Je retrouve le rythme du cycle de sommeil qui m’accompagne à chaque fois que j’entre dans un cycle entièrement consacré au sport. Ce matin il est 6 h30 et je suis réveillé. Je m’en veux pas vraiment car hier soir l’instinction des feux s’est faite à 10h30.
Cette nuit, en me levant, j’ai ressenti la musculature dés jambes qui gémissait....j’espère que le démarrage, tout en pente ce matin ne sera pas trop hard...tiens c’est aussi la première fois que j’envi La journée...comme quoi hier soir tout le monde était fatigué et une nuit n’est pas assez. Bien sûr, on récupère mais pas le tout et, chaque jour on accumule...
La météo nous annonçait hier soir que notre journée de mercredi serait sans pluie (elle doit s’arretait Ce matin à 8h et les volets sont encore clos), mais fraîche (entre 9 et 16), ce qui justifie la nui complète sous la couette, moi qui est horreur de dormir avec...
A ce soir, au pays de quelques bonnes relations de copains, dans Les hautes Pyrénées à Germ.
Je reprend ma page et ne suis pas sûr de pouvoir l’égailler des merveilleux clichés de la journée. En effet, notre auberge est bien mais nous sommes dans les Hautes-Pyrenees, et en plus à Germ, bourgade d’une centaine d’âmes et nous sommes arrivés à 8....
Du coup, je laisse les emplacements pour les photos, ce qui explique les espaces entre les paragraphes.
Avanr de vous raconter cette journée encore superbe avant d’attaquer demain le col d’Aspin et le Tourmalet (qui sont encore des monuments), nous avons effectué ce jour 4h56 de selle pour avaler 72,9 km et 2433m de D+.
Cette journée nous a permis de rouler sur 3 départements. L’Ariège sur environ 1km, puis la Haute-Garonne jusqu’au sommet de Peyressourde pour finir dans les Hautes-Pyrénées.
Sur 4 journées, nous voilà avec 397 km avec 8731 m D+ pour 21h26 de selle.
En allant chercher mon compagnon ce matin, je n’ ai pu m’empêcher De le prendre devant le torrent avec en arrière plan la passerelle permettant de passer de notre hôtel au restaurant.

La météo s’est bien plantée car à notre départ il s’est mis à crachouiller. Petite ondée qui ne nous obligea pas à mettre les vêtements de pluie, juste les manchons car ce matin la température est de 11C.
Jolis paysages dans la brume et chacun monte à son rythme pour atteindre le col de Porte dAspet. Un seul bémol dans cette montée. Sur6 km, une trace de carburant large de plus d’un mètre était sur notre voie....venir en montagne pour respirer l’air pur des cimes.
De beaux souvenirs sur ce premier sommet et prenons aussi les 3 marseillais qui arrivent pratiquement à notre départ.





Au sommet de Porte dAspet, une stèle.

La descente est hyper dangereuse et j’en ai mal aux mains à freiner. La route mouillée recouverte de feuilles me refroidît d’autant que la stèle de Casartelli te rappelle que des PROS y laissent leur vie.

Descente très courte avant d’attaquer le deuxième morceau qui se nomme Menthé. Comme à chaque fois et c’est un rituel, nous nous arrêtons en haut des cols pour se vêtir et tout quitter avant de remettre l’ouvrage sur le tapis. Et aujourd’hui ce rituel est revenu rapidement....70 bornes et trois cols.

Dans la descente du col nous traversons un village avec une église haut perchée.

Puis nous croisons un charmant couple avec qui la conversation ne pût s’engager. Parfois, comme cela, une incompréhension totale s’installe.
Nous fonçons pour rattraper le temps perdu. Le vent dans le dos nous propulse et l’on arrive sur Luchon, au pied de Peyressourde. Avant d’attaquer cette dernière difficulté du jour, nous faisons la pause. Martine nous attend avec son camion à la sortie de Luchon, juste devant le cimetière. Ce fut pour moi la mort...En effet, arrivé une dizaine de minutes avant les marseillais, nous avons passé nos communications privées afin de déjeuner tous ensembles. La pause, trop longue et aussi un repas sur lequel j’ai peut-être forcé a entraîné par la suite un blocage total pour monter le col. Cela vient aussi du fait que l’attaque du col était immédiate.
Le départ après la pause fut éparpillé. Je partis le dernier et pris une photo de vélo.

100 m plus loin, le soleil revenu me força à stopper afin de quitter le sous maillot technique qui me tenait maintenant très chaud. Dès que je me remis en selle, j’ ai senti que le repas ne passerait pas. Et c’est à l’énergie que je montais seul les 14 km du Peyressourde à la seule volonté car l’envie ni était pas. Pas de problème physique (c’est cela qui m’a sauvé), mais pas à l’aise...
Au sommet, Gilles et David m’attendaient pour la photo.


Une longue descente dans laquelle nous prîmes plaisir (route sèche et revêtement lisse) avant d’arriver au dernier croisement et effectuer notre dernière escalade : 2,2 km compris entre 11 et 13%...

Et pour couronner le tout, perdu dans Germ, nous cherchions notre hôtel en poussant notre vélo sur les pentes abruptes du village. Et je partis en vrille en tombant sur le vélo et ensemble nous avons dévalé la pente....le vélo avait les deux roues bloquées...un recentrage des étriers à la main seront, j’espère suffisant. Le dérailleur semble atteint mais un essai sur quelques mètres me contredit.
Et dire que je me suis cassé la figure devant, oui juste devant La Chapelle « Notre Dame des 7 douleurs » C’est véridique
Petit endroit sympa, dommage que l’informatique ne soit pas au top...
Pour clore la journée il faut ne pas oublier de dire: d’une part ce soir nous avons eu droit à un vrai repas de montagnards pyrénéens avec, à volonté une délicieuse garbure. D’autre part, demain soir j’aurai la visite de Jean-Marc, ami tardais de 40 ans...
