Cette étape est l’étape hors circuit GTMC (en grande partie). Nous retrouverons la GTMC demain…
Comme vous avez pu le lire par ailleurs, c'est une étape sentimentale car Marie est originaire de Langeac en Haute Loire. Langeac est un départ officiel aussi de la GTMC. En regardant sur la Toile, j'avais vu qu'il était possible de rejoindre Langeac depuis St Flour. Pas de trace trouvée....donc cette étape fut conçue par mes soins, et, à posteriori, super content du circuit imagigé.
Cette cinquième étape de la GTMC pourrait correspondre au Yin et Yang' en regard de l'étape de la veille. En effet,hier fut une étape d'anthologie,,,,que cela soit de part les paysages, la météo....Aujourd'hui, ciel maussade au réveil qui se transforma en ciel pluvieux au moment du départ.

C'est donc bien couvert et avec les équipements les plus chauds que la caravane pris le départ. Didier avait besoin de carburant. A deux kilomètres de l'hébergement se trouvait un super marché dans la banlieue de Saint Flour. La trace passait à St Flour, mais plus loin que la station. Voulant y descendre par la route directe mais très fréquentée, la propriétaire nous indiqua un chemin, puis un autre afin de rattraper la station sans passer par la route. Quand on est du coin, tout est facile. Là, il pleuvait et nous prîmes sûrement un chemin autre, car l'on se retrouva perdu au milieu d'un champ....c'est avec la carte du GPS que je guidais à travers cet alpage, la direction permettant de revenir vers la route....Bien, entendu, le bout du champs ne possédait pas de sortie....mais il nous en faut plus pour nous arrêter...

Nous retrouvâmes enfin Didier à la station et après avoir refait le plein, sous une pluie fine, nous gagnâmes la cathédrale de St Flour par une piste cyclable. Certains n'étaient jamais passés à St Flour. Nous prîmes le temps de visiter la cathédrale avant de reprendre notre chemin.

Si la sortie de la vieille ville se fit tout en descente et les mains sur les manettes de freins tant la route était glissante, la suite ne fût pas très agréable, à l'exception de la portion longeant l’Ander. Puis nous eûmes droit de longer la Méridienne du Km8 au Km 11. Ce qui changeait des paysages d'hier avec ces immensités à perte de vue et sans la vision de l'humain...Le chemin grimpe bien pour atteindre le château de Varillettes au Km 11.5


Nous passons à Ruynes en Margeride au Km20, Ruynes en Margeride est dominé par sa tour du XII ème siècle, qui abrite le jardin de Saint-Martin, site de l'écomusée de Margeride et qui est le reste du château . Le pourquoi d'une église au centre du bourg, isolé de son clocher, situé dans le cimetière. Le clocher, rattaché à l'ancienne église n'a pas été déplacé lors de la construction de l'église actuelle en 1912. Il reste à l’intérieur du cimetière dans la partie nord du village.

Nous atteignons le château de Varillettes au Km 11.5 Km. Puis, la trace devint pendant environ 500 m, une trace non praticable pour un randonneur...je ne vous pas alors d'un vététiste avec sa monture...

O

O

On y aborde les évènements tragiques de juin 1944, en lien avec le maquis du Mont-Mouchet et qui ont fait 26 victimes civiles dans le village. Le village nait officiellement après la révolution francaise en 1790 sous le nom de Foraine de Ruines. Il grossit, absorbe d'autres communes et devient le nom actuel, Ruines en Margeride en 1962.
L’histoire du Maquis
Dans le décor verdoyant et préservé du massif de la Margeride, s’élance le majestueux Mont-Mouchet culminant à 1 497 mètres d’altitude. L’arrivée au sommet offre au regard un panorama somptueux sur les Monts du Cantal et du Velay et la Chaîne des Puys, reconnaissables grâce à une table d’orientation. Mais ce n'était pas le cas aujourd'hui avec une purée de pois, une fraîcheur avec une température de 11*C....tout cela associé à des vététistes en sueur, qui n'arrêtèrent pas de danser, courir....afin de se réchauffer pendant la pause déjeuner.
Le Mont-Mouchet fait partie des cinq grands maquis français, où se sont déroulés des combats visant à retarder l’avancée des troupes de la Wehrmacht en vue du débarquement vers la Normandie lors de la seconde guerre mondiale. Le 2 juin 1944 est livrée la première bataille après une attaque allemande sur les combattants pour la libération. Les affrontements se poursuivent de plus en plus opiniâtrement les 10 et 11 juin, causant également des morts dans le village voisin de Ruynes en Margeride. Le 20, la violence d’un nouvel assaut est telle que la communication entre maquisards est coupée. À la suite des combats, les FFI recomposées se dispatchent dans plusieurs zones afin de vouer une lutte sans merci dans toute l’Auvergne contre l’ennemi. Les pertes humaines sont hémorragiques des deux côtés et des villages alliés sont anéantis. Sur l’appel du Général-de-Gaulle, le maquis des Glières luttera sans cesse contre le forces de la Gestapo.
Au sommet du Mont Mouchet se trouve un mémorial

u

C

Le Mont Mouchet est en Haute Loire. Nous sommes au plus haut de la journée et le profil de l'étape nous indique que globalement les 31 km restants seront descendants. Sans que cela paraisse, ce matin, en 37 km, on avait absorbé 1200 m de dénivelé...
On ne s'attarda pas longtemps à la pause. Le retour commença par une belle descente au milieu de la forêt dont le chemin était bordé de genêts.

En continuant au travers de la forêt domaniale de Pinols, nous avançons jusqu’à Lestival (Km 59).
Nous avons le temps d'avoir nos doses d'adrénaline....

E

Enfin nous retrouvons un peu de civilisation et du macadam afin de permettre une petite récupération....

Le paysage devient à nouveau avec une certaine profondeur de part le fait que nous sommes sur les gorges de l'Allier' tout au moins sûr les hauteurs avant d'aborder la dernière descente nous amenant à l'hôtel.

Volmadet (Km64) est atteint, puis il faut prendre par le fond de la combe de Fumade au Km66. Et c'est là, dans cette dernière descente caillouteuse et possédant de belles ornières suite aux derniers orages que la scoumoune s'abattît sur Marie. Dans cette descente elle testait la monture à Denis et, de plus, faisait une accélération avec les deux autres descendeurs que sont Arnault et Denis... en une fraction de seconde, la perte de contrôle de la bicyclette l'envoya dans les décors...la visière du casque sauta suite à l'impact de la tête avec le sol et son pouce se retourna....sans compter un genou bien écorché et une cheville ayant doublé de volume...

n

Malgré la douleur, le sourire était là.....et après quelques instants de récupération, elle pût remonter sur son Vtt pour gagner le bord de l'Allier et notre hébergement.
Après le nettoyage des VTT sales, nous prîmes, comme dans un rituel l'apéro avant de filer vers la douche...

Nous pensons que l'aventure 2022 de Marie s'arrête sur ses Terres.... Nous verrons cela demain matin ..
La journée était encore chargée avec 67 km pour un dénivelé de 1441 m sur une journée de 8h avec 4h52 de selle.