nos montures et d'avancer.

Cette trêve fut de courte durée et les difficultés, non plus de pente raide mais de nature du sol, firent de nouveaux présentes 

Les premières vignes apparaissent dans les vallons. C'est très joli car on voit le travail méticuleux et soigné de l'homme pour dégager de cette terre sauvage un breuvage apprécié.

Vers 10h30, la pluie fait son apparition et nous demande de faire une halte pour revêtir nos vêtements de protection. Le terrain devient alors glissant, ce qui n'arrange rien. Michel fait une nouvelle crevaison et nous avons pris l'habitude de réparer avec "la bombe anti crevaison ". C'est très efficace, pratique et viable. Pendant cette pause technique, nous essayons de nous mettre à l'abri car dame pluie s'énerve...

Il n'y aura pas d'autres photos du jour. La pluie forte à présente, nous pénètre. Les appareils sont mis à l'abri. A 8 kms de la pause méridienne, Didier, bravant les éléments est venu à notre rencontre. À la sortie d'un virage, nous apercevons le camion " cantine ". Avec Michel et Denis partons voir au loin un bâtiment afin de voir si nous pouvions nous mettre à l'abri....peine perdue....et c'est sous des arbres que nous faisons la pause méridienne. Avant de commencer à nous restaurer, chacun va récupérer des vêtements secs et chauds car malgré une température de 21, nous sommes transis....Mais dame Nature devait avoir pitié....elle fit une pause....pourtant, en consultant nos portables, la pluie doit devenir de plus en plus soutenue au fil des heures pour l'après-midi...nous ne traînons pas et profitons pour reprendre la route et avancer. Le terrain est propice à notre exigence de courir afin de précéder le déluge.

Nous arrivons à la chambre d'hôtes à 16h30. Nous profitons pour laver nos montures bien sales. Une fois mises à l'abri, nous apprécions notre breuvage hebdomadaire avant d'attaquer une petite séance d'étirements...

Avant de partir nous décrasser, notre étape du jour faisait 63,4 km pour 1092 m de dénivelé....Demain, la dernière étape devrait être cool. Premièrement, hors de la GTMC car nous sommes très près du but final et afin de profiter de cette ultime étape, nous avions fait le choix de faire le tour de l'étang de Thau sur la piste cyclable et de voir Sète. Cela sera une longue étape, aussi, fallait il prendre des forces.

Notre dernière étape est la plus longue (90 km) et les corps sont fatigués. Pourtant, elle nous fait pas très peur, par le fait que le dénivelé (moins de 400m) ne necessitera pas un besoin d'énergie phénoménal. Nous prenons le petit déjeuner de manière royale et nos hôtes sont charmants avec une table dressée en extérieur....le cadre est si idylique et la table délicieuse que personne n'a envie de le lever...pourtant, il faut y aller.

Avec la pluie tombée toute la nuit, on espère que la trace rejoignant les abords du l'étang de Thau sera propre car les VTT sont à peu près rutilants. Ce voeu est exhaussé et c'est un labyrinthe de chemins ayant connus, à une époque le macadam, ou, alors bétonnés qui nous amenèrent sur les premiers parcs à huitres. La trace passa le long d'un cours d'eau qui était la voie d'Ornitia et il en reste quelques traces, puis se poursuivit dans les vignes.

Notre avancée se poursuit jusqu'à rejoindre la piste cyclable faisant le tour du lac. Cette piste fait officiellement 57 km et nous y trouvons des vélo de route, des VTT VAE ou non, des joggeurs....c'est une belle ballade. Avant de rejoindre le bout de l'étang nous retrouvons Didier sur son VTT venant à notre rencontre. Il nous amène au point de ralliement que nous avions prévu (38 km). Il est à peine midi et il reste encore plus de 50 bornes et nous décidons d'avancer encore un peu et d'essayer d'aller jusqu'au pied de Sète pour déjeuner en essyant de trouver un peu d'ombre.

C'est un coin paradisiaque....

Michel propose à Didier de reprendre le camion et nous nous retrouvons à la zone industrielle orientée maritime attablé et protégé du soleil avec une vrai aire pique-nique....

L'entrée sur Sète, en ce début d'après-midi se fait en longeant le canal que nous laissons pour aborder la montée du Mont St Clair.....avec certains secteurs hyper durd, tant la pente est forte. Après un effort ultime, le panorama est beau...mais que ce fut dur sous 31*C.

L'un des objectifs de la venue sur Sète était un passage sur la tombe de Brassens.

Marie me disait qu'à l'époque où elle venait dans le coin, elle avait emprunté un chemin qui menait directement au cimetière depuis le sommet. La trace que j'avais élaborée passa par ce beau chemin bien accidenté...marrant pour un chemin en ville...

Etrange de trouver une stèle aussi simple et aussi peu entretenue pour cet illustre artiste....mais cela fait 40 ans....

Après cette petite pause, nous devions aborder cette dernière ligne droite de plus de 35 km plantée entre mer et étang....avec un vent léger de trois quarts de face. Est-ce l'écurie qui approchait...toujours est-il que le rythme s'accéléra d'autant que des touristes, sur VTT VAE jouaient avec le groupe. A savoir à qui irait le plus vite...Cela dura bien plus de 10 bornes. Il fallut reprendre son souffle à l'abri d'un bosquet et se désaltérer.

Arrivés aux abords de Agde, c'est un serpent de pistes cyclables qui nous amena à la fin de la GTMC, au bord de la Méditérranée. Fin de la GTMC matérialisée par une stèle. Emporté par notre élan, nous avons fait encore quelques hectomètres pour atteindre la pointe du cap (monument du débarquement).

L'hôtel était là au bord du final et après avoir pris nos chambres, un bain dans la grande bleue s'imposa comme une évidence. moment de détente et cela fit vraiment du bien aux corps. Dans l'eau, seul Arnault respecta le principe des lieux....

La soirée se termina par un restaurant du bord de mer que nous avons rejoint à pied. Le retour était agréable. Nuit tombée, le bruit des vagues nous plongea dans un monde irréel.

Pour terminer cette GTMC, cette dernière liaison a donné 91,8 km et 482 m.

Pendant notre semaine de VTT, nous avons roulé sur 515 km et 9006 m de dénivelé positif afin de railler Pont de Montvert à Agde. De l'avis général, la troisième partie fut la plus difficile en terme de secteurs à passer, tant de part l'état de la nature du terrain, que par le niveau de pourcentage de pentes aussi bien positives que négatives. Les deux étapes de folie furent les deux versants du Mont Aigoual.

A demain

Ce dimance matin,nous devons recharger tout nos bagages et monter tous les VTT sur la remorque avec 9 engins car Arnault est équipé....maintenant de deux VTT. C'est cela les pro....

Les retrouvailles sont donc programmées pour 7h15 devant l'hôtel. L'ensemble de la préparation nous prend quand même 3/4 h.... et après un petit déjeuner avalé rapidement, nous réussissons à partir pour 9h en poussant le véhicule qui était garer dans une pente forte et, chargé, dérapait des roues motrices du fait du poids de la remorque...

A peine sur l'autoroute un accident nous immobilisant une heure...

Néanmoins, à 12h30 nous étions sur Finiels et après un léger pique-nique, le groupe se fissura....avec de la tristesse réelle dans les coeurs 

Tous bien arrivés à domicile.

Je viens de comprendre pourquoi je ne peux pas mettre les dernères photos sur le site ...celui-ci est saturé et il faut payer pour avoir plus d'espace.....je vais essayer d'alléger. Désolé pour cette dernière journée, mais cela sera regardé d'ici quelques jours.

Pour l'an prochain....plusieurs choix....mais rien de fixé réellement.