Carnet de bord ( J1 à J5)

Si tu es blessé par autrui, tu peux oublier la blessure. Mais su tu te blesses, tu t'en souviendras toujours (Gibran Khalil)

Je débute ce nouveau chapitre par cette citation. 

Quelle semaine....entre un esprit qui rayonne dans un corps maitrisé et que tu sens à sa meilleure forme et l'anéantissement résultant d'une blessure physique.

Dans ma tête, tout est embrouillé tant jaillit des idées pour trouver La solution....Mais il ne me reste qu'à m'écrouler à travers mes pensées. C'est ma seule issue. C'est noir au dessus de la tête. Ce nuage me suit pas à pas à travers ma haine. La haine que j'ai contre moi. Je n'ai plus de soleil. J'essaie de me chercher. Mais ce n'est que illusoire.

Sur la route qui mène vers la Bretagne, malgré une certaine tristesse qu'ils supportent, je sais que l'âme vagadonde va vite reprendre le dessus et dérouler son tapis d'azur. Cette Bretagne, si belle, l'est d'autant plus qu'elle sera partagée, en Equipe. Pour vraiment la vivre, l'effort, mais aussi les éléments seront là pour graver encore plus fort ce ressenti de pleinitude. 

Merci à vous de me redonner l'envie, l'ivresse et de croire à notre prochaine Aventure.

A vous de jouer, maintenant.

Bonne route

Une petite histoire pour le trajet:

Au départ, c'était une bande d'amis de 8 êtres adorables. L'un fut puni et ne participa pas à la fête. De ce fait, ils partirent à 7.

Le « 7 » est un chiffre mythique. Le 7 est supposé porter bonheur car c’est un chiffre sacré dans de nombreuses religions. Dans la Bible, Dieu a créé le monde en sept jours. Les pèlerins musulmans tournent sept fois autour de la Kaaba. Et selon les hindous, le corps a sept sources d’énergie appelées les chakras.

Si l’on remonte à l’Antiquité, les plus belles œuvres architecturales de la période sont au nombre de… sept ! La pyramide de Kheops, le phare d’Alexandrie, les jardins suspendus de Babylone, la statue chryséléphantine de Zeus à Olympie, le mausolée d’Halicarnasse, le temple d’Artémis à Ephèse et le colosse de Rhodes. Même si de ces sept merveilles du monde ne subsiste aujourd’hui que la pyramide de Khéops, l’Histoire estime qu’il y en a bien eu sept.

Le chiffre sept fait indéniablement partie de l’imaginaire collectif. À commencer par les sept jours qui rythment une semaine. Ils correspondent aux phases de la Lune qui « durent environ sept jours chacune ».

On distingue également sept péchés capitaux : luxure, avarice, envie, colère, orgueil, paresse, gourmandise et sept couleurs de l’arc-en-ciel. Sept ans est aussi considéré comme « l’âge de raison », tandis qu’en sciences, la table de Mendeleïev qui classifie les éléments chimiques a sept lignes horizontales.

Dans la littérature, la Pléiade a sept membres, la vie d’un homme, selon William Shakespeare se divise en sept âges. la planète n° 7 du Petit Prince désigne la Terre. Du côté du septième art, de Sept ans au Tibet, film de Jean-Jacques Annaud à Seven de David Fincher, le chiffre sept ne manque pas d’alimenter les grands films du cinéma.Et : Blanche-Neige est accompagnée de sept nains 

Je m'arrèterai sur le conte de Blanche Neige ancré au fond de notre imaginaire. Nos 7 nains y jouent un rôle essentiel, tout comme dans cette aventure bretonne. Mais comment s'appelaient-ils? 

Si vous ne trouvez pas, il existe une phrase simple qui contient une ou plusieurs lettres, voire même le nom de l'un d'eux : "A jouer presque seul, tu deviens grincheux".

Toujours pas trouvé???? (Atchoum, Joyeux, Prof, Simplet, Timide, Dormeur et Grincheux.)

Prenons le premier, car il y en a un....qui, se reposant d'un sommeil de juste, oublia le réveil à 6h30. Endormi près de sa dulcinée, ce fut la sonnerie stridente du portable du Chef de meute qui le réveilla pratiquement 40 min plus tard, ne le voyant pas arriver....Comme si de rien n'était....il se mit en marche et se fondit dans le collectif pour être au petit déjeuner à 7h30....

Je laisse au collectif la responsabilité de mettre un nom....

La route pour aller  rejoindre la Bretagne n'est qu'une autoroute, ce qui, en terme de sécurité est un avantage surtout que la pluie nous accompagna jusqu'à Rennes, puis se cacha. On parle de changement climatique....on confirme, car même la Bretagne renie ses origines : "LA BRETAGNE C'EST IMPER ET UNE MER".

Bien que le convoi soit sur l'autoroute, que la sécurité soit assuré un max de par le type de voie, nos chauffeurs d'assoupirent car, pour rejoindre Rennes, il y avait seulement 2 changements d'axes....et bien, ils trouvèrent l'occasion de se tromper deux fois.....et le convoi arriva pour récupérer Bebert à Pleumeleuc avec 1/2 h de retard....No comment....j'ai néanmoins des craintes pour la suite en VTT (si certains vont rire, d'autres vont bougonner....). Allusion aux 7 nains.....je vois, là aussi, mon petit grincheux...pas vous?

Après une première halte dans une auberge bretonne pour la pause méridienne, les deux heures restantes pour rejoindre le départ de notre gîte, point 0 de notre raid, permit à certains (es) d'ammagasiner des forces par une douce sieste, et nos deux vététistes "électrique" d'échanger sur le sujet et d'aborder la tenue de la batterie, en regard des étapes à venir.

Notre arrivée, en milieu d'après-midi, permit de prendre le temps de s'installer mais aussi de préparer les VTT. Et, surprise....certains VTT étaient au top car les sportifs avaient allégé un max leur monture avec des freins bouffés jusqu'à la couenne.....bon, au lieu de les porter sur le dos, elles seront sur le vélo....il y a toujours une solution pour partir "léger".

Côté techinque autre que nos machines; nous avons découvert la pendule à marée Ce type d'horloge, comme vous l'aurez compris, n'indique pas l'heure mais la marée, plus précisément le temps restant avant la basse mer ou la pleine mer. La pendule à marée est un objet utile qui permet en un simple coup d'œil de savoir si la marée est descendante ou montante dans votre port. Notre ignorance peut s'expliquer par l'utilité de cette horloge dans les ports "berrichons" mais aussi surveiller la marée sur le lac du Bourget.

Soirée au top après un aperçu de l'océan en testant nos VTT. Nous avons regagné nos chambres pas très tard car le petit déjeuner est à 8h pour démarrer notre périple le plus tôt possible demain.

Notre première journée en VTT s'annonce clémente avec une météo sans pluie et une température comprise entre 7 et 13°C. Par contre, il reste d'y avoir du vent....heureusement de l'arrière. Mais j'ai peur que lors d'un arrêt "pipi", l'un, l'une se retourne pour se cacher, et là.....

Avant d'attaquer réellement la chronologie de notre raid qui débute ce jour, je me dois, en tant que narrateur, vous donner l'image réelle de la situation. Comme vous vous en êtes douté, je n'ai pu parti avec le groupe, suite à un gros problème physique qui va m'immobiliser environ 3 mois.....D'où le deal de narrer à distance après que l'un des protagoniste m'envoie un CR et les photos. C'est Arnault qui est dédié à cette opération.

Après de nombreux palabres avec notre propriétaire, il n'y a pas eu moyen de faire avancer l'heure du petit déjeuner en dessous de 8h. Pourtant la journée qui s'annonçait était longue et il fallait que chacun prenne ses marques, car les cartes étaient redistribuées... C'est donc après un bon petit déjeuner, o​ù l'envie était là, mais les corps, encore tout alanguis, ne voulaient pas trop y aller, car, dehors, une bruine toute bretonne nous attendait.​​

C'est, équipé de nos vétements de pluie que les premièrs tours de roues furent données. Le départ fut circulaire car, le GUIDE, dut se reprendre à plusieurs fois pour trouver la direction....cela permet de s'echauffer doucement d'autant qu'après 3 km, notre Guide se permit une double crevaison. Etant spécialiste de la chose (VTT qui a un âge canonique, peut-être le même que le sien), en deux temps, trois mouvements, l'opération était réalisée. Pour couronner le tout, notre brave homme chercha aussi pendant .....son portefeuille. Pas facile et la mayonnaise monta chez "grincheux".

Petit à petit, tout rentra dans l'ordre et le groupe se mit en ordre d'avancer sur le GR du Pays de Morlaix et d'admirer le fleuve côtier La Penzé d'une longueur d'environ 35 km et qui se jette dans la baie de Morlaix.

Noud étions au fond de la rade, 12 km de parcourus, mais pratiquement 1h20 depuis le départ....et dire que tout se qui est le matin, n'est plus à faire...il en restait encore. La trace, pourtant un GR, n'était pas facile. Très technique avec de nombreuses racines, arbres couchés, boue (oui, elle réapparait), nous imposa du portage et de nombreuses poussettes au cours de cette matinée. Au Km 14, l'on passa devant le château Notéric puis le chateau Penhoat au cours du kilomètre suivant avant d'apercevoir sur notre trace le moulin à papier de Coasvout, au km 18 (cher à nos coeurs).

Les deux clichés, de part et d'autres du texte démontrent que notre météo, ce matin, était le jeu du chat et de la souris. Il fut necessaire de mettre, quitter mais encore remettre les vêtements de pluie.

Pourquoi montrer ces clichés....en cours de la soirée, le breuvage aidant, certaines langues se délièrent et la petite souris me rapporta que, devant la moyenne désartreuse du jour, certains avancèrent l'argument que c'était dû aux nombreux arrêts vestimentaires de ces dames....cela semble une réaction en cours d'arguments.

Bebert, remarquable, a pris sa fonction à bras le corps. Tout en faisant du tourisme, il assura les courses, et, toujours en relation avec Guy, modifia le point de rencontre du midi, devant le retard pris par le groupe. Lr point de chute trouvé était idéal avec, à disposition les toilettes, robinets... du grand art....mais la pause fut brève car le poinr d'arrivée sur la trace était loin encore. Il restait encore environ 40 km...

La reprise fut douce mais pas très pénible du fait d'une pause allégée mais aussi du spectacle offert à nos yeux, et d'une manière continuelle.

Nous étions maintenant sur le GR 380 et il nous mena sur le site remarquable avec Le Fers qui une avancée pour la culture du lin. Passage sympathique sur le site avant de rejoindre une ancienne abbaye au Km 51.

Peu après, devant l'heure, qui, inexorablement, avance, il fut décider que quitter la trace et le GR pour couper un peu et regagner du temps. Malheureusement, ce fut, un peu plus loin, des passages délicats....

Sorti de galère, on ressentit un peu moins la solitude. Mais, très rapidement nous entrâmes dans le chaos de Huelgoat, dernière difficulté de la journée. Pas facile de se concentrer avec la fatigue mais aussi la beauté du site.

Les trois derniers kilomètres furent un régal des yeus tant la nature était belle, sauvage, avec ces gros blocs de granit où circulait, entre, la rivière Argent.

La pancarte du village d'accueil fut une délivrance malgré tout.

Nettoyage en tout sens avant que la nuit tombe. 

Pour une première journée, journée de mise en route, la séance fut corsée et EPICEE...

Au premier démarrage, il était 9h et, lorsque le gite fut atteint, 18 h sonnait. Le groupe avait avalé 76 km pour un dénivelé positif de 1318m... Sur les 9h de sortie, il y avait 7h37 de pédalage. Si l'on compte la pause méridienne, les arrêts "photos", LES pauses vestimentaires (pour ne pas oubliés ceux qui émettent ces idées), une perte de portefeuille, les faux départs.....il reste encore pas mal de temps.....Oui, un seul était content : Michel car, mécanicien dans l'âme, la liste de réparation que lui présentèrent les copains et copines est presqu'une liste à la Prevert: 3 sauts de chaîne, une double crevaison, une chute  dans une descente amortie par au fond du ravin par un lit d'épineux..

Le lauréat de la journée méritait bien son breuvage le soir, confortablement installé dans une créperie senrant bon le beurre. Et la clôture de la journée se passa comme l'entame...une perte de portemonnaie au restaurant....POISSE, quand tu nous tiens...

Nous étions arrivés aux Monts d'Arrée, et dormions

dans une charmante chaumière au milieu du parc naturel régional d'Armorique.

A la fermeture de nos paupières, nous avions devant nous les belles vues d'un soleil couchant sur le lac d'Huelgoat dans lequel se jettaient la rivière Argent qui nous amena au gite, mais aussi la rivière Le Fao, pendant que d'autres pensaient à prendre leurs petits médicaments

Réveil sous une température fraîche mais un ciel clément bien que très chargé ce matin. Hier soir soir, le retour s'est fait en deux temps. Il a fallu retourner au restaurant, la petite dernière ayant oublié sa besace...est-ce les vapeurs de beurre qui nous ont donné des hallucinations...;​​​

 Après un petit déjeun​er copieux, nous partîmes à l'assaut du versant sud des Monts d'Arrée. Le début, sympa avec des passages marécageux sur caillebotis imposaient la marche suivant le dégré d'audace....ca​r si l'on chutait, la mouillette était assurée​.​

Très rapidement nous laissons les sols imbibés pour la lande bretonne avec des teintes violacées car la lande nous accueille et elle a sortie ses fleurs....Nous attaquons les premières pentes devant nous hissez sur les plus hauts sommets de Bretagne. Notre sommet étant de rejoindre la Chapelle St Michel.

Oui, en parlant de sommets, je fais sourire nos deux montagnardes qui se demandent où est la montagne...seule la distance pourra avoir raison... c'est vraiment super sympa cette équipe, cette ambiance.

Par le GR 380 que nous avons rejoint, nous approchons de la Chapelle St michel, second point le plus haut des Monts d'Arrée....à 381m, oui le 1m est important, ici.

Ce sont ces derniers mètres de dénivelé qui font la différence... sous les applaudissements des supporters. Et chacun atteint, à son rythme, le sommet de ce coin mythique. Et là, nous avons la surprise de voir Bébert qui visitait le site. Il n'était pas seul, ni nous d'ailleurs...Des randonneurs et des groupes de vététistes...je parlai de site remarquable

​

La vision au sommet de ce mont était superbe mais venté. Nous étions heureux dans cet espace. 

Belle chapelle vue de l'extérieur, mais rien à l'intérieur.

Il fallait avancer. L'étape était encore longue, bien que la trace du jour, jusqu'à pr"sent, bien que pas facile, permettait de rouler. On laissa bebert terminer sa visite tout en lui demandant de ne pas nous oublier et d'être au RDV, plus loin, pour le ravitaillement de la pause du midi. Notre trace, maintenant, serait globalement descendante car nous devions atteindre la presqu'île de Crozon en fin de journée. Du GR 380 nous passons sur le GR 37 au Km 39. Celui-ci est un régal et on continue de descendre. Nous voilà au Km 44 et le GPS indique plus que 110m d'altitude. Bous avons bien roulé, et, au détour d'un chemin, l'ami bebert est là, la table nous attend.

Un bon casse-croute dont le plat principal est du rôti de porc sous un lieu ensoleillé et, pour clôturer, un petit café était malgré tout, le bienvenu. Briefing entre cerveaux avant le départ....à trop ​réfléchir, on chauffe et ça tombe....

Avant de quitter cette magnifique lande, nous prenons l'équipe vététiste au complet

Nous traversons la forêt de Cranon, notre trace passe près d'un calvaire en pleine fôret. Nous revenons à la civilisation car l'on emprunte un pont nous permettant de passer sur l'autoroute avant de pén!trer la cité Le Faou, au km 52. Cette cité est presque la fin du continent. A sa sortie, nous roulons sur une trace qui réunit les GR 34 et 37 qui nous dépose sur les rives de l'Aulne. De longer ce cours, nousvoilà sur le fameux pont de Térénez, entrée de la presqu'île de Crozon.

C'est avec une douce de température (17°C) que nous entrons sur la presqu'île. Il reste à peine 5 km à effectuer et, ce jour, la trace fut excellente avec des chemins roulants et des singles en descente superbe. Perdu dans mes pensées, nous étions arrivés à la fin de l'étape. Gîte accueillant pour les vélos, mais aussi pour nous, avec tout le nécessaire pour remettre nos montures en état. D'ailleurs, nous resterons deux nuits ici, car demain, nous faisons le tour de la presqu'île.

Encore une superbe journée avec 70 km (trace suivie de bout en bout) et 1400 m de dénivelé positif...la Bretagne est plate...on m'a vendu celà...On utilise à fond nos journées, car la sortie fit 9h pour 6h55 de pédalage.

Heureusement, les chambres sont magnifiques pour un repos bienfaiteur. Je dois avouer que ces deux étapes ont bien entamé les organismes de tous. normalement, demain, cela devrait être plus cool. A priori, les trois première journées étaient les plus hard. 

Maintenant, revenons sur la journée : pas enfin pratiquement pas de problème technique. Une simple chaîne récalcitrante et, docteur "MAGIC" sorti la burette miracle et tout baigna dans l'huile par la suite. 

Autre petit problème technique...Michel se trouva dépourvu d'électricité à 3 km du but. Pas facile de trouver une rallonge. Martine joua la dépanneuse, tractant michel et l'allegeant de sa batterie....

Derniere petite anecdote en date de dimanche....on en rit maintenant, mais....Mais aussi est-ce un signe par rapport au dépannage de fin de journée. Toujours est-il que Martine se retrouva au sol (chute sans incidence), avec, derrière mon Denis et Michel. si Denis put éviter de se vautrer, ce ne fut pas le cas de Michel, qui, pour évirer Martine, préfera finir sa course sur un matelas d'épines...rien de grave, à part un cou griffé....Christine, je t'assure, il y a des témoins et des preuves. d'ailleurs Denis assura la prestation. C'est ce que l'on appelle un instantané...;

On ne peut que s'associer à la détresse de responsable de ces  "jeunes déchainés".

Se lever sans penser à faire ses bagages....prendre le temps de réveiller son corps, sentir les douces odeurs du petit-déjeuner...voilà ce qui nous envahit ce matin. Oui, ce soir, nous serons à nouveau dans ce beau gîte. D'un commun accord, et tel que mentionné dand le roadbook, nous prendrons ce matin le camion pour une question de logistique. En effet, pas facile de trouver des chambres d'hôtes de cette dimension. initialement, la dose du jour était de 107 km pour 1100 m de dénivelé. En prenant le bus pour pénétrer plus profond dans la presqu'île, nous devions ramener la séance à 70 bornes.

Nous voilà avancé jusqu'à Roscanvel confortablement installé à admirer cette presqu'île. Apparemment, bien que le ciel soit bas et gris, il ne pleut pas et le vent est léger. Au montage de nos montures, joker de Denis....il a laissé l'axe de sa roue dans la chambre....d'où un A/R rapide de Bebert....ainsi va la vie de groupe....chacun à son boulet...Nous décidons de les retrouver sur Camaret.

Oui, à une heure avancée (heureusement que le ciel est bas car sinon, nous verrions le soleil très au-dessus de l'horizon)....La première partie, en direction de la pointe des espagnols est assez caillouteuse. Mais la vision qui nous est présentée est extraordinaire. La trace concoctée nous amène à circuler jusqu'à la pointe des Capucins et passer à travers d'anciennes batteries de défense du mur de l'atlantique. De l'autre côté de la presqu'île, c'est la rade de Brest et la zobe protégée de l'île Longue (base de nos sous-marins). Nous voilà à la sortie du réduit de Quélern (Km 17)

La côte, sauvage, a deux visages. Je dirai même que c'est deux univers. En effet, entre le côté continent et la pleine mer, c'est la complémentarité du Yin Yang.

Petit à petit, nous nous rapprochons de Camaret ou nous retrouvons Denis et Albert. Face à nous, ce n'est pas l'océan, mais la mer d'Iroise.​

Un arrêt s'impose à Camaret à la tour Vauban, qui était initialement appelée Tour de Camaret ou Tour Dorée. Sa fonction première était un élément défensif.

La couleur des volets est pratiquement partout bleue. Elle est omniprésente sur les volets, les portes, les clôtures des maisons de la presqu'île de Crozon... Bien sûr d'autres couleurs apparaissent aujourd'hui mais le bleu fut longtemps la couleur des maisons de pêcheur et ce n'était pas un hasard. Longtemps les barques sardinières étaient enduites de coaltar (noir) pour des questions d'étanchéité. Puis un liseré décoratif apparut, il était bleu pour rappeler la mer, le ciel avec une touche de jaune comme le soleil - conditions idéales pour la navigation... et peut-être parce que les colorants bleus étaient parmi les plus stables et sans doute les plus économiques.  Du simple liseré, on passa à la coque toute entière. La consommation de peinture bleue pour les bateaux de pêche fut grande. Les restes de peinture à l'huile de lin étaient employés sur les portes, les volets (quand il y en avait) du penty du pêcheur... 

Seules les maisons sont encore superbes....et entretenues

Nous sommes bénis des Dieux. Petit à petit, le ciel se dégage et, miracle, nous pouvons repartir, pratiquement au sec...et se découvrir

Nous sortons de Camaret afin de trouver Albert sur un site propice, mais la météo en décide autrement. Il pleut de manière assez soutenue et prenons le rapas dans le bus, à ce demander ce que nous allons faire, car ce n'est pas très engageant...Ce serait tellement bon une crèpe avec un bon thé au coin de la cheminée...

​

Cette apès midi, la donne est complètement changée. Le soleil sera notre compagnon de route.

Nous laissons Camaret au loin.

Nous passons devant le monument aux Bretons de la France libre, puis gagnons la pointe de Pen Hir (l'autre extrémitée de la presqu'île).

Denis a fini de pester contre lui...

Après la pluie, le soleil...Après des terrains sympatiques, place à plus de sport...en se rendant vers le Château de Dinan 

La côte est magnifique et vaut bien un arrêt pour immortaliser la vue (ne pas se fier aux apprences...)

Nous bifurquons vers l'intérieur des terres pour rattraper Crozon et décidons de pousser jusqu'au gîte.  Ce qui devait être qu'une longue route tranquille le fut au début. Belles sentes, beaux paysages qui se prétèrent à cette pratique passionnée du VTT, où le plaisir est intense.

Mais notre manager, le spécialiste de la crevaison nous rejoua la scène de la chambre à air qui se dégonfle... Cet instant a pu être immortalisé.

Une mouette m'a narré que le GARS en question avait aussi chuté...;mais il s'est relevé plus vite qu'il est tombé...ne voulant pas que la scène ne soit filmée...CARTON ROUGE et pot pour TOUS... Cherchait-il la position d'un troquet....

C'est avec encore un bon coup de pédale que nous apercumes le gite. Le compteur indiqué 74 km avec 980 m de dénivelé.

SUPERBE JOURNEE IODEE

Avant de vous parler de cette belle, très belle journée, Il y eut un petit défaut de synchronisation entre les photographes et le rédacteur que je suis. Je ne pouvais laisser sous le coude des clichés où le bonheur resplendit et fait plaisir à voir, donc à faire partager...

Ce matin, lr départ est un peu tardif car nous avons de prévu une étape de 72 avec pratiquement 1200m de dénivelé, ce qui indique que l'étape risque d'être longue...on verra. On craint un peu car le départ se fait sous une pluie fine, en breton "crachin soutenu". Et dés le départn de gros soucis...Michel (Atchoum, dit aussi THE KID de la burette) a omis de mettre Toutes (oui et avec une majuscule car tout c'est tout) ses affaires (bagages) dans le véhicule. Heureusement que le Sage Bébert (seul vrai Breton du groupe) veille au grain (et que les vapeurs de beurre n'ennivre pas).  

A quelques emcablures de notre départ, une vraie embûche....une bosse, non un mur qui nous permet de prendre des couleurs et de se découvrir....Nous voilà arriver au sommet du Menez Hop, à, à...315m Mais celà ne veut rien dire. Partant du niveau de la mer, dans un brouillard dense, cette santanée bossette, seulement au Km 5, nous permit à tous de sortir du brouillard, mais surtout de faire du tourisme, car, pas un ne réussit à aller au bout....on a finit tous en poussant le VTT. Le seul avantage, on limite le risque de chûte.

Notre trace, une fois la difficulté passée nous promène au milieu de nulle part. Nous sommes complètement isolé sur ce PR et l'on revoie la mer alors que le compteur indique déjà 18 km. De retrouver la mer , la petite bruine s'estompe et un arrêt s'impose pour se dévêtir et prendre une photo.

Là, pendant 4 km, c'est un régal pour véttétistes. Nous surplombons la mer car nous la longeons sur de superbes falaises, avec, pour final, une virée sur la plage...SUPERBE

Après avoir devant l'île Salgren que l'on aperçoit pas très loin, nous empruntons alors le GR 38 par de petites routes et chemins qui nous dépose à Locronan au Km 30. Locronan, que nous tenions à voir car ville classée au titre des Monuments Historiques depuis 1924... C'est l'un des sites les plus prestigieux de Bretagne (mais il y en a tant). Le charme de ce petit écrin breton n'a laissé aucun d'entre nous indifférent.

​

Bien que le lieu soit un appel à rester, il faut repartir. Locronan est pourtant sur une hauteur, mais les petites sentes font mal aux jambres. Nous devons retrouver Bébert sur une voie macadamisée pour la pause méridienne mais point de Bébert au RDV....En continuant, nous le croisons. Lui aussi nous cherchait...ce qui n'est pas fait pour s'implifier la chose. Le plus important est de se retrouver pour raviatiller car le corps en a besoin.

Oui, les corps sont rechargés et nos montures...je veux parler des VAE car, eux aussi, avec des doses d'efforts de ce niveau ont besoin d'un ravitaillement en vol. Et là, THE KING a toujours une solution. C'est presque une usine à gaz car nous pourrions, pendant la pause, en plus des VAE, recharger portables, tablettes...enfin tout.

Heureusement, au Km38, une voie verte s'offre à nous sur 5 km, ce qui permet de retrouver de la détente et rassouplit la musculature. Mais, vous savez, dès que çà roule, certains roulent....même les VAE limités à 25 km/h arrivaient à suivre les "fous" de devant à plus de 30.... ils sont pas tous en arrêts "accident".

Après ce repas de roi sur lequel Bébert, égal à lui même, nous trouve des victuailles, chaque jour, différentes et succulentes, il faut ratteler avec, l'envie de faire une bonne sieste. Le résultat d'un bon repas...Mais aujourd'hui, nous n'aurions pas du bien manger. Je vous explique. Peu après avoir laissé Bébert, la trace nous arrêta devant une entrée notée n°86. Nous sommes rentré. C'était une sente qui montait dans une forêt dense sur environ 1km. Arrivé au sommet de cette colline, une personne restaurait une vieille batîsse. Nous nous arrêtames pour lui demander notre chemin car on avait perdu la trace. Cette gentille personne nous indiqua le chemin à prendre...Ni une, ni deux, on ne prit pas le bon et l'on se retrouva derrière un chateau. Pas très bien entretenu mais un parc nickel. Et on tombe sur la grille d'entrée du château, fermée bien entendu....On a connu cela sur Bourges, mais le chatelain était venu nous ouvrir. Là, personne, donc on est passé par dessus sous l'oeil avisé des caméras de surveillance....

De ce fait, on confirme que le plus court chemin d'un point A à un point B est la ligne droite....des "boeufs". Ce fut une victoire en chantant....

Après cette tranche de rogolade, direction Quimper que nous rejoingnons par un petit chemin au Km 49. La trace nous conduit auprès des principaux monuments de la ville et nous nous arrêtons pour voir la cathédrale avant de repartir. Mais, n'ayant pas d'antivol, on en a trouvé un de fortune mais qui fit l'affaire le temps de la visite....

Un chemin parallèle à la voie férrée nous permet de sortir de la zone urbaine. C'est là que la monture à Arnault ne veut plus jouer. Impossible de changer de plateau....câble éfiloché prêt à céder. c'est donc sur la grande plaque qu'il dera les 10 derniers km...Du coup, il nr put faire la pancarte d'arrivée au gîte. En effet, les deux derniers Km étaient un purgatoire, car c'était la dernière bosse de la journée. Devant, il y avait la défense du maillot à pois que détient Denis et que talonne Guy. Le maillot blanc, sur ennuis mécaniqur ne joua pas la gagne. D'ailleurs sitôt rentré, il partit avec Bebert faire les courses pour le lendemain et trouver, par l'occasion, un câble. Peine perdue...

Après un repas copieux et chaleureux, qu'il était difficile réparer le câble. Mais opéra dans le sens propre du terme. Raccourcir le câble pour n'en garder que la partie saine, raccourcir la gaine et faire un nouveau circuit câble car plus court. Oh miracle...l'essai fut une réussite... Arnault parti se coucher avec un cierge et priait "pourvu que cela tienne demain"....

VOTRE WEB MASTER VOUS REMERCIE DE L'IMAGE QUE VOUS DONNEZ. NON SEULEMENT VOUS VEHICULEZ LA BONNE HUMEUR SUR VOS MONTURES MAIS AUSSI L'EXCELLENTE AMBIANCE QUE VOUS ETABLISSEEZ AU COURS DE VOS SOIREES. Mot de la chambre d'hôtes "Nuances Bretonnes"

La liaison du jour entre le Finistère et le Morbihan était annoncée comme une étape de liaison. Après les différents sites déjà traversés , celui du jour s'annonçait sans spectacle visuel particulier...on verra au fil des coups de pédales...

Comme la veille au soir, notre Chambre d'hôte sait recevoir. tant le diner que le petit déjeuner du matin était, au delà de copieux, esquis. Mais voilà, il faut bien avancer et quitter, encore une fois, ce petit coin de paradis avec regret.

D'entrée, nous avons une crevaison venant du VTT de Denis. Il a choisi le lieu, ce qui est une démarche louable. D'autres osent celà dans des lieux et une météo non favorable. Bon, après ce départ retardé, un petit chemin de randonnée nous met d'entrée dans le rythme sous un ciel très chargé mais le soleil arrive à passer parfois au travers. Mais nous sommes partis avec les vétements de pluie à portée de mains et des affaires de rechange sorties et prêtes à être mises et qui nous attendent au camion car, il est annoncé un déluge cette après-midi. 

Neanmoins, le départ se fait dans une humeur tristounette. En effet, Marie ce matin, ne peut pas prendre le départ. Ces genoux ont gonfles pendant la nuit et elle pense qu'avec une journée de repos, demain cela ira mieux.

Nous trouvons une petite route macadamisée sur 3 km avant d'attraper un PR qui nous mène à Kernével au km14. Nous sommes sur de petites routes où nous avançons de manière soutenue. Au km 22, nous passons devant une chapelle isolée avec sa fontaine, que nous prenons pas en photo. La campagne bretonne de ce coin n'est pas télégénique et donc nous pédalons jusqu'à Bannalec au Km30. Cette bourgade bretonne à quelques atouts méritant une pause.​

Un enchevètrement de sentes et petites routes nous permmetent de rejoindre Trévous où nous attend Albert en excellente compagnie. En effet, notre compagnon de route est en compagnie d'un autre compagnon, breton comme lui et, qui plus est, cousin de Michel qu'il est venu saluer sur cette étape. Et sachant se conduire, c'est avec un excellent cidre qur nious avons réalisé ce repas. Tous encore, on dit "Merci Christian"...

Je ne sais pas si c'est le cidre qui passe mal, mais Martine ne pouvait plus repartir...Fatigue accumulée qui demande un peu de repos. Le seul heureux de l'histoire était Bebert...toute l'après-midi, au chaud, en voiture, à faire du tourisme avec deux Miss pendant que 4 pinouffles se faisaient du mal sur leurs montures.

Au Km44 nous entrons dans Quimperlé qui est traversée par l'isole et l'Ellé pour former dans cette cité la Laïta. Nous prenons le temps de regarder l'Abbatiale et visitons la ville avec nos VTT. Pas d'arrêt à l'abbatiale car trop peur de se faire rattraper par la pluie....nous faisons la cource contre elle.

A la sortie de la ville, nous récupérons le GR 341 que nous laissons au Km 58 pour entrer dans des allées forestières où la trace nous menez mais n'étant plus entrenues, on s'est perdu....Après analyse, recherche, on trouve une issue de secours. C'est à ce moment que la pluie nous rattrape... et il reste encore 18 km que nous faisons le plus rapidement possible.

Malheureusement les sentes, tout comme les petites routes sont recouvertes d'un doux tapis, mélange de boue (de tracteurs) et de bouses. L'inconvénient, c'est que vu de notre hauteur, on ne voit pas la différence. c'est donc, à qui pert, gagne...Avec notre chance, c'est le plus souvent perdant. Petit à petit, un doux arôme nous envahit. Les VTT et les hommes sont gréles d'un mélange....C'est sous ce déguisement, après avoir pris un petit raccourcit, juste avant l'arrivée que nous gagnons le gîte. Je vous racconte pas les odeurs que nous véhiculons, ni l'état de propreté dans lequel nous nous trouvons. Cumul de la journée, malgré tout : 72 km avec 1028m de dénivelé positif....pour être positif, on dira que la journée était moins raide....mais mois belle en visuel.

La météo ne présageait rien de bon pour cette journée. Après un petit déjeuner aussi délicieux que le repas du soir (nous pensons que malgré nos 7 à 8 heures de selle, les repas nous ont fait profit....), la météo avait changé d'avis. C'est sous un beau soleil, l'esprit vagabond et le coup de pédale souple car le programme du jour annonçait moins de 200m de dénivelé positif. Moralement, nous étions tous comme des enfants car dans la journée, une surprise nous attendait. Et surtout, de se retrouver à 6 à prendre le départ était un bonheur pour tous. Cette équipe est l'equivalent des doigts d'une main (tous ensemble et liés). Et tout va bien quand la bonne direction est prise...Et là, il y avait du monde....qui globalement, annonçait tous la même direction.

Après avoir traversé la Laïta la veille au soir à quelques encablures du gîte, nous entrions dans le Morbuhan. Ce matin, c'était notre première journée morbihannaise. Les propriétaires du gîte, en regard de la nuit agitée nous conseillèrent de rattaper notre trace par la route et non pas par les chemins prévus, car le risque de poussettes, de boue et d'arbres déracinés... nous suivîmes cette recommabdation et on eut raison?

Du coup, nous arrivons rapidement sur guidel plage et longeons la mer jusqu'au km16, après avoir croisé peu de temps avant le fort de Keragan.

De petites sentes nous font découvrir des endroits sympa et on arrive au pont de kermélo, porte d'entrée de Lorient au km 29.

Là, je fais un breack sur la journée. Etant en base arrière, sachant que la journée de vendredi, il est prévu une tempéte dénommée "Alex", je joins la compagnie de bateau qui m'annonce un arrêt complet des traversées vers Belle ile et ne se prononce pas pour le samedi (en attente de l'évolution météo). Dans la foulée je cherche une variante possible pour le vendredi et samedi. Rapidement, je trouve une chambre d'hôtes pour le vendredi soir et une autre pour le samedi soir. Le circuit du vendredi était dévié vers le golfe du Morbihan après St Goustan (Auray) au lieu d'aller vers Quiberon. Je me rend compte que le vendredi, si l'on n'était pas trop mouillé, on serait contre des vents de l'ordre de 80 à 100km/h....donc le vendredi devrait se faire en voiture.

J'appelle Bebert pour lui présenter l'état des lieux et de passer l'information au groupe à la pause méridienne afin qu'ils prennent une décision commune et que derrière je puisse tout recaler dans l'après midi.

La traversée de Lorient, par le bord de mer est un enchantement et l'on croise différents montres....de très stylés à des bêtes de mer...

Nous voilà arrivé au point de ravitaillement du midi, au quai des Indes à Lorient et qui est, aussi, le point de départ de la surprise...;la traversée de la rade de Lorient en bus bateau pour rejoindre Port Louis et rattraper le ria d'Etel.

Pendant la pause, le groupe décide de clôturer le raid le soir car vendredi la tempète sera encore là, même si le gros coup de vent est annoncé dans la nuit et le samedi, rien de réjouissant. J'en profite donc l'après midi pour joindre la compagnie maritime et le gîte pour tout annuler.

La surprise arrive après avoir pris le ravitaillement et Bebert profite aussi de cette ballade maritime en laissant le véhicule à quai et prenant un l'aller/retour. C'est un instant est une coupure, où l'on se retrouve en suspension dans un autre monde. Nous passons devant un mausolé en memoire à Eric Tabarly.

Nous voilà, une dizaine de minutes plus tard de l'autre côté de la rade à Port Louis. Nous prenons dans la foulée la vois impériale (voie romaine). Et là, Martine fait une crevaison en plein virage qui se termine par une belle chute avec le pantalon complètemet éclaté....Poue être dans la loi des "emmer.. max", Denis s'aperçoit que son portable a disparu....Reprenant le chemin à l'envers (car il l'avait à la sortie du bateau), il le retrouve un km en amont....chance, quand tu nous accompagne....

ET c'est tranquillement que nous arrivons au gîte qui est encore une excellente adresse.

C"est avec une grande joie que nous approchons du gîte.Les cinq derniers kilomètres se terminent sous la pluie, mais nous l'echapons bien en regard de ce qui est annoncé.

La soirée se termine par une superbe table et en rentrant au gîte, un moment de convivialités fort à lieu, dans une ambiance douce.

En souvenir du ria d'Etel et de son approche.

Dans le groupe, deux personnes n'avaient jamais mis un pied en Bretagne. Quels souvenirs garderont-ils? La citation suivante est suffisante:

QUAND TU ARRIVES EN BRETAGNE IL PLEUT!!!

QUAND TU EN PARS, TU PLEURES!!!