Carnet de bord

Nous sommes  à trois jours du départ. Je pourrais avoir un peu de stress, non pas sur l’état physique mais vis à  vis de toute la logistique et de l’organisation. Et au bord du lac du Bourget, sous un doux soleil, la vie est simple. 

Aujoud’hui, avec quatre autres copines et copains de Running Passion, nous avons fait le tour du lac en prenant une bonne partie de la trace des vignobles ; super ballade en mode « route ». Mais maintenant, phase repos et retour sur Bourges jeudi pour partir vendredi matin.

Guy rentre des USA, et Denis de l’Atlantique. Michel, point centralisateur assure sur Bourges la réception du matos. Brigitte, Denis Baron et Arnault doivent attendre jeudi soir pour commencer à plonger dans l’aventure. Enfin, Marie rentre chez elle demain matin avant de partir sur Bédoin pour nous retrouver.

le Team est prêt....

Je reprendrai le blog vendredi soir, une fois arrivé sur Bédoin.

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Jeudi 11 octobre (veillée du départ)

Me revoilà à la maison pour cette dernière soirée avant la mise en route du Raid. 

Rentré ce soir d’une semaine près du lac du Bourget pour une course à pied sur 10km suivie d’une belle sortie à faire le tour du Lac en vélo, je n’ai guère eu le temps de cogiter. 

Suite à la réception du mini bus, une surprise, enfin plusieurs surprises me chagrinent, car je tiens trop à maitriser et anticiper les surprises.

Il ne comporte pas de GPS et l’allume cigare pouvant servir à brancher un GPS est en rade….Une première analyse me permet de constater aussi que le verrou de porte côté chauffeur est HS. J’espère avoir fait le tour du propriétaire et que les surprises s’arrêteront là….

Michel a fait un super boulot de préparation technique pour le montage de nos VTT sur la remorque qui est plus adaptée pour des « courses ». L’an dernier, nous avions la même remorque, mais pour cinq VTT. Aujourd’hui, nous sommes à 8 montures et des agencements sont nécessaires.

A la préparation du sac, j’ai rajouté des protections « pluies ». Il est annoncé pour dimanche et lundi de très bonnes saucées sur le Ventoux (que nous monterons dimanche) et sur les gorges de La Nesque et le Colorado provençal (à traverser lundi). 

Le groupe est prêt et aucune surprise de dernière minute. Guy s’est affuté sur deux à trois sorties depuis ces trois semaines de vacances au USA. Et à l'heure ou j'écris ces lignes, tous mes compagnons sont maintenant tourné vers cette aventure.

Le groupe est un réconfort mais en même temps une absorption pour l’esprit. Seul sur les chemins, l’attention est permanente car tout peut arriver. En groupe, il y a la gestion qui est aussi assez prenante. Mais la cohésion et l’esprit de tous, axé sur le fait d’aller au bout, font que nous faisons corps. Et très rapidement, du moins je l’espère, il y aura un relâchement du « cogiter ».  

Depuis deux saisons, j’ai découvert un nouveau moyen de lâcher prise. De me laisser guider par mon « garmin » qui est mon guide, mon assurance et mon compagnon qui ne m’a jamais mené en « bateau »…

C’est lors de ces deux raids que le mot « évader » a pris un autre sens pour moi. A pédaler sur ma belle monture, je me suis surpris à être connecté au seul moment présent. Je me laissais emmener à travers le mouvement du paysage qui se déroulait devant mes yeux et mon esprit devenait de plus en plus calme et laisser mon mental s’éloigner également.

S’évader du discours du mental qui nous projette trop souvent dans le passé ou dans la peur d’un futur qui n’est pas encore fondé. Un passé rempli de jugement et de critiques et un futur insécure qui nous empêche ou nous freine de par des sentiments de peur à accéder à notre force intérieure et à la réalisation ou à la poursuite de nos rêves. Vivre et ne penser qu'à l'instant....

J’espère revivre cela. J’espère retrouver la force d’ETRE connecté au VRAI, la beauté de la nature et de ses miracles.

Vendredi 12 octobre

Le réveil fut une naissance. Le travail de préparation entrait dans le réel. Et c’est d’un pas léger que j’allais sous la douche alors que l’aube ne pointait pas son nez.

Tout le monde était là à l’heure et les deux montures restantes furent mises en place avec l’utilisation de la perceuse. Et oui, une machine de course ne ressemble pas à un VTT....

L’esprit du groupe est fort. Le café de départ est présent avec les viennoiseries et il faut que j’intervienne pour clôturer cet instant de convivialité.

Si tout le monde était à l’heure, le départ fut donné avec une demi-heure de retard.

Peu après le départ, une première pose technique fut nécessaire pour finir d’arrimer tous les éléments dans la remorque.

Mais la vraie surprise venait du véhicule : une vitesse maximale qui nous garantissait un passage devant les radars sans soucis. Et cela était associé à une ventilation à l’ancienne : vitres ouvertes 

Michel qui était à l’arrière avait trouvé une technique. A partir de gaines d’isolation qu’il avait passé à l’extérieur, il recevait autant d’air que nous tous.....

Danc ces conditions et malgré la prise de l’autoroute jusqu’à Orange, le trajet fut pénible : chaleur, circulation et accidents nous ont accompagnés.

Mais nous voilà au Domaine de Pierravon, perdus au dessus de Bédoin en pleine garrigue où les essences des parfums de la nature nous embaument.

Dans le groupe, l’ambiance est magnifique, certains trouvent un air de vacances.... j’ose trop rien dire d’autant qu’en montant au domaine, en apercevant une pancarte routière indiquant Malaucène 12km, une idée émerge: pourquoi ne pas gagner notre ligne de départ en VTT....

Il est vrai que par la route, c’est globalement roulant, mais derrière il y aura 45 km avec 1400m D+...

Du groupe émerge cette certitude que l’on peut le faire. Pour arroser cette belle idée, nous prenons une bonne bière avant de défaire les bagages et descendre les VTT.

Nous sommes surpris par la nuit et le repas arrive très vite. Mais celui-ci est fort bon et passe très bien avec un rosé et rouge du Ventoux.

D’ailleurs en arrivant nous avons aperçu notre terrain de jeu de demain : les Dentelles de Montmirail, mais pas notre escalade de dimanche : le Mont Ventoux, car malgré le soleil, une masse nuageuse cachée son sommet.

L’équipe prête à s’élancer

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Mais les préparatifs s’éternisent

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Samedi 13 octobre

Journée de mise en route qui fut un moment d’anthologie. Hier soir j’avais un doute sur le fait de rajouter 12km pour se rendre à Malaucène par la route pour attraper la ligne de départ.

Mais prenons l’histoire au début. Contrairement à hier, le groupe fut ponctuel pour le petit déjeuner et le départ. Tous étions heureux d’et Sur la ligne de départ. Même Denis, notre logisticien avait revêtu les habits pour nous accompagner jusqu’à Malaucène 

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Arrivée sur Malaucène par la route fut un petit moment de sport car nos montures durent escalader le col de la Madeleine avant de plonger sur la place centrale de Malaucène, ligne théorique de l’etape Du jour. Ce premier col fut un plaisir 

 

B416550e 0b18 49a2 b4df 5ad16671c907Après une petite récupération, nous nous lançâmes sur la trace du jour qui était une étape de la grande traversée du Vaucluse 

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Notre premier chemin était juste fauché mais tous les épineux étaient restés au sol. Et bingo, les deux seuls qui n’avaient pas de chambre à air avec gel durent passer par la station « rustine ». Je terrai le nom mais ils eurent un surnom: Mesboulet.

Heureusement la trace nous réservait quelques surprises visuelles mais aussi artistiques...

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Les premières vraies difficultés se présentent à nous: pas longues mais violentes 

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A la sortie de cette sente nous fîmes une pause pour prendre un premier aperçu de l’object Du jour : les Dentelles de Montmirail. Et au redémarrage, au bout d’ Km, je m’aperçus qu’Il en manquait un à l’appel...Guy avait tracé à l’opposé de nous 

Je profitai de la panne de Marie (chaîne sautée et bloquée) pour faire arrêter tous ceux qui se trouvaient devant et donnai RDV à Guy à la pause méridienne pour le casse croute que je venai de modifier le point de rencontre. 

En effet, avec tous ces avatars, je fixai la pause au Km19 ( Lafarge) au lieu du km 27

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Dénis assura un casse-croûte au top. Mais la reprise fut laborieuse car très accidentée.  Chacun d’entre nous serra les dents devant les supplices de vététistes.

D1b1108d 7ca5 4224 84cc 550f5439ce8c68fae12b 37b3 418a 8c6c aa58fd7f521cMalgré cette abnégation, nous profitons de l’instant et ne perdons aucune image de cette beauté qui nous était offerte.

E4fe8e34 3118 4a08 aca3 be8fa668496aCe beau site fut la récompense d’être monté au dessus du village perché de La Roque Alric.

Après nous eûmes droit à une difficulté supplémentaire mais visuellement très belle: Le Barrou

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A partir de cet instant, le restant, malgré une agréable surprise fut DUR.

Et ce n’est pas les sourires qui masquaient la lassitude et la fatigue mais aussi l’inattention, source d’accidents.

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Pour clore la séance, Michel tomba dans un ravin, heureusement sans gravité et nous abordâmes la dernière difficulté du jour : la montée du col de la Madeleine, par l’Autre versant, et sur chemin caillouteux...beau final dans lequel Alain perdit son assistante électrique (batterie vide). Je vous raconte pas la galère pour monter le fardeau en haut du col.

Journée où je tiens à féliciter les 2 filles pour leur courage et remercier Dénis pour ses 62 ans qui franchira demain dans le Ventoux.

pour ce jour, parti à 9h’ nous posames nos montures à 18h après avoir ingurgité 55,6km et 1578mD+...

Le repas du soir fut très « hydratant ».

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Dimanche 14 Octobre

Avant de commencer, je voudrais m’excuser auprès des 70 lecteurs du jour qui ont trouvé porte close. J’a Fait l’extinction des feux à 1h20 et avec la fatigue, je n’avais pas tout réactivé...mais tout tourne à nouveau.

ce jour commençait, dès la chambre d’hôtes, par la montée mythique du Mont Ventoux par la piste des graviers blancs qui nous mena jusqu’au Chalet Reynard. Pour les spécialistes, la montée par Bédoin est la mieux. Certaines fines bouches diront que l’on c’est arrêté au Chalet (déjà notre trace sortait 100m au dessus du Chalet). 

Mais passer par la piste des « graviers blancs » qui soit dit en passant était la piste des cailloux, voire des gros cailloux avec une monture faisant au moins 17 km (avec les camels bag) et des pneumatiques de camionneurs relève du défi physique.

Lors de la montée, nous étions deux groupes :des gars des Pyrénées orientales et nous, petits berrichons de la champagne berrichonne, dont on connaît le relief. Et bien, pendant toute l’ascension, on c’est doublé et redoublé. Oui, nous avions pour régle de s’arrêter tous les Trois Km. Et eux aussi. Mais nous étions content de leur tenir la dragée.

Le groupe resta très soudé d’autant  Que Marie nous accompagna seule. Brigitte préféra faire un break. 

Je retrouve les mêmes sentiments que sur la St Jacques. A tout effort, il y a, derrière, une joie. Ici, ce fut la beauté des lieux.

Mais avant d’aller plus loin,  nous avons souffert de La dureté du chemin. Que de cailloux qui bloquent notre avancée.

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Le reste fut du bonheur...vrai 

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Je dois l’avouer. La crainte que nous avions tous se justifia. L’effort fut de 3h40 pour réaliser 22km avec 1245m D+, alors que les 3 derniers Km sont plats. Mais surtout, au fur et à mesure que nous approchions du sommet, la température bessait. Sur le Ventoux, la température était de 4*C pour un ressenti de -4 et, surtout, un vent à 147km/h....

Nous arrivâmes au Chalet Reynard transis et le pique-nique au Chalet ne nous réchauffa point. A tel point que nous étions incapable de nous servir une boisson tellement nos vieilles carcasses tremblaient. Et pourtant, au ravitaillement nous avions remis une, non, deux à trois peaux ainsi que des gants. Mais rien n’y faisait.

Repas toujours aussi agréable et délicieux. Brigitte fut heureuse. Ne pouvant pas faire de vélo, elle fit la circulation pour nous permettre de rentrer au chalet, sans bloquer la fluidité de la circulation. On revient toujours à ces premiers amours....

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Après être resté pratiquement une heure à essayer de se réchauffer tout en s’alimentant car le corps en avait besoin, nous reprîmes la trace tout emmitouflé. Une superbe mono trace descendante et caillouteuse nous attendait.

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Mais cela était rien en regard d’une part, de la descente de Font d’Angiou, mais et surtout en cette fin de journée de la montée pour rejoindre le col de la Frache et basculer vers le versant nord du Mont Ventoux 

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Et dire que pendant ce temps là, nos deux logisticiens se faisaient de la gratte...(travail au black)

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Nous arrivions sur le plateau de Salut et les champs de lavande 

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La soirée fut chaleureuse et le fait de souffrir tous ensemble rend plus sincère et plus fort les moments de partage. D’autant que hier Dénis fêta ses 62 ans avec une journée d’avance, nous ne pouvions ne pas louper ce soir....

                                                          BON ANNIVERSAIRE DÉNIS

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Pour clore cette journée, le bilan athlétique donne: une sortie de 7 heures avec 4h30 de pédalage où poussette...sur une distance de 42.3km et 1492 m D+

 

 

Lundi 15

Cette plus longue étape qui, par le fait d’être longue ne présentait pas, à priori de difficultés majeures, s’avera, en définitif, la plus dure depuis le départ. 

Si le depart s’averra facile par le fait de prendre une petite sente descendante et macadamisée sur 7 km, la traversée de Monnieux fut un régal avant d’arriver dans les gorges de La Nesque.

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où nous prîmes le temps de faire une photo avant de rouler dans cette sente de billard et descendante....

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Cela ne dura pas. Si le paysage était grandiose, les difficultés le furent aussi. Que de poussettes en ce début de journée...

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Parfois, le fait de franchir une difficulté donnait un instant d’euphorie 

422f6039 8548 4c01 a57e 29794f8579ecDans un passage un peu plus technique, mais je pense aussi avec l’accumulation de la fatigue, je prie le premier vol plané du jour. J’y laissa les élastiques de maintien du GPS. Heureusement j’avais prévu le coup. Dans l’ordre chronologique, il y eu aussi Arnault puis Michel qui allèrent goûter l’her Verte, heureusement sans gravité.

Les plus physiques nous attendaient au sommet des plus grosses difficultés. En l’espace d’une journée, le groupe n’est qu’un et cela est une force pour chacun d’entre nous.

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Mais le clou de la journée fut la casse de la patte de dérailleur de Michel. Heureusement, il en avait une, reçue la veille du départ...

0461a0b4 dddc 4960 be3e 56e2a9394460Michel remis cela d’équerre en deux temps, trois mouvements . C’est un artiste de la mécanique. Avec lui, cela paraît d’un naturel...

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Pour être honnête, nous en avions une bonne dose en cette fin de matinée. On avait réussi à faire 18 km en trois heures. À reporter sur les 70 km de la journée, nous n’étions pas rentrés.

A la sortie des gorges de La Nesque, j’apporta Une solution. St Saturnin, qui était notre point de RDV pour la pause méridienne se trouvait à 21 km de notre point (soit encore 3 bonnes heures à notre rythme, soit gagner le village par la route. A l’unanimité le groupe approuva cette solution. A part le fait de faire 3 km avait de s’apercevoir que nous étions dans le mauvais sens, cette option fut un régal. Pas de monde et une route pratiquement que descendante. Du pur bonheur pour un peu de récupération.

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La pause fut la bienvenue et notre logisticien assura le point d’accueil et une variété alimentaire ; merci à toi Dénis.

Il nous restait plus que 28 km et l’on pensait avoir fait le plus dur....Pour atteindre Rustrel, il a fallut encore pousser fort , très fort sur les pédales mais cela valait le coup.

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La dernière portion nous permettant de rejoindre APT restera gravée. On faisait de la varappe avec un VTT aux mains....

On en restera là. Je voudrais juste vous dire à quel point j’étais estomaqué par l’abnégation et le mental de Marie et Brigitte. Un seul mot: RESPECT 

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Même après 9h de sortie, le groupe avait La joie 

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Chapeau à toute l’EQUIPE

Je ne suis pas sur que seul, chacun d’entre nous aurait été au bout de la trace. 

Nous n’avons pas eu de pluie, seulement un peu de crachin et, parfois, un gros vent de face. Mais vaillant, nous sommes allés à APT sur une sortie de 9h10 avec 5h35 de pédala ou de poussette....pour parcourir 73,4 km avec 1384 m D+

Après une petite pause pour une bonne douche, direction le centre ville pour trouver une brasserie faisant des pâtes. Soirée fort sympa avec un DJ musicien (violoniste) qui nous  accompagna.

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Demain, j’ai qualifié l’étape de touristique. J’espère....

 

Mardi 16 octobre

Dans le programme initial, il était spécifié que cette journée (celle clôturant la première moitié de notre raid), serait une journée de tourisme....j’avais omis la possibilité que la pluie puisse nous accompagner.

Pour resumer, dès le départ, nous avons eu droit à un crachin « berrichon » soutenu jusqu’à Roussillon. Notre trace était acceptable et avons visité le sentier des ocres pendant que Brigitte assurait la surveillance du véhicule et des VTT. 

Brigitte a eu une intuition car ensuite, nous avons eu une heure de pluie forte. Et ce matin, elle avait pris la décision de faire un Break.récupérateur

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au cours de la visite du sentier des ocres, Dénis Blanchet et Marie, transis, sont restés dans un bar pour se réchauffer avec un café.

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Une fois remonté sur nos selles, devant l’ardeur Des nuages à nous déverser des trombes d’eau nous prîmes collectivement la décision de sortir de la trace et de rejoindre Bonnieux par la route où devaient nous attendre Brigitte et Dénis pour le ravitaillement.

Au moment où nous entrions dans Bonnieux, ils arrivaient et avons pu prendre un bon casse croûte sous un abri bus. Casse croûte pris après que chacun se soit changer avec des vêtements secs....À Bonnieux, point de visite....nous avions en face de nous le clocher de l’église  où des volutes de nuages enrobées le clocher au point de ne plus le voir.

Rechauffé mais pas courageux, nous décidâmes de continuer par la route jusqu’ Lacoste. Joli village perché. D’ailleurs toute la journée fut une suite de montages russes: monter aux villages et redescendre derrière....pour aller visiter le suivant.

Puis ce fut la visite de Menerbes avec une atténuation franche de la pluie. Un joli lavoir et un superbe point de vue fut notre récompense.  Mais la vue était complètement bouchée 

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Le plus beau site fut le suivant : Opède le Vieux avec une partie de rigolade afin de savoir qui monterait le plus haut les marchés menant au château, en VTT bien sûr.... Mais avant, il fallut atteindre la place du village 

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Sur le chemin, après une journée pluvieuse, la nature prenait ses habits automnaux. Le temps passe mais, lles édifices ancestraux restaient imperturbables... à l’horloge du temps.

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Ainsi s’acheva cette journée touristique de récupération. Nous avions fait 47,6 km avec 765 m de D+ en 3h 37 ( avec très peu de poussettes)sur une sortie de 6h45.

Cette journée fut riche d’enseignement sur la capacité humaine à aller au bout, à tenir pour avancer. Il aurait si facile de monter dans le véhicule....

Hōtel super sympa. Mais avant de passer à table, il y eu une lessive collective avec séchage avant de filer sur l’Isle sur la Sorgue se prendre une bonne bière dans un pub plein de charme 

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Regagner son lit pour une bonne récupération est essentiel à tous même pour notre Denis nôtre ravitailleur

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Une tuile plus importante vient d’arriver sur ma boîte mail: l’hoteliier de demain soir ne peut nous recevoir pour cause de dégât des eaux....du sport à trouver Une solution rapide pour loger le groupe 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 17 octobre

Comment démarrer une journée sous les meilleurs hospices, Ce n’est pas compliqué. Il suffit de se rendre à Maubert, au relais du Luberon où vous trouverez un hôtelier /restaurateur adorable mais aussi avec un cœur gros comme ça.

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Il est parfois difficile de se quitter d’autant que derrière il faut enfourcher sa monture sous un ciel bas, très bas avec une humidité relative importante et un sol gorgé d’ eau avec un arrosage de nuit important.

Mais nous étions heureux car le groupe partait au complet ce matin.

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Néanmoins les premiers Kms furent une mise en route paisible par le fait de suivre la trace d’un vélo route qui contourne Cavaillon. Mais alors ensuite, on pénétra dans les premiers vallons du Petit Luberon au travers de sentes techniques, mais surtout dangereuses car les pierres étaient trempées et nous descendions sur des sols glissants.

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Notre ami d’Orleans, Michel faillit goûter la bonne Terre du Luberon mais se rattrapa en catastrophe et se planta la pedale dans le tibia...Mais tout allait bien....

Nous prîmes la sage décision de quitter la trace car trop dangereuse et de suivre le vélo route qui passait plus bas et au près du Canal de  Carpentras.

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En cette fin de matinée, le ciel commença à se dévoiler et nous amena sa douce chaleur. En liaison avec Denis, il nous attendait pour le repas dû midi. Il avait dressé une table royale à Merindol, au pied de la salle des fêtes.

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Nous reprîmes le vélo route aux Borrys, mais le chenil était très mal indiqué. Nous nous égarâtes quelques fois, masans jamais aller trop loin.

Ce,à nous permis de passer par Lauris, Lourmarin, Cucuron, Sannes et La Tour d’Aigues, lieu de repos du soir.

Pour passer par ces jolis villages, il y eu de nombreux conciliabules. Chacun détenant la route à suivre. Je peux dire que depuis le matin, en prenant des raccourcis, on a fait environ dix Kms de plus.Cela entraîna une grande lassitude pour ne pas dire grosse fatigue pour Marie qui en était à son cinquième jours de VTT. Michel lui prêta son VA-ET-VIENT. Si Marie retrouva le sourire et surtout de la voix, Michel fit parler les rugissements pour suivre les cadences infernales.... Cela dura quelques Kms avant que Marie retrouve un peu de forces.

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Deux villages ont attiré notre attention.

Loumarin, très charmant avec des rues étroites et piétinées. Les rues sont très animées avec des marchands de fringues de couturiers locaux.

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Entre Loumarin et Cucuron, nous nous retrouvâmes que les cinq garçons car les filles, usées, avaient pris de l’avan. Et là, un instant de folie avec des pointes à plus de 30. Je fus le premier à exploser en vol, lors d’un petit raidillon.

L’arrivée à Cucuron fut apprécié de tous, avec une pause sur la place de l’étang 

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E8ffbc18 8fd0 4de9 b722 f5265aca1c26Img 20181017 163503Vous remarquerez que sur la photo nous étions huit. Notre logisticien Denis avait déposé le véhicule à l’hôtel et était venu à notre rencontre à ce village.

Il a fière allure et cette aventure lui fait germer l’idée de se préparer sérieusement pour une autre aventure....

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Sur la route, de belles compositions mais surtout des Artistes.

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Fin de journée dans une pizzeria à se recharger en sucre lent. Et’ là encore, un patron hyper sympa...est ce notre bonheur et notre humeur joyeuse qui sont communicatifs ??

Pizza car la journée fut longue pour tous (la fatigue s’installe). Journée de 72,2 Km avec 1063m de D+

Jeudi 18 Octobre

La route des GÉANTS 

Au départ ce matin, le temps s’annonce Beau et la journée est relativement cool (66 km avec 1250 m D+). Les deux filles ne nous accompagnent pas (Brigitte nase en regard de son street et Marie, sa monture a rendu l’âme, roulement arrière de roue HS).

Nous démarrons à 8h20 pour aller prendre le petit déjeuner sur Le MAC DO de Pertuis qui ouvre à 9h et se situe à 6km. Une mise en route calme qui se transforme en une première galère. Denis crève au bout de 2km avec un pneu collé à la jante...quelle énergie dépensée pour réussir à remplacer la chambre...et au regonflage, la valve reste collée au raccord...de tirer dessus, tout s’arrache et Dénis reçoit le gel sur tout Le corps...rebelotte pour une seconde séance. Entre temps Brigitte trouve un endroit sympathique pour le petit déjeuner et nous retrouvons l’Equipe vers 9h20.

Après un petit déjeuner fort sympathique en terrasse, nous regagnons l’hôtel que nous avions réservé pour récupérer les arrhes.

Avons fait déjà 7km avec un départ à 10h.... Tout faux....

Enfin, le groupe actif, les cinq garçons, s’élancent tranquillement car la sortie de Pertuis n’est pas facile et pour un vététiste, circuler au milieu des véhicules, en plus d’engendrer un vacarme, nous stresse en regard des risques.

sur un pont, juste après avoir quitté Pertuis,  nous s’apercevons un panneau qui nous indique que l’On passe dans les Bouches du Rhône, dernier département traversé, mais qui durera trois jours.

une fois traversé toute la zone commerciale, une première grosse difficulté se présenta à nous. Un chemin boueux à l’extrême, qui bloqua dérailleur et chaîne. Il fallut passer nos machines dans un ruisseau présent avec comme outil, des bouts de bois pour depater...afin de pouvoir avancer....même les roues avaient triplées de diamètre.

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Vient ensuite une longueur montée vers le barrage de Bimont que nous devions traverser. Cette montée était en réfection, et présentée un terrain mou, affreux. Arrivé en haut, nous trouvâmes l’explication. Un agent du département refaisait le chemin pour les motos vertes avec une énorme machine broyant tout ( y compris les rochers)...

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Malheureusement, la traversée était impossible à cause de travaux. Sur le site, un officiel nous montra comment contourner le barrage. Il fallait faire le tour du cirque, en passant par un autre barrage (Zola),mais cela faisait une rallonge de plus de 10km.

La vision de cette retenue était magnifique.

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Après le passage du barrage....

 

 

 

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n voulant bifurquer pour gagner du temps, nous nous sommes un peu égarés. Avons fait sourire les autochtones, car nous en avons croisés quelques uns au moins trois fois.

Pour nous recaler, l’on redescendit sur Le Tholonet où nous eûmes la surprise de découvrir le moulin de Cezanne 

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Enfin, à force de tâtonnements, nous avons fini par trouver la trace nous menant en direction du refuge  Cezanne, perdu au beau milieu de la montagne Sainte Victoire.

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Nous pensions avoir fait le plus dur. Mais l’ascension vers l’Oppidium fut un moment d’anthologie alors que le guide du barrage nous annonçait qu’après le refuge, le chemin était descendante...

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Peut de temps après Le sommet, une route. On pensait avoir enfin fini. Mais non.....La trace que nous avions récupéré sur GPS nous fit traverser une sente vers St Saturnin que nous avons fait complètement à pied. Vertigineuse, empierrées et d’une Étroitesse qui empêchait l’homme  Et le VTT de passer...une galère pas possible.

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 Néanmoins nous gagnâmes Rousset pour le ravitaillement que nous prîmes à 17h...pour un petit déjeuner pris à 9h30...

Brigitte était seulé table en attente sur un petit muret. Notre table nous attendait depuis 14 h....

Denis était reparti avec Marie pour essayer de réparer son VTT. N’ay Pu retrouver la pièce cassée, elle revint avec une monture équipée de roues neuves. Chiant pour un vélo acheté en septembre mais heureuse de rouler vendredi, avant dernière étape de notre périple.

Après une pause courte car la nuit arrive plus vite, nous prîmes la décision de rentrer par la route.

Nous étions exténués. Et Michel, dans cette dernière portion eût sa batterie de VAE qui rendit l’âme....et ce fut pour lui, très dur. Denis l’aida à monter les quelques derniers mètres de notre dernier col.

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Journée vraiment dure mais d’une beauté incroyable avec des paysages sublimes dans lesquels le soleiL apportait une couche d’éclairage sublime. Je peux comprendre pourquoi Cezanne venait dans le coin.

Rentré à l’hôtel à 18h45, à la nuit tombante, l’hotelier nous mis à disposition un jet d’eAu pour remettre en état nos montures pour l’etape suivante.

Journée de 86,8 km avec 1643 m D+ sur une séance de sortie de 10h25 dans laquelle nous avons pédalé ou poussé pendant 6h17. Sur cette journée, deux records de battus: la plus longue distance ainsi que le plus fort dénivelé. Çà cause....

 

 

 

Vendredi 19 octobre

Avant de vous parler de cette journée, je voudrais faire un petit tour en arrière...En effet’ hier soir, comme tous les soirs, je suis sur le blog à conter notre journée. Et hier’ pour la journée des géants, certains (et Je terrains les noms) devaient m’envo Des photos pour égayer le site. Mais sitôt allongé, sitôt endormi....ah oui, ils peuvent faire les Kékés,....

Voici avec 24 h de retard, les derniers clichés d’hier.

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Nettoyage après le premier chemin légèrement collant. Vous remarquerez la roue en premier plan....et toute ressemblance avec le cliché ci-dessous est à exclure 

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Au barrage de Bimont, nous avons croisé un Pèlerin qui faisait St Jacques depuis la Hongrie avec son âne.

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LA JOURNÉE DES FÊLÉS 

Ce matin le démarrage fût un peu plus poussif car le décollage a eu lieu à 9h15. Il est vrai que notre journée ne faisait que 50kms.

A l’attaque, nous avions en hors-d’ La montagne de la Sté Baume avec 450m de D+ sur 13km. Pour échauffer les muscles, il n’ y a pas mieux...malgré que les 10 premiers soient sur alphate. D,arriver en haut fut une victoire pour chacun.

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La fin se passa dans une allée forestière fort belle au niveau de la piste.

Arrivé au sommet, la descente sur Gemenos se fit sur une piste roulante mais avec pleins de parties techniques à négocier et ce fut dur pour ceux qui n’avaient pas de tout suspendu.

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Img 20181019 110547Denis n’arriva Pas à trouver l’abbaye de St Pons, lieu de RDV pour le pique-nique...Du coup, nous nous sommes retrouvés à la sortie de Gemenos, au niveau du parc de l’abbaye.

Repas toujours aussi copieux et préparé avec plaisir par notre Ami.

Pendant la pause, des fêlés me soumirent l’idée pour ne pas à avoir les VTT à démonter et à mettre sur la remorque, de gagner Marseille par le col de la Ginette...Des fous furieux et des records allaient tomber...

Notre trace se trouva en butée sur le parc régional qui était fermé par un gros portail. Une analyse du GPS me permis de trouver un chemin le rattrapant mais en passant beaucoup plus haut. Une longue descente en sous bois dans le parc de l’abbaye Nous montra des paysages sublimes avant de tomber sur la fameuse abbaye de St Pons.

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Derrière, il fallut rattraper le GR98 au sommet du Brigon. Un vrai brigands ce sommet. Brigands dans le sens qu’il n’et Pas facile à dompter.

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Image 17Img 20181019 135407Mais arrivé au sommet, nous prîmes le temps de la pause

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Mais la montée n’etaIt pas finie car le col de l’ange nous attendait. Dur mais rien à voir en regard de la technicité de la descente. Nos deux filles se régalèrent et crispé, je me cassa la gueule mais sans séquelle.

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Dans l’une des descentes vers Roquefort la Bedoule, Maris pinça la chambre arrière...

A Roquefort, nous étions toujours sur la trace et nous l’avons quitté à l’ent De Cassis pour prendre la direction de la Gineste, col mythique de Marseille /Cassis.

Mais que la montée fut longue dans un trafic intense.

Image 10Ensuite ce fut la longue descente pour finir au stade Vélodrome 

Pour atteindre la maison par le bord de mer, il fallut faire une dernière grimpette de 70m en 1 km....C’et Dur car en résumé, le groupe a réalisé une sortie de 75,2 km sur une sortie de 9h30 et un temps en dynamique de 6h52. Mais surtout nous avons fait un dénivelé de 1765 m, nouveau record du groupe sur une journée.....

Tous des FÊLÉS ou des FADAS comme on dit dans le midi.

Aprés une bonne douche, direction la petite surprise au Vallon des Auffes, quartier en plein cœur de Marseille, mais c’est un autre mond.

Image 11Img 20181019 225018Img 20181019 225116Img 20181019 230844Et en regagnant notre chambre, la protection de Marseille dans ses habits de nuit...

 

Neanmoins, au cours de cette journée, j’eu De grosses pensées à toutes La famille paternelle originelle de coin....

Samedi 20 Octobre

UN FINAL À BOUT DE SOUFFLE 

 

Ce matin, tout le monde était encore en forme. Brigitte ne pouvait nous accompagner, ayant à voir des anciens amis sur Marseille.

Denis voulait profiter de cette dernière journée pour réaliser quelques dizaines de Kms en VTT.

Nous devions partir de Cassis. Il y avait donc le transport en plus ainsi que les ravitaillements individuels car dans les calanque, point de RDV possibles.

De ce fait, le groupe était près à décoller du port de Cassis à 10h40, au pied de la maison à Fernandel..

Img 20181020 wa0006Denis ne nous accompagna pas car il avait des crainte sur les difficultés du jour en regard de sa forme. Il n’eut pas tort....

Le tour du port ainsi que la balade aux pied des carrières permit un échauffement cool. Mais cet échauffement fut de très courte durée.

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Très rapidement nous sommes entrés dans le vif du sujet.

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Cela dura des Kms. Après environ 3kms suite au dépar, le chemin devint de la grosse poussette. Je ne parle pas de portage, mais de poussettes. Poussette veut dire qu’il y a toujours contact avec le sol. Ce qui était le cas. En effet, nous soulevions la roue avant pour franchir l’obs, puis la roue arrière pour faire avancer notre ensemble.

cela dura bien 3kms et nous étions tous morts.

Ayant un plan B, je proposai de sortir des calanques au Km 12, de récupérer la route du col de la Gineste, et de replonger dans les calanques au niveau des Facultés.

Pour retrouver la route du col, une belle trace nous ouvrit les bras. Bien qu’ayant un petit dénivelé positif, elle s’avala bien.

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La reprise des calanques ne fut pas à nouveau une partie de plaisir....Exténués, nous décidâmes de faire une pause et de profiter de notre autonomie pour nous arrêter au moment que nous le voulions 

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Après cette courte pause méridienne où nous avons consommé que la moitié de notre ravitaillement (un casse croûte sur deux), nous avons pris un chemin encore montant alors que nous apercevions la calanque de Sormio en contrebas 

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Une fois arrivé à la route macadamisée menant à la calanque, nous eûmes un temps d’arrêt, non pas pas pour prendre une photographie, mais en regard de la pente qu’il faudrait remonter alors que le soleil affichait 31*C

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Mais les GÉANTS plongèrent dans la pente et dans l’eau. Eau délicieuse et agréable en cette fin octobre.

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Malgré les cuissards mouillés, nous refirent le chemin inverse, c’est à dire la remontée...187m en 1,68km....content d’arriver et de revoir Marie...

le reste ne fut que de plaisir à rejoindre les faubourgs de Marseille et de déambuler entre les promeneurs le long des plages du Prado. 

La montée vers Notre Dame de la Garde fut épique...et un bouquet final, d’autant qu’avant nous en avions monté d’au...

784f5e86 4578 4109 87ac db81e804bfe8Mais le spectacle en valait le coup 

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Le temps était compté et nous avions RDV avec dpDenis sous l’abri « glacé » du vieux port

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Il nous raconta sa journée VTT. Entre parenthèses, il fit plus de Kms que nous. Je le conçois, avec moins de dénivelé. Mais nous avons des preuves du côté du col de la Gineste 

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Certains d’entres nous sont des artistes et ce groupe est un bouquet de bonne humeur et de bonheur

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Avant de filer à la douche, on passa vite fait au Musem pour apercevoir l’architecture extérieure et pendant que les premiers se lavèrent, tel une organisation bien huilée, d’autres remontèrent les VTT en remorque, car demai, c’est le retour et la fin de l’aventure.

La soirée se termina dans un restaurant sympa dégoté par Brigitte qui avait travaillée 3 ans dans le coin. Au cours de cette soirée, le groupe offrit à Denis (notre logisticien) et à moi même, un cadeau.

Geste très sympa d’autant qu’un petit mot de chacun accompagné le cadeau.

ces mot pleins de sincérité et de tendresse me touchèrent. Merci à vous.

Dernière nuit ....

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Pour cette journée, nous avons écourté la traversée des calanques. Trop dur, fatigué mais néanmoins nous avons réalisé 65,90 km avec un dénivelé de 1343 m D+, sur une sortie de 8h, comprenant 4h17 de pédalage.

Sur nos 8 jours de raid, nous avons avalé  519 KM et un dénivelé positif cumulé de 11 043 m...pour une grande  BALADE de quelques heures.

Tous avons aimé cette aventure et sommes prêt à en découvrir une autre.

A l’année prochaine et merci à vous.

Christian

Date de dernière mise à jour : 21/10/2018

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