Cela fait notre septième journée de VTT de notre odyssée de la GTMC que l'on se fait sur trois années. Cette avant dernière étape est la plus longue. Et le départ est frisquet avec une température de 8*C....est-ce du fait que nous sommes sur un plateau à 1300 m....Le seul avantage et le même qu'hier, c'et que le vent est un allié, un très bon allié car il pousse fort. Comme hier, le départ est terrible car nous sommes froid et la pente est TRÈS raide....sur plusieurs kilomètres, avec parfois une petite accalmie qui permet surtout de récupérer et d'amortir la production d'acide lactique (Dieu que les cuisses brûlent....).

Dans cette première partie (la première heure), nous ne sommes pas sur la GTMC, cela afin de revenir sur nos pas de la veille. Nois rattrapons la GTMC au bout de 7 km après avoir passer à Ste Eulalie avec sa réserve de Bisons. Nous n'en voyons que les panneaux...
Nous sommes sorti delà forêt et malgré le vent, le soleil nous apporte une chaleur réconfortante.
Nous sommes sur le plateau est prenons notre temps à admirer le paysage. Par anticipation, je peux dire que cette journée fut un réel et plus bonheur visuel que nous a présenté Dame Nature dans cette partie de la Lozère.



Les parties plates sont de courtes durées.... Près de la station du Bouvier, les choses sérieuses reprennent avec un chemin étroit, plein de jolis cailloux plus gros les uns que les autres (le plus petit étant un ballon de rugby) le tout agrémenté de belles

la .GTMC à VTT poursuit sa traversée de la Margeride par les bois avec quelques points de vues sur le Devès, le plateau ardéchois, le Cantal et l'Aubrac au détours de pâturages.

L’itinéraire s'offre un passage au col des Trois Soeurs (Km 20)

Par moment, le Chemin est une trace, un sillon....




Le chemin demande beaucoup de réactivité et d'observations afin de savoir comment l'appréhender et quelle trajectoire prendre...

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Sur une stèle, un marcheur a laissé sa trace que Michel ne voit pas trop occupé à savoir où aller dans ce chaos de pierres.

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Les passages techniques alternent avec des traces où l'on emmène du lourd....


Le village typique lozérien du Giraldès (Km 29) est rattrapé par une belle descente. Nous y faisons une halte car, encore un signe que cette année est une année forte en valeurs. Le Giraldès est le berceau historique du côté de ma Maman..
Autant l'arrivée sur le village était avec une pente raide, autant la sortie était encore plus raide....en fin de journée, je peux dire que c'était la plus raide du jour.
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Au delà des genêts en fleurs, la gentiane était prête à fleurir


Depuis ce matin où nous nous enfoncions dans cette Lozère où le granit avait remplacé la pierre volcanique, nous commencions à apercevoir les chaos spécifiques lozeriens..
Chacun d'entre nous devait parfois puiser au fond de lui-même pour franchir un obstacle.
Nous nous étions donné RDV pour la pause "ravitaillement " au km 42. Doucement mais sûrement, nous nous en approchions. La trace ne fit pas de cadeau malgré l'heure qui avançait....d'ailleurs Didier qui avait laissé Marie au point de ravitaillement nous avait rejoint.



Enfin en accord avec le GPS, nous aperçûmes le lac de Chaptel, qui était notre point "pause ".



Après la recharge des batteries, au sens propre qu'au sens figuré, nous reprîmes nos Vtt et passions devant une schématisation de la GTMC.

Nous eûmes encore quelques grosses difficultés et des passages techniques par une grosse chaleur. En effet, le thermomètre du GPS pointait les 30*C...
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Cette fin d'étape rejoint la haute vallée du Lot avant de terminer sa course à la station thermale de Bagnols-les-Bains. Le final fut particulièrement très technique et j'ai fait quelques centaines de mètres à retenir le Vtt dans cette descente abrupte et caillouteuse





L'étape du jour se terminait.....avec un compteur bloqué à 72,2 Kms associés à un dénivelé de 1286 m....